Ce qu'il y a de plus singulier dans la vie de l'homme, ce n'est pas sa soumission mais son opposition aux instincts. Il aspire à une vie surnaturelle.
— Henry David Thoreau
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Les mots pour lire Onfray

Portrait de fabou

J'ai relevé un certain nombre de mots que je ne comprenais pas ou mal dans les ouvrages "La sagesse du tragique" et "Théorie du Voyage" du philosophe bien connu Michel Onfray. Je vous les livre sans définition. Comprendre le sens de ces mots, c'est se donner l'opportunité de comprendre le message délivré par l'auteur. Sans cela on risque de s'en faire une idée au mieux tout à fait partielle au pire franchement fausse.

J'ai constaté que certains mots (ontologie, monisme, rhétorique,...) étaient communs aux deux ouvrages. Ceux-là semblent être essentiels à la compréhension de l'oeuvre et non plus de tel ou tel ouvrage de l'auteur. Certains autres mots (lustrale, thuriféraire, pérégrin,...) sont plus d'ordre esthétique. Personnellement, je fais usage de synonymes beaucoup plus courants. Par ces temps de nov-langue, il peut être bon d'agrémenter un peu son vocabulaire de mots de cette sorte.D'autres mots (nonobstant, tutélaire,...) sont courants ce qui ne m'empêche pas d'en ignorer ou de croire en connaître le sens.

 

Donc, je vous livre tous ces mots ou expressions, sans préciser s'il s'agit d'adjectifs, de verbes, de noms propres. Je compléterais le billet en mettant un lien hypertexte sous chaque mot vers un site qui en donne la définition.

 

lustral, ontologie germinative, tropisme, métaphysique, gyrovagues, tutélaire, monade, monisme, nonobstant, déterminisme, propositions indigentes, iconographie, orographie,coronaire, dépense somptuaire, quintessence de synesthésie, athanor, dialectique, intersubjective, démonétisé, atopique, hédoniste, ethique, possibilité existentielle, agapes, consubstantiel, indéfectible, diamantins, pérégrin, épiphanie, ineffable, indicible, thuriféraires, hypothèse parménidienne, quid, cilice, egotisme, réification, démiurge, altérité, cultures circumvoisines, bernique, paramécies, éthologie, gnomon, superfétatoire, cosmogonie, synesthésie, épicentre, rhétorique, géographie chorématique, boréales, parhélies, missel, contempteur, courants pélagiques, vérités alcyoniennes, cénothape, nouménal, antinomie, vaticiner, édicules sacrés, surgeons, spécieuse, fatuité, décalogue, idiosyncrasies, pharisiens, philistins, zélotes, anathème, indigence, avenir irénique, souvenir cyrénaïque, précellence, étiage, ataraxie, continence, succédané, philologique, stirnérien, obligations éternitaires, rôle ordalique, téléologique, prolégomène, fatume, logique séminale, eudémonisme, stoïcisme, transvaluation, cosmologie, immanence, dialectique, intersubjectivité, propédeutique, vertus théologales, psychagogie, catharsis, condition chtonienne, vertus alcyoniennes, séminal, casuistique, laudateur, procession ithyphallique

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Commentaires

Portrait de edhel

Onfray psychanalysé sur le web

toujours dans un trip shivaïte (ndr: destructeur mais générateur de nouveauté) un lien qu'il est bien: 

une certaine vision d'Onfray, qui me semble parfois juste. en tout cas, je conseille le début de la page, et l'annexe. la facon de traiter St Paul (dont la ref a Jung) aussi est interessante

http://1001nuits.org/index.php?title=A_propos_de_Michel_Onfray

comme bémol, je dirais quand meme que je ne vois pas onfray comme un philosophe, mais comme un historien de la philosophie.

qu'il fasse parfois des erreurs de méthode, qu'il ait des ennemis, etc , n'empeche pas qu'il est instructif.

en tout cas, une vision a ne pas négliger pour avoir un point de vue sur le personnage et donc sur ce qu'il dit. point de vue psychanalytique  - ces empecheurs de tourner en rond.

enfin, débat sans fin puisque les pensées exposées par Onfray semblent "dénormaliser" alors que la psychanalyse semble normaliser (pour aller vite).

et ouais...

Portrait de fabou

Onfray l'adolescent

Il en prend pour son grade le père Onfray!!

 

Petite remarque sur ce billet  :

 

M.Onfray est qualifié d'éternel adolescent. C'est pas ce qu'on appelle un compliment. Un adulte éternel adolescent c'est celui qui n'a pas franchi le cap, dont l'ego n'a pas macéré assez, frustrations et révoltes conjuguées (l’adulte lui a sublimé ses frustrations). C'est l'adulte qui n'a pas réussi à se censurer suffisamment pour qu'on le qualifie d'adulte ("adulte" a un sens physiologique et un sens social : on peut être adulte sans l'être).

Une façon de disqualifier quelqu'un est de le rapprocher de quelque chose communément méprisé. J'illustre par l'exemple : "espèce de grosse merde!". Là, c'est plus qu'un rapprochement, c'est l'identification de la personne à l'étron, entité qu'on s'accorde (dans les milieux accordés) à considérer comme ... de la drise(?)...

 

 

L'adolescence est martyrisée :

 

Les adolescents :  ces jeunes petits cons malléables, victimes du consumérisme, prenant les vices les plus vils pour des vertus etc... Pour moi l'adolescent est une victime. On le transforme en cette « chose » pitoyable sur laquelle on finira par cracher avec mépris.

La qualité essentielle de l'adolescence c'est cette vitalité, cette force de vie, cette "volonté de puissance", ce "fulse" ... Son défaut, pour son plus grand malheur : sa malléabilité...sa grande, trop grande liberté (celle que nous donnent les instincts, les passions) est canalisable…  car il est libre un temps, le temps que les forces de coercition le réduise en esclavage en fixant un point de convergence à ses instincts.

Pourquoi les adolescents sont-ils réduits en esclavage ("servitude volontaire")? Parce qu'ils représentent un contre-pouvoir admettant pour seul maître la vie. Leur physiologie est sans doute la cause de cet état de fait.

Donc avant de conspuer les adolescents je pense :

 

1. ils sont devenus tels qu'ils sont sous l'influence prépondérante de forces hostiles 

2. ils font preuve d'un élan vital que je ne retrouverais jamais plu (ne pas transformer la nostalgie en haine)

 

Seule une société malade d’elle-même peut déprécier à ce point ses adolescents .Le travers inverse (adulation) est tout aussi malsain. L’éternel adolescent est une figure de style dont l’emploi est révélateur du travers vicié de celui qui l’emploie.

 

Ceci étant dit, l’adolescent d’aujourd’hui, dans le contexte qui est le nôtre, je n’aimerais pas être à sa place car les pressions qu’il subie me semblent démesurées, déraisonnables. Notre société, nous-mêmes, le façonnons sans cesse pour en faire cette « chose » qu’on nous conspuons et que nous sommes peut-être encore nous-mêmes … la version aigrie, pleine de ressentiments de cette « chose »…

 

ps : L'abus de Nietzsche est dangereux pour la santé.

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