"le cerveau est plein de fentes, et que ca saute et que ca saute dans un regime probabilitiste, qu'il y a des rapports de probabilité entre deux  enchainements" (3'00)

"tantot on comprend, tantot on compend pas"; on est toujours à la pointe de son ignorance" (11'50).

S'il y a des pensées qu'on ne comprend pas (souvent les siennes) franchement, c'est un pur bonheur le passage au hasard sur deleuze. "ca marche" (12'35)

je reviens de comité de scientifiques, des gens que je quilifierais de savants, soirée "social event". (la faute de frappe me pas écrire eventé).et j'entends: "on n'a pas besoin de savoir grand chose" (14'55)

pour cotoyer quelques minutes et parfois plus ,de personnes "scientifiques", j'ai l'impresison que tout se termine dans la probabilité, en effet black swan  (le signe noir n'existe pas tant qu'on ne l'a pas vu) et statistiques. quelque soit le domaine. la science se termine par les stats: quand on ne sait plus on peut toujours évaluer.

dans ces rencontres de scientifiques (gestion et design de systemes complexes, ca pête): on se rend compte (où rencontre) que pour parler se securité informatique, on te montre une image de nuée d'oiseaux, que pour parler d'aéronautique on parle de pyramide egyptienne, et que pour parler de chaos, un te trace une courbe qui ressemble à une aile de papillon, qui trace une situation convergente (courbe convergente de la 1ere et aile, une situation d'écart eloigne du centre et recrée une 2eme aile): l'effet papillon visualisé !!!

on y apprend que pour parer l'accident, il faut detecter le processus de dégradation des conditions. (détecte le 1er probleme, et tu verras que le second n'est pas loin). théorie de l'emmerdement maximum. déja appris sur un bateau. mais je ne suis pas encore assez attentif. le seul truc est de détecter rapidement la situation de dégradation.

bref, je trippe plus sur poch à 1h20 qu'à un comité de petites références du monde des sciences de la modélisation de systèmes. c te blague!!

petit bemol au discours de deleuze sur l'informatique (après tout, il est possible de se permettre, et il est important de situer la discussion à la limite de sa connaissance). dans la série on ne crée pas son monde autour des mathématiques, (dixit deleuze) elle décrivent assez bien la représentation du monde. et l'informatique n'est qu'une tentative de cette représentation possible d'un point de vue accessible (plus ou moins)  à la compréhension et à la perseption (visuelle souvent).

la biologie et science du cerveau y fond appel, mais si ce n'est que transitoirement:

pour se débarraser de la conclusion: que peut le corps ?

pour rester moins muet devant une communauté de savant peut être faut il une couche de théorie du langage ?