Quand on se sépare, quand on vit une grande séparation, qui peut se garder d'entretenir le grain de folie qui en résulte? Hein? Pas moi... pas encore... bientôt peut être.
Dans toutes les circonvolutions mentales, tous les mensonges, tous les faux-semblants, dans l'exacerbation de l'ego monstrueux, dans la main tendue vers la lumière au milieu des ténébres, dans la toute puissance de la rationnalité de l'argumentaire fébrile qu'on déploit pour se persuader de tout le bien que nous apporte une séparation... on entrevoit le fond de son âme.... et certains se trouvent étonner de s'observer grimaçant de tristesse.
Un peu empoulé comme style...bref on dégrossit tout ça et on comprend, on sent ce que j'ai voulu écrire.
pour te répondre et répondre à ton ami: Une citation de Nietzsche sur le meme theme tirée de humain trop humain nommée comme le titre de ce commentaire.
elle semble convenir:
"La passion laisse, quand elle est passée, un regret obscur d'elle meme, et nous jette encore, tandis qu'elle disparait, un regard séducteur. Il faut bien qu'il y ait une sorte de plaisir à etre frappé de ses fouets. Les sentiments médiocres paraissent vides en comparaison; on aime, à ce qu'il parait, encore mieux le déplaisir violent que le plaisir plat".
Comme analyse, je dirais qu'on détecte toute de suite la pensée fil rouge de Nietzche de force des sentiments plutot que mollesse.
Il y a une notion de masochisme introduite par Nietzsche qu'on pourrait presque associé au grain de folie goethien.
Si je me souviens bien d'une lecture de deleuze sur le sujet, Masosh est un partisant du contrat entre 2 personnes (ou plus). le msochisme serait basé sur un contrat entre 2 personnes, bien sur basé sur la confiance, et définissant les limites.
une séparation n'est autre que rupture de ce contrat, à partir de la, le masochisme ne tient plus, sauf si l'entretien par la reflexion annoncé par goethe existe c'est alors qu'un contrat avec soit meme. Donc a priori plus facile à gerer.
quand à le petitesse et à la laideur, elle est souvent présente partout. Elle peut meme être entretetenue, si on se base sur cette autre citation du moustachu, titrée:"apprendre à aimer":
" Apprendre à aimer. — Il
faut apprendre à aimer, apprendre à être bon, et cela dès la jeunesse ;
si l’éducation et le sort ne nous donnent pas l’occasion de nous exercer
à ces sentiments, notre âme devient sèche et même impropre à
l’intelligence de toutes ces tendres inventions d’hommes aimants. De
même, la haine doit être apprise et nourrie, si l’on veut être un bon
haïsseur : autrement le germe en mourra aussi peu à peu."
La petitesse se cultive aussi. Mais on peut supposer qu'il est préférable de cultiver les tendres inventions de l'humain.
courage à l'ami, je le renverrais (comme toujours) au voyageur , Plaisir dans le changement et le passage et ne pas attacher trop fortement son coeur à rien de particulier. etc.
Commentaires
contradictio in terminis
Quand on se sépare, quand on vit une grande séparation, qui peut se garder d'entretenir le grain de folie qui en résulte? Hein? Pas moi... pas encore... bientôt peut être.
rase motte, caniveau
Encore faut-il qu'elle soit grande cette séparation... souvent ce n'est pas le cas... c'est petit, rase motte, caniveau, laid...
Ma citation sur... le thème de la séparation
Dans toutes les circonvolutions mentales, tous les mensonges, tous les faux-semblants, dans l'exacerbation de l'ego monstrueux, dans la main tendue vers la lumière au milieu des ténébres, dans la toute puissance de la rationnalité de l'argumentaire fébrile qu'on déploit pour se persuader de tout le bien que nous apporte une séparation... on entrevoit le fond de son âme.... et certains se trouvent étonner de s'observer grimaçant de tristesse.
Un peu empoulé comme style...bref on dégrossit tout ça et on comprend, on sent ce que j'ai voulu écrire.
désir d'une profonde douleur
pour te répondre et répondre à ton ami: Une citation de Nietzsche sur le meme theme tirée de humain trop humain nommée comme le titre de ce commentaire.
elle semble convenir:
"La passion laisse, quand elle est passée, un regret obscur d'elle meme, et nous jette encore, tandis qu'elle disparait, un regard séducteur. Il faut bien qu'il y ait une sorte de plaisir à etre frappé de ses fouets. Les sentiments médiocres paraissent vides en comparaison; on aime, à ce qu'il parait, encore mieux le déplaisir violent que le plaisir plat".
Comme analyse, je dirais qu'on détecte toute de suite la pensée fil rouge de Nietzche de force des sentiments plutot que mollesse.
Il y a une notion de masochisme introduite par Nietzsche qu'on pourrait presque associé au grain de folie goethien.
Si je me souviens bien d'une lecture de deleuze sur le sujet, Masosh est un partisant du contrat entre 2 personnes (ou plus). le msochisme serait basé sur un contrat entre 2 personnes, bien sur basé sur la confiance, et définissant les limites.
une séparation n'est autre que rupture de ce contrat, à partir de la, le masochisme ne tient plus, sauf si l'entretien par la reflexion annoncé par goethe existe c'est alors qu'un contrat avec soit meme. Donc a priori plus facile à gerer.
quand à le petitesse et à la laideur, elle est souvent présente partout. Elle peut meme être entretetenue, si on se base sur cette autre citation du moustachu, titrée:"apprendre à aimer":
" Apprendre à aimer. — Il faut apprendre à aimer, apprendre à être bon, et cela dès la jeunesse ; si l’éducation et le sort ne nous donnent pas l’occasion de nous exercer à ces sentiments, notre âme devient sèche et même impropre à l’intelligence de toutes ces tendres inventions d’hommes aimants. De même, la haine doit être apprise et nourrie, si l’on veut être un bon haïsseur : autrement le germe en mourra aussi peu à peu."
La petitesse se cultive aussi. Mais on peut supposer qu'il est préférable de cultiver les tendres inventions de l'humain.
courage à l'ami, je le renverrais (comme toujours) au voyageur , Plaisir dans le changement et le passage et ne pas attacher trop fortement son coeur à rien de particulier. etc.
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