je rebalance l'article que j'avais mis il y a pile un an.

http://pochpower.org/mieux_quattila_monsanto

on pourra voir ce qu'en dit le reportage...

Le problème vient de ce qu'on applique les lois du marché à l'agriculture. Le terme "profit" doit être ré-évalué : il ne s'agit plus d'argent mais d'environnement et de santé publique.

L'agriculture est une activité bien trop sensible pour être laissée aux agriculteurs ( qui n'ont pas les scrupules du citadin que je suis ).

j'ai bien aimé le reportage surtout le croptrust avec l'image du militaire devant le bunker en train de se geler les C..... pour garder les trucs.

n'empeche, on apprend  pas mal de trucs dans le reportage.

et suis d'accord pour dire que ca peut être pire qu'une arme nucléaire.

la gazette des jardins (je vous en ai déjà parlé, non ?) - je le transcris tel quel :

Agriculteur blousé

C'est maintenant officiel, on a assisté en plein champ à des phénomènes de résistance d'un insecte (Helicoverpa zea, une noctuelle ravageuse du coton, du maïs et de la tomate) au Bacilla thuringiensis. Rappelons que cet insecticide naturel, largement utilisé en agriculture bio, dans la lutte contre la chenille processionnaire et dans la démoustication est produit par certaines plantes transgéniques comme le maïs Bt et le coton Bt.

Bien plus que la contamination génétique des cultures classiques par les OGM, la prolifération de lépidoptères tolérant le Bacillus thuringiensis va sonner le glas de l'agriculture bio.

Lorsque les chenilles processionnaires et les moustiques deviendront totalement insensibles à ce bacille, les fabricants de pesticides n'auront aucun mal à faire accepter les molécules dont elles détiennent les brevets. Entre-temps, comme elles l'ont fait pour la roténone, elles produiront des études attestant la dangerosdité extrême du pyrèthre, de l'huile de neem, et du purin d'orties [oui ça me semble en bonne voie].

Un autre effet pervers des OGM dont on ne parle jamais est le blocage de la recherche agronomique. Tout jardinier sait qu'une plante n'a pas qu'un seul ennemi : viroses, champignons sont généralement beaucoup plus à craindre que les attaques d'insectes ou la prolifération de mauvaises herbes. Lors d'une nouvelle atteinte (on parle beaucoup cette année de la rouille du blé qui menace les cultures asiatiques), les chercheurs sélectionnent des végétaux résistants et diffusent rapidement des graines pour éviter des famines.

Qu'en sera t-il avec des plantes transgéniques? Les labos vont prendre des années pour isoler le gène de résistance, d'autres années pour déposer leurs brevets sur le vivant et autant pour mettre en route le processus industriel. Bref, au moment où ces OGM arriveront sur le marché, on sera morts de faim ou de nouvelles calamités se seront répandues. Imaginons un instant (et c'est clairement le but des multinationales OGM) une culture vivrière totalement transgénique ou polluée par du pollen contenant un gène copyrighté. Il sera formellement interdit aux scientifiques et aux agriculteurs d'utiliser ces plantes pour les améliorer, comme ils l'ont toujours fait. L'agronomie aura définitivement quitté les champs pour être confinée dans les laboratoires des multinationales.

Les députés vont voter tantôt un texte de loi juridiquement modifié par des sénateurs sous influence. Il ouvre grand nos assiettes et nos champs aux plantes transgéniques.

Mais l'espoir** persiste d'un retour à la raison. Partout, les plantes génétiquement bricolées montrent leurs limites et leurs effets pervers. Les agriculteurs ont été blousés, ils s'en souviendront.

Michel Courboulex.

** rien à voir mais à propos de l'espoir, je ne résiste pas au plaisir de vous mettre un petit extrait (qui a fait tilt) du livre recommandé par edhel, socrate dans la nuit.

Espérer, c'est encore s'abaisser au monde, se courber, plier à genoux devant les choses, débraguetter le Logos pour tenter de le suçoter encore une toute petite dernière fois... Gougoutte de survivance par ci... Fond de foutre de demain par là... Cela m'apparaît, pour tout dire, trop humilant que d'espérer... L'espoir est la fellation de la métaphysique. Or j'avale pas. Jamais. Plutôt crever !...

(et y en a pléthore, des passages de la même veine :-) )

Un film de Dominique Guillet et d’Ananda Guillet DVD de 2h15, sur la Disparition des Abeilles et sur la Terreur Pesticide: l’empoisonnement de l’humanité et de toute la biosphère.

Les Abeilles transhument vers le néant. Les Abeilles désertent par centaines de milliards. Les ruches se vident en moins d’une semaine...

C’est une nouvelle catastrophe, qui s’annonce d’amplitude planétaire, car les abeilles pollinisent 40 % des récoltes agricoles et une grande partie de la flore naturelle.

Cette catastrophe se nomme “syndrome d’effondrement des colonies”.

Que deviendrait l’humanité sans les Abeilles ?

Ce film est un réquisitoire implacable contre les empoisonneurs publics, les Monsanto, les Bayer, les Basf, les Syngenta, etc.

Ainsi que le demandait Roger Heim, Président de l’Académie Nationale des Sciences, en 1965, dans son introduction au “Printemps Silencieux” de Rachel Carson: «Quand mettra-t-on les empoisonneurs publics en prison?»

Dans ce premier tome du Titanic Apicole, “la Terreur Pesticide”, l’empoisonnement des abeilles, de l’humanité et de la biosphère est dénoncé par de très nombreux lanceurs d’alerte: Fabrice Nicolino (journaliste), Jean-Pierre Berlan (INRA), Christian Vélot (CNRS), Professeur Bonmatin (CNRS), Professeur Belpomme (cancérologue), Dominique Guillet (Kokopelli), Cécile Fléché (anciennement Affsa), Patrick Drajnudel (Etoiles des Abeilles) et de nombreux apiculteurs de France (Maurice Coudoin, Franck Alletru, etc), de Suisse et des USA.

La partie adverse est représentée par Jean-Charles Bocquet, directeur de l’UIPP, le lobby des pesticides, et Jean-Paul Faucon, chef d’unité au laboratoire de pathologies des abeilles de l’Afssa de Sophia-Antipolis.

Dans ce film-documentaire, nous exposons l’affaiblissement et l’effondrement des colonies d’abeilles suite à l’épandage massif de pesticides depuis des dizaines d’années, la corruption des hautes administrations et de l’INRA, la collusion entre ces administrations, les industriels des pesticides et les scientifiques “indépendants” (mais néanmoins à la solde de l’agro-chimie), la complicité des coopératives agricoles, les mensonges de l’UIPP (le lobby des pesticides), la lâcheté et la duplicité de l’Afssa, les fondements mortifères de l’agriculture moderne, le refus d’écouter les lanceurs d’alertes...

Ce premier DVD de la trilogie “Titanic Apicole” se termine sur un appel, du journaliste Fabrice Nicolino, à la révolte, un appel à se révolter tout de suite, maintenant, contre les industriels pesticideurs, un appel à les poursuivre devant les tribunaux, un appel à dénoncer les crimes contre l’humanité perpétrés par l’industrie des pesticides.

• Ce film documentaire de 2h15, réalisé par Dominique Guillet et Ananda Guillet, est un cri d’alarme.
• Le prix de 17 euros inclut le port.

Vous le trouverez ou vous  savez.

Pareil pour le livre Le printemps Silencieux qui ne se trouve guère qu'en occasion, si ovus voulez la préface de Roger Heim et non celle d'Al Gore, c'est pas de la même teneur dirait-on...

-- Topette

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