et prise de conscience nécessaire... mais pas obligatoire (il y a l'inhibition qui peut repousser l'ultime réveil de l'individu). Sens de la vie et médiocrité ? en général, on ne peut pas dire que l'on est formé sur cette question avant l'âge du milieu de la vie, ou il s'agit de donner du sens à la vie, ou pas : c'est au choix. Mais ce n'est qu'à ce moment que l'on peut avoir un début de réponse, pas avant. C'est donc une question latente en germe en chacun, qui se réveille consciemment ou pas. Mais c'est un point de vue réducteur d'y répondre sous le spectre de la jeunesse, car ce n'est pas si médiocre finalement... Finalement c'est nécessaire encore une fois, sinon il n'y aurait pas prise de conscience, et la vie ne serait qu'éternelle jeunesse flamboyante et donc médiocre... or, ce n'est pas la vie.
Mais pourquoi s'arrêter en si bon/mauvais chemin :) ? certains commencent juste leur vie une fois le zénith atteint, et la descente qui s'annonce avec un nouvel objectif ou plutôt un but qui désormais se rapproche, la mort... Autre point de vue ou il n'est plus question de flamboyer corps (surtout) et âmes de façon ridicule, a quoi bon ?. Une marche attend toujours l'autre, aussi médiocre soit-elle (mais ca c'est assez subjectif), mieux vaut regarder ou l'on marche et devant soi, sinon c'est la dégringolade assurée... peu importe le nombre et la hauteur des marches que l'on monte, du moment que l'on monte Debout ! ... Sans tentative, pas d'échec... sans échec pas de nouvelle tentative. Si trop d'échecs, résignation et fin, ou alors nouvelle tentative et voie de poch :)
L'existence devient médiocre quand on en vient à essayer de lui donner un sens. Durant la jeunesse, le sens de l'existence va de soi, il ne se formule même pas. Avec les années, par un phénomène quasi-physiologique, le sens s'estompe. Certains partent à la recherche du temps perdu ("longtemps je me suis couché de bonne heure"), d'autres à celle du sens.
Ce qu'on peut regretter de la jeunesse : insouciance, propension à s'enflammer, la nostalgie qu'elle nous lègue.
Mais pas évident que l'existence devienne médiocre quand on tente de lui donner un sens... Il y a des chances qu'elle le soit, si on la pense aujourd'hui dans le règne de l'individualisme ou l'éclatement est total (Moi je...) au point de balayer tout sens commun, devenu illusion. Donc oui, si l'individu se la ramène a lui (à moi je), elle risque de s'avérer médiocre, car sans aucun sens, mais je parlerais plutôt d'un sens commun comme dit Déleuze : « La vie n’est pas quelque chose de personnel ». Ce que l’on nomme la personne, le moi, n’est qu’une toute petite partie de soi. Et la question aujourd’hui ce serait plutôt : nous sommes liés, mais comment ? Bon c'est la situation du moment qui veut ça, et puis c'est pas perdu, c'est un cycle... Autre voie complémentaire ; récupérer la pensée du présent, et l'expérience de l'instant, car à force d'être partout, on n'est nulle part : illusion d'ubiquité
Suis pas certains que l'Existence et mon existence soient 2 choses distinctes. En concevant l'Existence comme quelque chose de générale, une idée, on projette sans doute plus de notre exstence dans cette Existence qu'on ne veut bien le croire. Des concepts comme Dieu, Existence, Amour,... sont certes pratiques parcequ'ils nous donnent les jalons d'une échelle de valeurs...ou un truc comme ça. L'heure n'est plus à la réflexion, à discerner le vrai du faux.
Commentaires
prise de conscience
le soucis c'est qu'on ne sent rend compe qu'a posteriori.
la médiocrité de l'existence n'est elle pas justement due a une jeunesse flamboyante ? (quete du paradis perdu).
milieu de la vie
et prise de conscience nécessaire... mais pas obligatoire (il y a l'inhibition qui peut repousser l'ultime réveil de l'individu). Sens de la vie et médiocrité ? en général, on ne peut pas dire que l'on est formé sur cette question avant l'âge du milieu de la vie, ou il s'agit de donner du sens à la vie, ou pas : c'est au choix. Mais ce n'est qu'à ce moment que l'on peut avoir un début de réponse, pas avant. C'est donc une question latente en germe en chacun, qui se réveille consciemment ou pas. Mais c'est un point de vue réducteur d'y répondre sous le spectre de la jeunesse, car ce n'est pas si médiocre finalement... Finalement c'est nécessaire encore une fois, sinon il n'y aurait pas prise de conscience, et la vie ne serait qu'éternelle jeunesse flamboyante et donc médiocre... or, ce n'est pas la vie.
Mais pourquoi s'arrêter en si bon/mauvais chemin :) ? certains commencent juste leur vie une fois le zénith atteint, et la descente qui s'annonce avec un nouvel objectif ou plutôt un but qui désormais se rapproche, la mort... Autre point de vue ou il n'est plus question de flamboyer corps (surtout) et âmes de façon ridicule, a quoi bon ?. Une marche attend toujours l'autre, aussi médiocre soit-elle (mais ca c'est assez subjectif), mieux vaut regarder ou l'on marche et devant soi, sinon c'est la dégringolade assurée... peu importe le nombre et la hauteur des marches que l'on monte, du moment que l'on monte Debout ! ... Sans tentative, pas d'échec... sans échec pas de nouvelle tentative. Si trop d'échecs, résignation et fin, ou alors nouvelle tentative et voie de poch :)
-- Topette
Longtemps je me suis couché de bonne heure...
L'existence devient médiocre quand on en vient à essayer de lui donner un sens. Durant la jeunesse, le sens de l'existence va de soi, il ne se formule même pas. Avec les années, par un phénomène quasi-physiologique, le sens s'estompe. Certains partent à la recherche du temps perdu ("longtemps je me suis couché de bonne heure"), d'autres à celle du sens.
Ce qu'on peut regretter de la jeunesse : insouciance, propension à s'enflammer, la nostalgie qu'elle nous lègue.
plutôt un sens commun
Mais pas évident que l'existence devienne médiocre quand on tente de lui donner un sens... Il y a des chances qu'elle le soit, si on la pense aujourd'hui dans le règne de l'individualisme ou l'éclatement est total (Moi je...) au point de balayer tout sens commun, devenu illusion. Donc oui, si l'individu se la ramène a lui (à moi je), elle risque de s'avérer médiocre, car sans aucun sens, mais je parlerais plutôt d'un sens commun comme dit Déleuze : « La vie n’est pas quelque chose de personnel ». Ce que l’on nomme la personne, le moi, n’est qu’une toute petite partie de soi. Et la question aujourd’hui ce serait plutôt : nous sommes liés, mais comment ? Bon c'est la situation du moment qui veut ça, et puis c'est pas perdu, c'est un cycle... Autre voie complémentaire ; récupérer la pensée du présent, et l'expérience de l'instant, car à force d'être partout, on n'est nulle part : illusion d'ubiquité
-- Topette
Existence ou existence
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