Fièvre de l'actualité :
Si le peuple -du moins la majorité votante du peuple- a tort, qui a raison?
J'ai déjà évoqué ce jeux sur le poch'. Si j'écris ce billet c'est pour communiquer mon enthousiasme. J'espère que ce sera le 1er d'une (longue?) liste sur le sujet qui est vaste.
Avant de parler des règles du jeux, je vais plutôt vous communiquer "Les règles d'or du Roi" d'après Youyi Chen, traduction - interprétation : Laurent Lamôle. Cela me permettra même pour les lecteurs qui n'auraient jamais entendu parler de ce jeux, de livrer quelques éléments des règles (qui sont assez simples).
Proverbe qu'on peut s'appliquer à pas mal de jeux de stratégie : la capture au Go plus qu'aux échecs n'est pas l'essentiel. Pour ceux qui entendent parler de ce jeux pour la 1ère fois, vous avez compris qu'il y a possibilité de capturer les pierres de l'adversaire. Au passage, vous avez également compris que les pièces au Go sont des pierres (noires et blanches). Lire la suite ...
Au lu ça dans un gratuit récupéré sur le bord d'une fenêtre de cet endroit :
"Le public se fout complétement du réel. Ce qu'il attend de ses voeux : une musique en captivité et qui tourne en rond. Comme dans une cour de prison. Se sentant, à tort, incapable de faire de la musique, il n'a de cesse d'incarcérer la musique des autres.Bref, derrière tout enregistrement se cache la trahison et le ressentiment."
La nuance "à tort" à son importance. Elle montre que l'auteur à comme un peu de compassion envers ce public honni. La Musique n'est que pour les musiciens, le reste (concert, enregistrement,...) n'est que stratégie de subsistance. Dur à lire, mais au fond n'en est-il pas ainsi. L'Amour que voue l'artiste au public serait un mythe.
Article "Emporté par le vent - Entretien avec Jean-Louis Chautemps" dans le journal "Les allumés du jazz" n°25 (4ème trimestre 2009)
Ai lu aussi ça :
"La tragédie de la transmission, c'est que le médium, le CD, par exemple, se retourne contre le message et, tout en s'en réclamant, finit par le remplacer. [...] Reste que bien sûr sans médium, il n'y a plus de message." Lire la suite ...
Viens de voir ce site référencé par le quotidien électronique Rue89 et mis en ligne par ceux-là. A mourir de rire. Ne suis bien sûr pas en mesure de vérifier la pertinence de ces infos (suis pas journaliste d'investigation non plus). Lire la suite ...
Je reviens de Jordanie où j'ai passé une longue semaine, de celle qui s'écoule lentement, donnant l'impression d'une durée supérieure à ma semaine traditionnelle.
J'en profite pour livrer quelques impressions touristiques :
3 gros points d'intérêt pour le touriste :
Le site de Jerash est enchassé dans la ville Jordanienne, ce qui ne facilite pas la projection dans l'Histoire : klaxons, gazs d'échappement, sirènes de police,... Pour ceux qui ont du temps à tuer où qui sont d'authentiques fanatiques de Rome et de son Empire. Les amateurs compléterons. Se payer un guide francophone sinon ça fait ballade au milieu des ruines romaines. Lire la suite ...
Les veinards !!! y'en a qui ont le cul bordés de nouilles. Indécent une telle chance :
http://www.liberation.fr/economie/0101599451-mcdonald-s-se-retire-d-islande
J'aimerais que quelques désertions de ce type aient lieu chez nous, que ça libère un peu d'espace. Un monde sans marque, sans pub avec Séguéla en orbite autour de Mars...
Ps :
Le CNIT a La Défense a été transformé en centre commercial du 3ème millénaire : lumières d'ambiance, musique d'ambiance (Saint-Germain, etc... "easy listening"), tout est d'ambiance. Un peu attentif, j'ai également senti une petite ambiance de Mort... Etait-ce au programme? Laisse présager le jour où nous vivrons sous terre dans une nature reconstituée : levé, couché du soleil, cycle des saisons, etc...
Vous balance quelques photos prises il y a une paire d'années. Ca peut faire l'objet d'une micro expo virtuelle de photos "artistiques".
Le titre m'est venu alors que je faisais un trajet en train régionale dans un espace où bien que des traces de vie humaines soient partout perceptibles, sur la quasi totalité du voyage je n'ai rencontré âme qui vive. Juste un ciel plombé et des villages comme abandonnés des hommes... à moins qu'ils se soient tapis dans leur intérieur après s'être aperçus du grand vide laissé par l'absence de Dieu. C'est étourdis par cette nouvelle sensation instillée par le nihilisme enfin libéré de ses chaînes et prenant son envol qu'ils se sont retirés afin de livrer ce nouveau combat, cette nouvelle transcendance, reconnaissant de pouvoir à nouveau se retrouver dans la lutte. Bon, l'abus de Nietzsche est sans doute dangereux pour la santé mais pas pour celui qui ne le comprend pas. Je me contente du style. Les phrases sont tellement longues parfois qu'une fois terminées on en a oublié le début. Une petite lecture de Nietsche consiste à tenter de reconnaître certains principes exposés dans certaines situations vécues ou perçues ou fantasmées ...
Aphorisme 200 du Voyageur et son Ombre - Livre III de Humain, trop humain :
Cliquez sur une des images ci-dessous pour lancer le diaporamaQuelques portraits esquissés :
Diogène africain :
Vétu de guenilles invraissemblables qui le recouvrent de la plus extravagantes des manières, un Diogène Africain bien que je ne l'ai jamais entendu professer quelque parole que ce soit que j'aurais pu attribuer au Diogène historique. Erre dans les rues de la ville au milieu de la foule que son odeur tient à distance, une couverture revêtue comme une armure en guise de tonneau.
Robinson urbain :
Jeune Robinson tout en barbe se tenant compagnie à lui-même (*) soliloquant.
(*) La meilleure des compagnie peut-être car pour peu qu'on soit un peu conciliant envers soi-même on ne se déçoit jamais.
La déglinguée :
Femme, les cheveux peroxidés, la lèvre surmontée d'une moustache en puissance qui contribue pour une bonne part à sa laideur. Me tient des propos dont j'ai mis une demie minute à me rendre compte qu'ils étaient terriblement incohérents. J'ai cru qu'elle voulait engager la conversation. Elle se parlait à elle même, sa folie lui répondait, je ne comprenais pas sa langue. L'ai regardé dans les yeux la bouche entr'ouverte. Ai dû passé pour un imbécile.
Ce matin une compagnie aérienne low cost avait posté quelques pékins sur le parvis de La Défense, armés de megaphones pour brailler dans les oreilles des flux qui s'entrecroisent sur cette place de nul part.
Puis l'apothéose : une mongolfière se pointe et balance des billets d'avion gratuits. En dessous, l'ignoble curée : des corps avides se précipitent, se mêlent dans une ignoble orgie pour piétiner les dernières traces d'humanité qui expiraient en eux... pour récupérer un billet d'avion. Les gorets nourris par un porc.
Je n'ai pas de mots assez durs pour dire ce que je pense de cette initiative. Genre de truc qui pourraient faire basculer du côté obscur de la Force. Mieux vaut y opposer comme de l'indifférence. Aurais dû me retenir d'écrire quoique ce soit sur ce triste événement. D'un autre côté, quand on vous crache à la gueule, difficile de rester stoïque...
L'autre jour attablés à la terrasse d'un quelconque troquet parisien nous nous faisions la réflexion suivante avec le bon edhel : nous sommes bien vides, sans rien à livrer, sans réflexion du moment etc... (et ouah on s'éclate comme des petits fous). Comme c'est souvent le cas, lorsqu'on a rien à penser, nous reste au moins cette pensée paradoxale dont on se contente un moment : on pense qu'on ne pense plus. J'avais fait la remarque sur le poch' il y a quelques temps déjà (trop feignant pour retrouver le lien et vous le coller). Et bien aujourd'hui je réitère. C'est un peu une bouteille à la mer ou plutôt, dans le néant.
Pour tout vous écrire, j'ajoute pour ajouter une touche culturelle à ce non-billet, que nous évoquions entre 2 gorgées de bière le philosophe obscur, ténébreux, du fond de l'abîme qu'est Cioran qui a passé une bonne partie de sa vie à regretter d'être né. Sans qu'il est été le premier, je peux dire pour avoir lu "De l'inconvénient d'être né" (tout un programme) qu'il l'a fait avec un certain talent littéraire qui peut valoir le détour pour ceux qui s'attachent davantage à la forme qu'au fond (en l'occurence le fond pour Cioran c'est celui du cercueil). Etant une collection d'aphorismes, ça se lit très bien sur les toilettes par exemple. Lire la suite ...
Une idée subversive : prôner la régression.
Estimant que la Société se fourvoie en empruntant la direction qu'elle s'est donnée, je préconise un retour en arrière (régression) jusqu'à l'embranchement où nous pourrons alors emprunter une voie alternative.
Quelle est cette voie alternative (ça reste très personnelle comme réflexion): Lire la suite ...
Le "cut-up" c'est mêler des sources pour en tirer une nouvelle par associations souvent surprenantes. Par exemple : vous prenez 2 textes chacun coupé en 4 morceaux : morceaux 1,2,3,4 pour le 1er texte, A,B,C,D pour le second, puis vous collez 1,B,C,4 ensembles (autres combinaisons possibles bien sûr) afin d'obtenir un 3ème texte assez délirant d'où émerge parfois des idées surprenantes.
W.S Burroughs s'est livré souvent à cette activité à laquelle le peintre B.Gysin l'aurait initié.
J'ai fait l'exercice sur la base de 2 billets que j'avais publié sur le poch' : un texte sur le Doute, un autre sur le concept de photo "artistique". Le résultat brute a été retouché pour le rendre grammaticalement relativement lisible.
Voici le résultat : Lire la suite ...
Bon, je résume :
plus un aliment est cher moins il est calorique. Ca semble fou dit comme ça et pourtant c'est bien le cas d'après cette article qui traite du maïs. Le maïs le moins cher est le plus nourrissant (calorique) parcequ'il contient du sucre ajouté pour compenser son goût fadasse. Je fais mine de m'étonner mais l'on vit dans un pays où l'obésité est sur-représentée parmi les classes sociales plus modestes (les pauvres quoi). Le gros bourgeois plein de soupe, ça n'existe plus sauf en Chine mais là ils débarquent. Encore quelques décennies et ils atteindront le même niveau de décadence que par chez nous (tout de suite les grands mots). Le pauvre, lui n'a plus rien de famélique, il est gras, enfournant des aliments que certains voudraient addictifs (il faut bien fidéliser sa victime) devant une télé qui lui gave la tête à lui en faire péter les neurones. Bref, le meilleur des mondes le plus fou. En gros, on marche sur la tête par ici.
Bon, dans le souci de coller à l'actualité, une petite connerie sur la Burqa :
Une fois le saut terminé, il faut ranger le parachute ;-)