Alors : voila le genre de billet sans fin et sans intéret:
pour le moment pas de titre, pas de but précis.
plus une sorte de compte rendu. compte rendu de l'étape puisque c'est bientot le tour de france.
compte rendu de l'étape dans la grande boucle.
l'idée étant: essayer d'avoir un jugement le plus objectif possible sur la psychanalyse.
c'est a dire connaitre un peu le sujet. pour finir sur une capacité a lire l'anti-oedipe de deleuze.
(et pourquoi pas comprendre un jour cette fameuse phrase: la schizophrénie est l'avenir du capitalisme mais ca, meme si j'en ai une petite idée, c'est pas pour le moment). et essayer de déméler le vrai du faux dans les théories de psychanalyses.
bref: apres qq lectures, et vidéo sur le sujet. peut être pas une révolution comme peut l'être la lecture/l'ecoute de deleuze sur spino)
mais une approche interessante en tout ca puisque a cheval entre philo, science, mystiques, etc. et qui reprend tous ces thèmes.
sans interet parce que ca va renvoyer a wikipédia a tout bout de champ.
pour essayer de structurer ce bordel, peut être que le mieux est la chronologie:
la psychanalyse serait une interrogation du soi meme. d'abord lié aux hystériques du XIX eme siècle, (qui étaient calmées par hypnoses, ce n'etait donc pas une maladie dégénératives, mais bien une maladie nerveuse comme une autre).
bcp d'hytérique à l'époque: du a la condition de la femme dans les sociétés européenne (et autrichiennes):
les femmes etaient condamnée a vivre ce que leur mère avaient vécus (mariage forcé, role limité dans la société et dans le couple, etc.)
pauvre vie des bourgeoises de l'époque.
mais le simple fait d'écouter ce que ces femmes avaient a dire, était déja un grand pas. (ce qui me rappelle une expérience sur l'augmentation de la production dans une usine: pour connaitre l'influence de la lumiere sur la cadence, on faisait varier la lumiere et on regardait si la production augmentait, et si les gens étaient contents. la production augmentait en fonction de la luminosité (jusqu'a l'éblouissement), ils se sont dit on va faire l'inverse, on va la baisser et la prod augmentait toujours, les gens était content de bosser dans le noir. la conclusion a été, ce qui compte c'est demander l'avis des gens). se sentir écouter, c'est déja bien et ca rend heureux (et productif)
freud voulait devenir neurologue.
wilhem Fliess entretien une correspondance avec freud et pendant cette correspondance, nait la psychanalyse.
(Fliess, joue le role - sans le savoir d'un psychanalyste) puisque Freud lui décrit ses émotions qu'il essaie d'analyser lui meme. (cf
analyse d'un blog).
Freud parle donc de transfert positif (les patientes tombent amoureuses de l'analyste, mais il n'est qu'un substitut d'une personne de l'entourage de la patiente) et il sort les notions de libido pour le désir et refoulement,element dont on ne veux rien savoir.
mais dans l'inconscient, rien n'est oublié.
reves, actes manqués, labsus, oublis: tout à signification:
"qui parle en moi ?" dit freud.
karl kraus: adversaire de la psychanalyse dit:
"le psychanalyse invente les maladies qu'elle pretend guerir".
adversaire aussi du féminisme (psychanalyse= épanouissement des femmes = fin des valeurs viriles)
sortie du patiarcat. (particulierement en autriche)
a l'époque, philo sur le sujet conscient et klint
Freud fonde la société des mercredis (ils se réunissent, fument des "cigares" et boivent le "thé": un pochpowow quoi) se pose les questions sur qu'est ce que l'homme apres la mort de dieu (comme Nietzsche, Marx) (en particulier quel est l'avenir des juifs "des lumieres")
La psychanalyse serait la 3eme blessure narcissique de l'homme:
1ere Copernic : c'est pas le soleil qui tourne autour de la terre.
2eme Darwin: on est que des singes.
3eme Freud : on n'est pas maitre de son inconscient.
(4eme: Pochpower: on est aussi con que du plancton).
Il y aurait dans la psychanalyse, une base initiatique: un peu en dehors de la raison.
il y a expérience de l'inconscient.
Il y a ceux qui ont compris la psy et ceux qui ne l'ont pas compris: rupture dans la 1ere partie du 20eme siècle.
(cf
la découverte ou l'ignorance.)
en gros, la psychanalyse dérange un peu parce que c'est crée par des juifs et en plus ca tourne autour du sexe. je comprends facilement que ca pertube bien a l'époque.
la psychanalyse est percue:
- en Europe comme conquete de soi meme: tragique de soi face a l'inconscient
- aux US: idéologie du bonheur (réussite matériel, bonheur conjugal)
freud aime la tragédie et ramène l'homme comme étant personnage de sa propre tragédie (hamlet, oedipe) et avait une volonté de conquete (en gros de dominer et de mettre son nom dans l'histoire). Il est fasciné par la mort et le sexe et est completement inculte en matière de philosophie (d'apres Jung) mais il a la volonté de creation.
pour freud entre 3 et 5 ans: apparait le complexe d'oedipe. conflit avec le parent du meme sexe.
les ecrivains et artistes ont des intuitions qu'ils n'ont pas a justifier. un médecin le doit.
mais la psychanalyse n'est pas une science.
les Règles de l'analyse
Jones: coureur de jupon, s'envoit ses patientes.
Freud défini les règles de l'analyse
(pas de rapport avec le patient : pas de lien famillial, pas de cadeau, pas de contact physique, psychanalyste en retrait, patient a l'aise.) on n'est pas loin de confesse.
par contre, apres avoir edicté les règles (en preuve de volonté de dominer): il analyse sa fille et explique pourquoi il ne veut pas que sa fille se marie!
ferenzi (psychiatre)
tombe amoureux d'une patiente et de sa fille qu'il a aussi en analyse.
mais lors de son analyse avec freud: freud lui dit: c'est juste un transfert, il ne faut pas.ferenzi accepte et dit: "l'analyse m'a normalisé"
ferenzi : inventivité clinique (permet le contact, cadeau, etc avec le patient)
la 1eme guerre mondiale a eu bcp d'influence aussi sur cette pensée:
Freud ecrit 2 bouquins phare: le moi et le ca, et par dela le principe du plaisir
idée: pulsion destructrice a l'origine (on nait mauvais) la civilisation réprime les pulsions mauvaises.
l'être humain en veut a cette civilisation.
la barbarie va de soit. et l'homme doit réprimer ses pulsions pour être civilisé (beau programme).
mais freud est du coté de la liberté et du coté créatif de l'homme. l'inconscient produit des oeuvres.
Freud ne montre pas de différence radicale entre le normal et le pathologique.
Il n'y a pas de psychanalystes dans les dictatures.
voila un peu de contexte des prochains billets...
Commentaires
psychopathologie de la vie quotidienne 0.0
Beau billet! Ca part dans tous les sens et pourtant ça trace une route. De l'hypertexte auto-référent.
La 4ème blessure narcissique fait mal. Petit plancton tout con dont la complexité n'est pas à même de justifier sa connerie. C'est pas sur le plancton que je vais chialer (même si j'aime le plancton et qu'à ce titre, tout ce qui le déprécie me cause du chagrin) c'est sur l'homme qui, bien plus complexe arrive à peine au même niveau de connerie que le micro-organisme aquatique dont se nourrissent des cétacés de plusieurs tonnes. Le père Teilhard doit s'en retourner dans sa tombe.
Pour Freud et les psy... ben les seules notions sérieuses que j'ai sur le sujet au-delà des quelques éléments qui me sont rentrés dans le crâne bien malgré moi (quoique, l'inconscient était peut être tapi en embuscade à l'affut d'idées qui relateraient son existence?) proviennent de ce billet de poch'. Je n'apporterais pas ma contribution à ce vaste sujet, du moins dans l'immédiat parceque comme dit l'adage ou le proverbe ou la sagesse populaire : "quand on a rien à dire on ferme sa gueule"... ce que je m'efforce de mettre en pratique depuis quelques minutes mais s'en y parvenir.
Me souviens à l'époque, je m'étais procuré le bouquin "Psychopathologie de la vie quotidienne" de Sigmung. Le titre me bottait, je devais me sentir concerner. Sur l'arrière de la couverture que je viens de relire :
"La vie banale de chaque jour n'est-elle pas aux antipodes des troubles psychiques? Freud détruit cette illusion car, entre le normal et le pathologique, il n'existe pas de frontières étanches."
Je sentais bien à l'époque, plongé dans la foule d'un super-marché ou parcourant les rues de la ville qu'il y avait quelque chose de pas normal. Ca respirait pas la santé. Il y avait quelque chose de subtilement vicié. Freud me disait que tout le monde était dingue, que j'étais dingue, que nous étions tous derrière notre apparente normalité, des cas pathologiques, certe légers pour la grande majorité mais pathologiques tout de même. Je comprenais mieux maintenant la société, ma société. Je suis rassuré : les masses urbaines affairées étaient devenues malades, ça allait tout de suite mieux.
salam
Intéressant +1. Mais justement où on en est aujourd'hui sur les théories freudiennes ? Ses théories ont été pal mal remises en question ces derniers temps non ?
Perso moi je suis (humblement) d'accord avec cette idée :
"pulsion destructrice a l'origine (on nait mauvais) la civilisation réprime les pulsions mauvaises.
l'être humain en veut a cette civilisation."
Env. 15000 ans d'histoire et toujours des frontières. L'instinct de conquête pour leader universel, avec la notion de propriété et d'appartenance comme instrument.
La paix dans le monde comme la paix en nous n'existe pas.
L'homme serait, selon la psychanalyse, incapable de s'extraire de ses pulsions, toutes reliées (de près ou de loin...) au sexe et à l'instinct de reproduction. Ca se tient...
Ce qui implique une limite structurelle à notre progrès.
Mais est-ce que ça veut dire que, victimes de notre inconscient, nous sommes tous condamnés à reproduire les mêmes schémas, peu importe notre nombre ou la nature de nos organisations ? Devons-nous nous contenter d'être heureux individuellement et malheureux collectivement ?
D'ailleurs où s'arrête notre collectif ?
Bienvenue chez les poch'
Que les pulsions primaires de l'homme (et de la femme;-) ) soient "bonnes" ou "mauvaises" c'est une question qu'à titre personnel je n'ai pas tranchée. J'aurais tendance à date à ne pas émettre un jugement d'ordre moral sur ce point (ce qui peut être dangereux j'en conviens) : en effet je ne pense pas que la nature en elle-même soit ni bonne ni mauvaise. Je comprends qu'on puisse être troublé par l'apparente cruauté de cette nature. J'ai un exempe en tête : celui de la chatte du foyer qui s'est mise à chasser sa fille malade... Un instinct plus fort s'est exprimé au détriment d'un autre : celui de la survie qui justifie bien des moyens.
La pulsion destructrice de l'humanité ne l'aura menée qu'à proliférer à la surface du globe ("proliférer", ça fait un peu parasite). Je ne pense pas que cette pulsion soit la pulsion originelle...Ce que réprime la civilisation ce sont les pulsions "inférieures", celles qui n'ont pas réussi à se hisser au sommet de la hiérarchie et qui parcequ'incomplétement inféodées aux pulsions dominantes ont des vélléités de rébellion.
"L'homme serait, selon la psychanalyse, incapable de s'extraire de ses pulsions, toutes reliées (de près ou de loin...) au sexe et à l'instinct de reproduction." :
L'homme est pulsions ou plutôt hiérarchie de pulsions. Je préfére imaginer non pas un homme a-pulsionnel mais un homme dominé, dominant une hiérarchie de pulsions autre. Renversement des valeurs...
Bien que tenter par la voie du dénigrement du corps, de la pulsion, de la sexualité, des bas instincts, etc... J'en suis revenu, il y a peu. Ce dénigrement est je pense un passage obliger (terminus pour certains). Ce qui déprécie l'homme ce sont les valeurs originelles qu'il s'est incorporées. Les religions ont induit irrésistiblement une telle incorporation.
En passant, sur le fait que l'humanité se soit partagé le globe en zones délimitées par des frontières... Actualisation de la notion "naturelle" de territoire.
Pour conclure tout ce melli mello de remarques en vrac :
Bien qu'on puisse regretter ce que nous sommes on ne s'interdira pas d'imaginer l'autre qu'on pourrait être. C'est ce travail sur nous-même individuellement (et par extension collectivement) qui fera que nous deviendrons pires ou meilleurs. L'espoir est de mise même "si l'aventure humaine devait échouer" (ThéodoreMonod).
Bienvenu chez les poch'.
dans la série, le sujet part en couille
pour tester l'incorporation de musique Deezer et souhaiter la bienvenue:
Découvrez Jackie Mittoo!
excellent ce truc. facile de faire des billets musicaux maintenant.
dis'y à deezer ... à dix heure (je suis hilarant...vraiment)
complément
Pas mal, même si le son n'est pas de très bonne qualité.. Jackie Mitoo nous en fera découvrir
Pour extrapoler, je pense que tu peux insérer (et dans les commentaires ou billets) n'importe quel type d'objet (player, video audio, slideshow, slideshare,....) bref tout ce qui se partage et est exportable (embedded) depuis des sites ou du trouve du code à copier/coller du style :
<object>....</object>
Pour cela, dans le mode graphique de l'éditeur texte, il faut passer en mode HTML (ptit boutton) et y faire son copier/coller, puis update .
C'est ce que j'ai ajouté comme fonctionnalité aux vidéos de poch qui peuvent désormais se retrouver sur d'autres sites. Il faudrait aussi que je la rajoute sur les billets audio...
-- Topette
Merci pour la bienvenue
Jackie Mittoo était le "keyboardiste" des Skatalites à leur début. Après leur séparation il a entamé une carrière solo, réalisant plusieurs albums uniquement composés d'instrumentals. Incluant un LP que j'adore 'Showcase', dont voici un extrait 'Merry Go round'. Un espèce de mix entre reggae et jazz, que l'on pourrait classer dans le genre rocksteady.
Découvrez Jackie Mittoo!
Par contre j'ai un pb avec mon password, j'arrive pas à me connecter, je suis obligé d'en demander un nouveau à chaque fois :(
mot de passe
Essaie de modifier ton pseudo en remplacant l'espace par un - Jackie-Mitoo, c est peut être l'origine du problème et vide le cache de ton navigateur
-- Topette
Allons-y pour une citation du vieux Nietzsche
" Depuis trop longtemps la terre est un asile de fous ! "
F.Nietzsche ( Généalogie de la morale )
Bon, ça mériterait d'être replongé dans son contexte mais on s'en passera pour l'instant...
les domaines de la civilisation humaine
Toujours du même auteur, extrait du même ouvrage ... ( si ça continue je n'écrirais plus rien de personnel, je deviendrais un simple copiste... Ne le suis-je pas déjà? ) :
"Qui, pour flairer, ne dispose pas seulement de son nez mais encore de ses yeux et de ses oreilles, sent aujourd'hui presque partout, où qu'il aille, comme un relent d'asile d'aliénés et d'hôpital,_ je parle bien entendu, des domaines de la civilisation humaine, de toute espèce d' "Europe" qui finalement existe sur terre."
bientot en BD
bientot un BD de Cmax faite avec Onfray
la source avec le détail sur le blog du dessinateur:
http://cmax.20six.fr/cmax/art/136046835/Signe-Edit-typo-
et sur son site, j'y ai trouvé: sur les traces de Nietzsche diffusé par le dessinateur sur daily motion
Sur les traces de Nietzsche
envoyé par cmaxbd
Nietszche en poster dans ma chambre (avec le Che)
Doute que le média BD soit bien adapté à la compréhension, l'assimilation du message nietzschéen (les livres de l'auteur le sont-ils également?). A voir : ne rien s'interdire a priori...
Ai un bon ouvrage qui permet de lire d'un oeil limpide et dés-embué le moustachu :
"La philosophie de l'esprit libre : Introduction à Nietzsche"
L'un des freins à la compréhension reste les références à son temps ainsi qu'aux penseurs de l'antiquité. Donc un bon bagage "culturel" semble nécessaire afin de profiter pleinement du message.
Le Che le film
Esthétique mais insipide
J'ai lu la BD. Esthétique mais insipide. Quand on a lu le philosophe et q'une BD s'attaque au personnage, on s'attend à de la Grandeur, du Tragique, du Dyonisiaque... on ne trouve qu'un bouillon sans saveur. Quelques évocations du contenu de l'oeuvre, de loin.
Les dessins sont beaux, du moins à mon goût.
neurobiologie
dans la série bookmark:
et en attendant psychédhelique 2.0 (changement de version parce que depuis le temps, changement d'opinion sur le sujet)
par exemple, j'ai appris recemment qu'on pourrait soigner la schyzophrénie (liée à un non développement de connexions neuronales) par la mise en place d'electrode permettant de rétablir ses connexions.. les debuts de la cybernétique).
2 sources d'info à creuser:
"Qu'est-ce qui nous fait penser?" par jean-pierre Changeux
avec des conf a l'UTLS : http://www.canalu.tv/smilesearch/search?r=changeux&t=&st=&n= dont une qui s'apelle: les universaux de la pensée. ...
vaste programme
bordel de merde.
Poster un nouveau commentaire