Le gr5 de cet été (ou plutôt un morceau seulement : la grande traversée des Alpes, au départ des contamines et une arrivée à menton) c'était à peu près :

• 25 jours de marche pour 450km parcourus (dont 5 de bitume)
• 30 000 m de dénivelé + et -
• 50L d'eau et 15L de bière
• 1 bon sac à dos (12kg) et de bonnes chaussures, et malgré tout quelques ampoules
• une centaine de marmottes, quelques dizaines de chamois et bouquetins et vautours
• de rares aigles et gypaète barbu, et des hurlements de loups entendus au loin
• quelques dizaines d'êtres humains
• pas mal de cartes IGN et topoguides
• 24 jours de grand beau et 1 seul jour de pluie
• pas de réseau
• et le silence...

Des paysages magnifiques aussi divers que les massifs traversés (le massif du Mont-blanc, le Beaufortain, la Vanoise, la haute-maurienne, le Queyras, la vallée de l'Ubaye, la Haute-Tinée et le Mercantour.

Ah les aurores boréales ! On a beau presque tout connaitre "scientifiquement parlant" les concernant : l'origine de ces particules, leurs vitesses, densité, pourquoi certaines apparaissent vertes, tandis que d'autres tirent sur le rouge ou le violet au contact de certains gaz de l'atmosphère, au point de les prédire avec une extrême précision quelques heures avant leurs arrivées sur les pôles. Néanmoins, sachant tout celà, il reste une grande part de hasard qui permet de tordre le coup aux prédictions et qui n'enlève rien à la magie du spectacle pour qui a la chance de le vivre en direct. Je comprend la fascination des peuples, des légendes et mythes qu'ils ont construit autour de ces phénomènes célestes... une sorte de beauté et de poésie céleste qui se dégage de leur puissance, des formes qu'elles prennent et qui surprend à chaque seconde. Je n'avais jamais entendu autant de 'Oh la vache !' (Oh mon dieu !) de la part d'edhel en si peu de temps.  J'ai essayé de retranscrire notre petit voyage de poch dans ce timelapse électrique composé de 2000 clichés mis bout à bout... et tenter de restituer le mouvement de ces particules venues du Soleil et l'esprit de ces nuits polaires passées.  Lire la suite ...

Petite promenade à la plage de la Milady de Biarritz entre deux averses.

Quand la photo du sol se transforme en carte ! Le principe me plait bien, je crois que je vais creuser la question ! :)

Pourvu que ça dur...

Le mois de novembre est le mois le plus triste de l'année...

Je vais donc y mettre une musique qui ouvrira le bal de ces mois plus frais. Je suis sûr à 99.9999 % de vous faire découvrir cette magnifique chanteuse venue du grand nord finlandais.

Anna Puu et son dernier album Sahara.

Voici pour les plus curieux l'adresse de son site net. Perso j'adore !

Bonne découverte ! :)

Edhel, mon cher Edhel, puisque c'est ton Râmâyana qui m'a fait découvrir les aventures de Râma, Sîta, Lakshmana, Hanumâm et les autres, j'ai décidé de te rendre un petit hommage en illustrant ce merveilleux poême de Valmiki.

C'est donc avec l'aide d'une jolie carte, que l'on trouvera également sur mon site ici, que le voyage du Prince Râma te sera illustré.

Le Râmâyana, est, avec le Mahâbhârata, la grande épopée indienne. Toute personne qui ne connait pas le Râmâyana sera un peu perdue dans cette Inde pétrie de symbôles et de personnages mythiques. Donné traditionnellment comme le premier poème du monde, sa datation est difficile à résoudre. Le noyau du Râmâyana remonterait au X^ème siècle av. J.C. L’Histoire, chantée par des saints errant à travers le pays, comme il se fait encore à l’heure actuelle, aurait été rédigée plus tardivement par Valmiki. Elle se compose de 7 livres comprenant 24 000 strophes racontant la vie et les aventures de Râma.  Lire la suite ...

Retour de vacances, et c'est bientôt la rentrée. Pas grand chose à raconter si ce n'est d'agréables rencontres sous le soleil de Satan, des oiseaux, des insectes et escargots qui sortent les soirs de pluie en Bretagne, des plages assez déserte et pour cause, on ne peut pas s'y baigner. Symptôme visible de la pollution de la Nature par l'homme, les algues vertes viennent proliférer en masse dans ces baie bien paisible par ailleurs. Les conséquences d'utilisation massive de produits pesti-chimique dosés à la louche. Malgré tout, il y a les cotes sauvages aux falaises exposées au crachin, des lectures qui accompagne cette contemplation pas toujours solitaire.  A la fois un peu quand même. surtout avec le repos, inspir et expir du reclos, loin de toute agitation. De la route, de la marche, des bouchons, des dégustations, des nuit étoilées ou de pleine lune, et pour tenter de figer le tout, des photos d'instants eux aussi éphémères qui ne seront jamais développées.    Lire la suite ...

bon titre en réponse à celui là:Shreya Ghosal - Silsila Ye Chaahat Ka

reve d'un autre voyage dont tout juste je reviens et reve de futurs.

et je resiste pas à faire une publication hautement personnelle: en accord avec mon droit à l'image publiée :o)

et puisqu'on ne voit pas souvent de trogne de poch sur le site, je diffuse la mienne.

reves d'autres aussi , dus au fait des agencements d'autres et la vision de pays faite avant, ou par d'autres ou soit meme à d'autres moments.

reves ou voeux, quelles différences ? certains voeux seraient psychédhéliques...

 voyage avec des envies de marcher, sur des chemins avec de l'herbe..

en réponse aussi aux voeux d'il y a 2 ans, (putain, 2 ans):

croisons nos routes a nouveau les amis.

un billet qui en appelera d'autres, avec les lectures associées.  Lire la suite ...

Je reviens de Jordanie où j'ai passé une longue semaine, de celle qui s'écoule lentement, donnant l'impression d'une durée supérieure à ma semaine traditionnelle.

J'en profite pour livrer quelques impressions touristiques :

3 gros points d'intérêt pour le touriste :

• Petra, cité nabatéenne creusée dans la pierre
• Wadi Rum, désert qui vous évoquera étrangerement le film "Lawrence d'Arabie" (normal le film a été tourné là)
• Jerash, pour les amateurs de vieilles pierres romaines

Le site de Jerash est enchassé dans la ville Jordanienne, ce qui ne facilite pas la projection dans l'Histoire : klaxons, gazs d'échappement, sirènes de police,... Pour ceux qui ont du temps à tuer où qui sont d'authentiques fanatiques de Rome et de son Empire. Les amateurs compléterons. Se payer un guide francophone sinon ça fait ballade au milieu des ruines romaines.  Lire la suite ...

Vous balance quelques photos prises il y a une paire d'années. Ca peut faire l'objet d'une micro expo virtuelle de photos "artistiques".

Le titre m'est venu alors que je faisais un trajet en train régionale dans un espace où bien que des traces de vie humaines soient partout perceptibles, sur la quasi totalité du voyage je n'ai rencontré âme qui vive. Juste un ciel plombé et des villages comme abandonnés des hommes... à moins qu'ils se soient tapis dans leur intérieur après s'être aperçus du grand vide laissé par l'absence de Dieu. C'est étourdis par cette nouvelle sensation instillée par le nihilisme enfin libéré de ses chaînes et prenant son envol qu'ils se sont retirés afin de livrer ce nouveau combat, cette nouvelle transcendance, reconnaissant de pouvoir à nouveau se retrouver dans la lutte. Bon, l'abus de Nietzsche est sans doute dangereux pour la santé mais pas pour celui qui ne le comprend pas. Je me contente du style. Les phrases sont tellement longues parfois qu'une fois terminées on en a oublié le début. Une petite lecture de Nietsche consiste à tenter de reconnaître certains principes exposés dans certaines situations vécues ou perçues ou fantasmées ...

Aphorisme 200 du Voyageur et son Ombre - Livre III de Humain, trop humain :

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