Je ne sais pas si Shakespeare aurait utilisé les mêmes mots aujourd'hui. J'aurais plutôt tendance à utiliser les termes cinglés ou fous plutôt qu'idiots pour définir ceux qui nous gouvernent (je parle autant des financiers que des politiques ou de tout hommes faisant la pluie et le beau temps). Autant, il pouvait être imaginable de savoir qui s'en foutait plein les fouilles il y a quelques années, ou de voir qui était responsable de la mise en œuvre des règles de dérégulation du marché, mais aujourd'hui tout est devenu beaucoup plus complexe. Et dans cette complexité et immédiateté, je pense qu'on a plutôt affaire à des cinglés, qui réagissent plutôt qu'autre chose et qui s'enfoncent à chaque un peu plus qu'ils agissent, comme quelqu'un qui se débat pris de panique.. . A vouloir s'en sortir a tout prix avec le propre jeu et les règles et principe du capitalisme actuel, les gouvernement ne réussissent a rien d'autre qu'a s'enfoncer à chaque fois un peu plus encore... Alors imaginer des leviers nationaux pour agir sur quelque chose qui prend sa source nulle-part et partout à la fois, c'est être rêveur et pisser dans un violon. L'inde et la Chine doivent se marrer lorsqu'on tente de leur faire la morale, tout en se tirant soi-même des balles dans le pieds (épisode de la taxe carbone). Il n y a guère qu'au niveau européen que nos vieux gouvernements pourrait réussir à construire quelque chose ou une vision commune, mais on en est loin... tellement affairés à réagir aux moindres faits et gestes du marché pour finir par jouer le même jeu. Alors il ne reste plus grand chose ou quelques débats peu intéressant à se mettre sous la dent au niveau national, mais là encore, c'est pitoyable... On entend à longueur de journée des pseudo expert économistes qui se focalisent ou ne développent que des arguments uniquement en réaction à ces effets pour mieux nous convaincre que si on les appliquait de manière aveugle, alors on serait plus compétitif... grosso modo. Puis quant au débat du jour sur les retraites, peu importe de savoir quand quitter un travail si on a un mal fou déjà a en trouver un et a le préserver.
Pour revenir à cette complexité et immédiatement de la globalisation, il est intéressant de faire le parallèle avec Internet ou il n'y a également aucun centre ni autorité. C'est le paradigme de nos sociétés modernes démocratiques ou tout individu peut désormais faire entendre sa propre voix, un anonyme de diffuser des dessins et caricatures qui choquent et attisent la haine d'autres individus à l'autre bout du monde. Force est de constater qu il n y a plus de contrôle possible, ni même de pouvoir. A tous vouloir la liberté que nos démocraties imposent, et a vouloir continuer a les respecter en respectant le choix de certains de s'en mettre pleins les fouilles qui en "forcent" d'autres a consommer librement de façon effrénée, on en arrive au point ou plus personne n'a de pouvoir sur l'autre. C'est comme si l'on était à un point d'inflexion, et nous passons de la verticalité à l'horizontalité et l'égalité qui apporte également son lot d'inconvénients. Anarchie globalisée avec au centre Internet ou le meilleur côtoie le pire.
Comme je voudrais pas être trop pessimiste quand même, je préfère rester optimiste et regarder ce que l'intelligence collective est capable de produire grâce à Internet. Je préfère donc regarder du coté du collectif ou du local, mais c'est encore tout un programme utopique.
"[...]Personne n'est plus conservateur que les gens qui vous disent que le monde moderne est atteint d'anxiété ou de schizophrénie. C'est en fait une manière habile d'exclure certaines personnes ou certains schémas de comportement... Si vous deviez me pousser à l'extrême, je dirais que notre société est atteinte d'une maladie vraiment très curieuse, très paradoxale, dont nous n'avons pas encore découvert le nom ; et cette maladie mentale a un symptôme très curieux, qui est le symptôme même qui a provoqué la maladie mentale. Voilà"
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cinglés plutôt qu'idiots
Je ne sais pas si Shakespeare aurait utilisé les mêmes mots aujourd'hui. J'aurais plutôt tendance à utiliser les termes cinglés ou fous plutôt qu'idiots pour définir ceux qui nous gouvernent (je parle autant des financiers que des politiques ou de tout hommes faisant la pluie et le beau temps). Autant, il pouvait être imaginable de savoir qui s'en foutait plein les fouilles il y a quelques années, ou de voir qui était responsable de la mise en œuvre des règles de dérégulation du marché, mais aujourd'hui tout est devenu beaucoup plus complexe. Et dans cette complexité et immédiateté, je pense qu'on a plutôt affaire à des cinglés, qui réagissent plutôt qu'autre chose et qui s'enfoncent à chaque un peu plus qu'ils agissent, comme quelqu'un qui se débat pris de panique.. .
A vouloir s'en sortir a tout prix avec le propre jeu et les règles et principe du capitalisme actuel, les gouvernement ne réussissent a rien d'autre qu'a s'enfoncer à chaque fois un peu plus encore... Alors imaginer des leviers nationaux pour agir sur quelque chose qui prend sa source nulle-part et partout à la fois, c'est être rêveur et pisser dans un violon. L'inde et la Chine doivent se marrer lorsqu'on tente de leur faire la morale, tout en se tirant soi-même des balles dans le pieds (épisode de la taxe carbone). Il n y a guère qu'au niveau européen que nos vieux gouvernements pourrait réussir à construire quelque chose ou une vision commune, mais on en est loin... tellement affairés à réagir aux moindres faits et gestes du marché pour finir par jouer le même jeu.
Alors il ne reste plus grand chose ou quelques débats peu intéressant à se mettre sous la dent au niveau national, mais là encore, c'est pitoyable... On entend à longueur de journée des pseudo expert économistes qui se focalisent ou ne développent que des arguments uniquement en réaction à ces effets pour mieux nous convaincre que si on les appliquait de manière aveugle, alors on serait plus compétitif... grosso modo. Puis quant au débat du jour sur les retraites, peu importe de savoir quand quitter un travail si on a un mal fou déjà a en trouver un et a le préserver.
Pour revenir à cette complexité et immédiatement de la globalisation, il est intéressant de faire le parallèle avec Internet ou il n'y a également aucun centre ni autorité. C'est le paradigme de nos sociétés modernes démocratiques ou tout individu peut désormais faire entendre sa propre voix, un anonyme de diffuser des dessins et caricatures qui choquent et attisent la haine d'autres individus à l'autre bout du monde. Force est de constater qu il n y a plus de contrôle possible, ni même de pouvoir. A tous vouloir la liberté que nos démocraties imposent, et a vouloir continuer a les respecter en respectant le choix de certains de s'en mettre pleins les fouilles qui en "forcent" d'autres a consommer librement de façon effrénée, on en arrive au point ou plus personne n'a de pouvoir sur l'autre. C'est comme si l'on était à un point d'inflexion, et nous passons de la verticalité à l'horizontalité et l'égalité qui apporte également son lot d'inconvénients.
Anarchie globalisée avec au centre Internet ou le meilleur côtoie le pire.
Comme je voudrais pas être trop pessimiste quand même, je préfère rester optimiste et regarder ce que l'intelligence collective est capable de produire grâce à Internet. Je préfère donc regarder du coté du collectif ou du local, mais c'est encore tout un programme utopique.
Tout cela est à rapprocher de ce que Deleuze pensait: la schizophrénnie comme avenir du Capitalisme
ou bien de ce que Foucault disait :
"[...]Personne n'est plus conservateur que les gens qui vous disent que le monde moderne est atteint d'anxiété ou de schizophrénie. C'est en fait une manière habile d'exclure certaines personnes ou certains schémas de comportement... Si vous deviez me pousser à l'extrême, je dirais que notre société est atteinte d'une maladie vraiment très curieuse, très paradoxale, dont nous n'avons pas encore découvert le nom ; et cette maladie mentale a un symptôme très curieux, qui est le symptôme même qui a provoqué la maladie mentale. Voilà"
-- Topette
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