Si vous avez souffert, c'est juste que vous avez oublié que vous êtes une fleur, une feuille.
— Thich Nhat hanh
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Eloge de la Fuite en Sibérie

Portrait de fabou

La fuite est le nom que les gens ensablés dans les fondrières de l'habitude donnent à l'élan vital.
— Sylvain TESSON
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Commentaires

Portrait de fabou

A part le fait que l'image

A part le fait que l'image d'une personne ensablée dans une fondrière qui a plus à voir avec la boue me semble malheureuse, cette citation extraite du livre "Dans les forêts de Sibérie" de Sylvain Tesson m'interpelle suffisament pour que je vous la restitue.

Certains ne manqueront de se rappeler quelques réflexions inspirées par Laborit et son Eloge de la Fuite.

Dans les forêts de Sibérie est le journal tenu par l'auteur parti s'isoler 6 mois durant dans une cabane sur les bords du lac Baïkal. Tout me parle dans cette ouvrage qui mentionne tout un tas de lectures dans ma sphère culturelle : Nietszsche, Jünger, Mircea Eliade, Goethe, Mishima, les pères du désert,...

Les réflexions livrées me sont sympathiques : ré appropriation du temps, désir de mettre en conformité son mode existence avec sa pensée, "union plénière du civilisé  avec le sauvage" (Elisée RECLUS),... (3 petits points car 1/ je ne suis pas d'un naturel disére 2/ j'en suis à la page 98 de mon édition sur 267).

 

Bref, ce Sylvain a l'air d'un chic type.Il avait la boujotte, a parcouru des milliers de Km à pied, puis avec le temps, s'est faite ressentir la nécessité de l'expérience de la contemplation.

Ayant posé le livre, hier soir aux portes du sommeil m'est venue ceci :

L'hédoniste est un ascète qui s'est interdit jusqu'à l'ascèse.

 

S'agit-il de la conclusion de l'ouvrage que je vous livre avant de l'avoir lu. Vous direz ça lorsque je l'aurais terminé. Quoiqu'il en soit, me semble être la lecture idéale sous le soleil de Satan 2014.

 

Portrait de borniol

reclus en sibérie

"Des hommes que j’appelais mes amis, écrit-il dans Histoire d’une montagne, s’étaient retournés contre moi en me voyant assailli par le malheur ; l’humanité tout entière, avec ses intérêts en lutte et ses passions déchaînées, m’avait paru hideuse. Je voulais à tout prix m’échapper, soit pour mourir, soit pour retrouver dans la solitude, ma force et le calme de mon esprit. Sans trop savoir où me conduisaient mes pas, j’étais sorti de la ville bruyante, et je me dirigeais vers les grandes montagnes dont je voyais le profil denteler le bout de l’horizon".Elisée Reclus

Cet article donne envie de le lire : http://www.larevuedesressources.org/l-union-pleniere-du-civilise-avec-le...

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