« la peur ne peut se passer de l'espoir et l'espoir de la peur »
— Spinoza
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Temps et Espace modernes

Portrait de fabou

L'inconfort spirituel est-il compensé par le confort matériel dans lequel nous sommes plongés ?
— L'homme de l'espace et des temps modernes
Avis de poch
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Commentaires

Portrait de borniol

confortablement assis a tapoter

Bonne question vient tout droit de l'espace mais à temps. A priori je dirais oui, sauf pour celui en ayant pris conscience, ou tout peut s'aggraver voir le sauver... le menant parfois à sa révolution spirituelle ne pouvant déclencher l'autre révolution, celle de la société de confort dans laquelle il vit. Sinon pour celui n'en ayant pas pleinement conscience, il s'agit de petites adaptations invisibles et mécanismes comportementaux de survie dans la soumission et la consommation, ll'inhibition de l'action, la lutte ou la fuite ?

A l'inverse le confort spirituel ne fait-il pas oublier que l'on est assis à même le sol depuis plusieurs heures, dans une position qui pourrait devenir inconfortable ?

Tiens, j'en profite pour botter en touche et changer de sujet, car même si la question n'a pas pour objet la soumission à l'autorité, mais plutôt à celle des valeurs, et comment qu'on s'en dépatouille... je vous conseille le très bon film d'Henri Verneuil : I comme Icare, (dispo dans l'espace de poch), relatant entre autre les expériences de Milgram, la manipulation, le complot et les affaires de grands. commentaire plus adapté aux billets sur Laborit ou de mon oncle d'amérique mais bon...

 

 

Portrait de fabou

Talking about revolution

Tout part de l'individu. Avant de faire une quelconque révolution de masse il y a nécessité d'une révolution personnelle car une somme d'individus ayant en eux changer de paradigme garantie la pérénnité d'un changement plus global. De l'intérieur vers l'extérieur. Je pourrais évoquer ici la nécessité ou non d'une rupture abrupte et radicale... Ce qui me semble à titre personnel nécessaire est mon changement de référentiel, de paradigme, la nécessité de combler ce vide que ne remplissent pas les aspirations dégénérantes de ma réalité. En passer par un certain détachement. Une fois qu'on se tient droit dans ses bottes et pour peu qu'on soit enclin à ce genre d'exercice il est temps de se lancer à la recherche d'affinités électives, avant cela reste stérile.

Celui qui se "soumet à la consommation" atteindra le mur qu'il s'est fixé pour but inconscient (Mon Oncle d'Amérique ... si mes souvenirs sont exacts).

On ne chasse pas certe l'inconfort matériel par le confort spirituel mais peut-on se priver de cet inconfort, n'est-il pas constitutif de notre être, ne nous permet-t-il pas la survie par les réactions qu'il provoque? C'est sans doute le moteur de l'existence. Avoir pour but la suppression de l'inconfort c'est comme chercher l'immortalité physique : contre-nature et contre-productif. Cet objectif ne peut être que "local" et non "global", ne peut être une fin en soi (ben pourquoi?). Accepter la finitude de l'Homme, la sublimer dans la transcendance ou l'immanence (suivant les Ecoles), c'est l'attitude juste à mon sens. (Limbo, là aussi si ma mémoire est exacte).

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