Le 11 septembre 1906, Gandhi réunissait trois mille personnes au Théâtre impérial de Johannesburg pour prêter serment de « désobéissance ».
Bien qu’occulté depuis 2001 par un autre 11 septembre, cet acte contestataire et fondateur coïncide avec la recrudescence, en France, de cette forme de protestation collective. Des mobilisations non-violentes touchent aujourd’hui tous les secteurs de la société, qu’elles soient en faveur des étrangers sans-papiers, anti-OGM, pour le droit au logement, antipub, contre les laboratoires pharmaceutiques, contre le partage du secret professionnel dans le secteur de la santé publique ou contre le fichage génétique.
Gandhi a lui-même qualifié le 11 septembre 1906 comme étant le jour où tout a commencé : son combat basé sur la non-violence et l’organisation des grands mouvements pacifiques de désobéissance civile.
Ce mouvement de résistance non-violente s’appuyait sur la satyagraha, un terme inventé par Gandhi pour désigner la “force de la vérité”, qui amène l’adversaire à réviser son point de vue et à reconnaître ses torts sans recours à la violence.
Une phrase du “vieil homme” qui donne à réfléchir :
à force d’appliquer le principe “œil pour œil”, le monde entier deviendra aveugle.
Nous y sommes !
Désobéir n'est souvent que changer de soumission. Pour supporter sa soumission terrestre, il est bon de se soumettre à Dieu. Eloge de la fuite? Il est primordial de s'abandonner à quelque chose. C'est une forme de survie... piètre survie mais survie tout de même. Si l'on se croit en bonne santé, on l'est.
Commentaires
désobéir
La passion de la désobéissance...
Désobéir n'est souvent que changer de soumission. Pour supporter sa soumission terrestre, il est bon de se soumettre à Dieu. Eloge de la fuite? Il est primordial de s'abandonner à quelque chose. C'est une forme de survie... piètre survie mais survie tout de même. Si l'on se croit en bonne santé, on l'est.
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