Au lu ça dans un gratuit récupéré sur le bord d'une fenêtre de cet endroit :
"Le public se fout complétement du réel. Ce qu'il attend de ses voeux : une musique en captivité et qui tourne en rond. Comme dans une cour de prison. Se sentant, à tort, incapable de faire de la musique, il n'a de cesse d'incarcérer la musique des autres.Bref, derrière tout enregistrement se cache la trahison et le ressentiment."
La nuance "à tort" à son importance. Elle montre que l'auteur à comme un peu de compassion envers ce public honni. La Musique n'est que pour les musiciens, le reste (concert, enregistrement,...) n'est que stratégie de subsistance. Dur à lire, mais au fond n'en est-il pas ainsi. L'Amour que voue l'artiste au public serait un mythe.
Article "Emporté par le vent - Entretien avec Jean-Louis Chautemps" dans le journal "Les allumés du jazz" n°25 (4ème trimestre 2009)
Ai lu aussi ça :
"La tragédie de la transmission, c'est que le médium, le CD, par exemple, se retourne contre le message et, tout en s'en réclamant, finit par le remplacer. [...] Reste que bien sûr sans médium, il n'y a plus de message." Lire la suite ...