la bonne annéee du fin fond des forces qui trainent par ci par là! Fabou
allez les poch hauts les flingues !!!
Alexandre Dumas dans son "Voyage au Caucase" -r Lire la suite ...
J'ai relevé un certain nombre de mots que je ne comprenais pas ou mal dans les ouvrages "La sagesse du tragique" et "Théorie du Voyage" du philosophe bien connu Michel Onfray. Je vous les livre sans définition. Comprendre le sens de ces mots, c'est se donner l'opportunité de comprendre le message délivré par l'auteur. Sans cela on risque de s'en faire une idée au mieux tout à fait partielle au pire franchement fausse.
J'ai constaté que certains mots (ontologie, monisme, rhétorique,...) étaient communs aux deux ouvrages. Ceux-là semblent être essentiels à la compréhension de l'oeuvre et non plus de tel ou tel ouvrage de l'auteur. Certains autres mots (lustrale, thuriféraire, pérégrin,...) sont plus d'ordre esthétique. Personnellement, je fais usage de synonymes beaucoup plus courants. Par ces temps de nov-langue, il peut être bon d'agrémenter un peu son vocabulaire de mots de cette sorte.D'autres mots (nonobstant, tutélaire,...) sont courants ce qui ne m'empêche pas d'en ignorer ou de croire en connaître le sens.
Donc, je vous livre tous ces mots ou expressions, sans préciser s'il s'agit d'adjectifs, de verbes, de noms propres. Je compléterais le billet en mettant un lien hypertexte sous chaque mot vers un site qui en donne la définition.
Alors qu'est-ce que j'entends pas « photographie artistique »? Déjà ce que ce n'est pas : ce n'est pas de la photographie artistique. C'est un style que je m'attribue très modestement. Cela est né avec l'émergence de la photographie numérique. Les appareils photo numériques c'est bien connu ont permis a des millions de photos ineptes d'exister. Ce n'est pas le moindre de leur mérite. Donc la photo numérique a permis à des tas de personnes de prendre en photo leurs pieds, ce qui en soit peut s'apparenter à une démarche « artistique » inconsciente. Disons que ce n'est qu'un embryon de démarche artistique matinée d'une bonne dose de connerie, un prémisse. Une des variantes célèbres de cette photo est celle de la photo des culs très en vogue dans le milieu de l'ovalie (mais pas seulement, les étudiants en sont très friands également). Là, de pseudo démarche artistique il n'y a point. C'est encore plus basique. Ca porte à peine le nom de photo. Disons que c'est plutôt un alibi d'exhibistionnistes paillards, la justification d'une brochette de baloches pendouillantes. Mais la "photo artistique" vole bien plus haut que çà, à des hauteurs insoupçonnées des piètres photographes de pieds ou d’étrons de chien ou de comas éthylique etc Lire la suite ...
Ci-dessous ce que j'écrivais de retour d'un voyage en Inde effectué en janvier / février 2004. Toujours troublant de relire de vieux écrits dont on avait oublié l'existence.
Me suis farci "Empire" d'Antonio Negri et Michael Hardt... Le livre n'est pas à ma portée. Pour une lecture profitable, une forte culture économique, historique, politique, phylosophique est nécessaire. Il faut déjà avoir un peu de patine avant de se lancer dans ce pavé (qui peut faire office de pavé d'ailleurs, pavé intellectuel), avoir fait trainer son esprit dans les bas-fonds de la connaissance, avoir bourlinguer dans le monde des idées... Bref, je ne vous le résumerais pas car il faudra que j'y revienne sans doute. Le concept d'Empire m'a marqué, celui de post modernité aussi. Des notions primordiales à assimiler par anticipation ou en cours de lecture sinon c'est 500 pages de calvaire.
Ce que je voudrais faire dans ce billet c'est fournir un peu de vocabulaire afin d'aider d'éventuels futurs lecteurs. Donc voici quelques mots avec une définition succinte qu'on trouve dans le bouquin :
Rien à dire ... sauf à dire que je n'ai rien à dire. J'ai décidément rien à dire.
Bonne nuit les poch' - et les autres -.
Et si on se faisait une rubrique qu'on retrouve tous les ans dans les magazines et qui porte un titre du genre "Cet été sur la plage" ou "Bronzez malin" etc ... montrant ainsi que le contenu éditorial du poch' est en phase de rationalisation, qu'il rentre dans le rang (l'a-t-il jamais quitté, la notion de rang lui étant sans doute inconnu?), qu'il vise un lectorat de plus en plus large (10 poch' assidus seraient le top), qu'il a le désir lui aussi de raconter un tas de conneries chiantes, sur-faites, artificielles, de faire l'apologie du Néant, d'être un outil de trépanation, qu'il aspire dans ces rêves les plus fous, dans la transe la plus hallucinée, dans la tourmente de son extase mystique... qu'il aspire à être un support publicitaire...
Alors concrétement, un ou deux poch' (les autres suivront le mouvement dans l'euphorie provoquée par le premier pas-toujours le plus important parait-il-) pourraient nous conseiller un ou deux bouquins, un ou deux films, un ou deux artistes (musique et autre), un ou deux sudokus, un ou deux "spots" de poch' où il fait bon passer du temps (genre "j'ai aimé ce café où j'ai bu un perrier tranche etc...), un ou deux trucs qui pourraient aider à survivre à l'été, sous le soleil de Satan.
§ 147
Question et réponse. _ Qu'est-ce que les peuplades sauvages commencent aujourd'hui par emprunter aux Européens ? L'eau de vie et le christianisme, les narcotica européens._Et qu'est-ce qui les fait périr le plus vite ? _ Les narcotica européens.
F.Nietzsche - Le gai savoir
Historiquement exact me semble-t-il. Emprunt ou consentement forcé par séduction, c'est la seule nuance que j'apporterais à l'aphorisme. Le christianisme et l'alcool, deux vecteurs d'ivresse ... mais aussi sources d'assoupissements, de sommeil, d'insensibilisation, qui couvrent la réalité d'un aura onirique trompeur. Que ne peut-on voir à travers les yeux extasiés d'un chrétien...
Ces deux poisons par lesquels l'Europe se meurt doucement foudroient les peuplades sauvages qui les ont adoptés : la nocivité d'une substance varie suivant l'affinité de l'organisme avec cette substance.
Digression : c'est pour cette raison que l'alcool est typiquement européen, le hachich orientale. A chacun son ivresse bien que les transfuges soient possibles.
"Face à des aventures terribles comment ne pas soupçonner que celui qui les vit est lui-même quelque chose de terrible."
Par-delà le bien et le mal - F.Nietzsche
Georges Bataille Lire la suite ...
C'est reparti. Nouveau commentaire sur un aphorisme du Gai Savoir. J'ai choisi l'aphorisme 126 parcequ'il est court et parcequ'au premier abord j'avais une interprétation à en donner.
Donc voici la bête :
§126
"Les explications mystiques passent pour profondes; la vérité est qu'elles ne sont même pas superficielles."
Nietzsche ( quel nom calamiteux ) n'a aucune considération pour toute explication relative au mystère, pour toute explication fondée sur une croyance surnaturelle, sans support rationnel ( en un seul mot : mystique ). Une explication mystique est perçue comme profonde, son côté esotérique, abscons tenant lieu de profondeur. Elle n'est même pas l'inverse de ce pour quoi on la prend.
C'est une mise en garde. Un appel bien qu'indirectement formulé à ne pas qualifier de manière habituelle ces explications. Il y a supercherie. On confond superficialité et profondeur. Cet aphorisme est un constat de réaction. Nietzsche l'affirme de façon percutante mais ne nous le montre pas. A nous de nous en convaincre... ou pas.
Qui a une vision mystique du monde ? Lire la suite ...