«Les mots servent à exprimer les idées ; quand l'idée est saisie, oubliez les mots.»
— Tchouang-Tseu
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Lapsus

Commentaires

Portrait de fabou

un peu d'explication

Bon, c'est la rentrée (ça fait déjà pas mal de temps que c'est la rentrée mais mieux vaut tard que jamais). Je m'aperçois que je n'ai pas écrit quoique ce soit sur cet excellent site depuis ... je ne sais plus. C'est pas que je ne voulais pas, c'est que je ne pouvais pas : je n'avais rien en tête qui puisse susciter la moindre lueur d'intérêt auprès de n'importe qui. Ma dernière participation est un peu à l'image du désert mental qui m'habite : aride, pas très excitante, on ne sait pas où je veux en venir...

Afin de lever cette dernière indétermination, je vais me commenter (comme j'en ai l'habitude - c'est d'ailleurs un bon exercice de revenir sur sa pensée, c'est un peu comme jouer aux échecs contre soi-même).

Voici :

Donc "l'âme descend du singe." ... Certains chrétiens ont du mal à faire le lien entre la science et leur foi. Une affirmation telle que "l'homme descend du singe" leur est insurportable parcequ'ils n'ont pas réussi à faire la synthèse entre leur croyance et ce que la science a découvert. De plus, chez les chrétiens les animaux n'ont pas d'âme et donc dire "l'âme descend du singe" c'est une double provocation à leur égard car ce lapsus volontaire mêle en une phrase 2 affirmations qu'ils rejettent.

Voilà le fin mot de l'histoire.

ciao les poch', du moins ceux qui restent.

ps :

j'ai lu un livre d'un certain E.Psicharri. Le titre "Les voix qui crient dans le désert".

Portrait de borniol

Imagination, préjugés et croyance selon Spinoza

J'aurais pu mettre ce commentaire à plusieurs billets (le pouvoir de l'imagination, de l'eau de Dieu.,)  mais comme j'ai particulièrement bien aimé ton lapsus subversif  (et on ne dit jamais ça par hasard),  au moment de la visite du Pape en France, alors c'est ici que je réponds :)

Fabou, tu vises juste quand tu dis : "Certains chrétiens ont du mal à faire le lien entre la science et leur foi" et s'il faut en rechercher le pourquoi, Spinoza (encore lui, normal ce sont mes lectures du moment) nous dit à sa manière ce qu'il en est  dans son appendice I (De dieu) de l'éthique et de façon détaillée dans son traité théologico-politique, ou il fait une critique de la religion par l'étude des écritures (car c'est pour lui par la que doit commencer la recherche du "vrai bien"). Mais ce n'est pas une critique de la religion pour afficher ces méfaits, mais plutôt une analyse rationnelle de ce qu'est la religion : des croyances des hommes : ces croyances étant pour lui le résultat d'une part de l'imagination et des préjugés des hommes qui devenus superstition,  et de ce qu'ils se croient libres et ignorent les causes finales de toutes choses, considèrent toutes les choses naturelles comme des moyens pour leur utilité propre...

Spinoza démontrera que la Nature n'a aucune fin qui lui soit d'avance fixée et que toutes les causes finales ne sont que des fictions humaines. Il dénonce la religion comme morale, comme système de jugement. 

Dans sa thérorie de la connaissance, il n'y a jamais d'autonomie du jugement .. le jugement n'est jamais que la conséquence et le développement d'une idée.. c'est pas la manière dont vous êtes jugé.. quoique vous fassiez, c'est toujours vous qui vous jugez vous-mêm, par quoi ? par les affects qui viennent remplir votre mode d'existence. Ce qui vous juge, c'est la nature de vos tristesses et de vos joies...Il nous conseille de nous méfier notamment lu tyran, du prêtre et de l'esclave  qui asservissent les gens, en répandant  ces affects de tristesse, superstition, crainte et espoir. (voir les cours de Gilles Deleuze en bas).

Donc voici quelques extraits de son appendice I de l'éthique, mais le mieux est de le lire,en entier ca ne fait que quelques pages (http://fr.wikisource.org/wiki/L’Éthique_-_Partie_I#Appendice). Les appendices, sont je trouve très importants et un très bon point de départ pour comprendre la motivation de Spinoza dans ce démonstrations qui suivent dans chaque livre de l'Ethique. C'est un peu long à lire, mais toutes les idées sont importantes. 

Extraits Appendice I - Ethique : De Dieu

[...] J'ai pensé qu'il valait la peine de soumettre ici ces préjugés à l'examen de la raison. D'ailleurs tous les préjugés que j'entreprends de signaler ici dépendent d'un seul : les hommes supposent communément que toutes les choses naturellles agissent, comme eux-mêmes, en vue d'une fin, et bien plus, ils considèrent comme certain que Dieu lui-même dispose tout en vue d'une certaine fin, car ils disent que Dieu a fait toutes choses en vue de l'homme, mais il a fait l'homme pour en recevoir un culte. [...] Tous les hommes naissent ignorants des causes des choses, et tous on envie de rechercher ce qui leur est utile, ce dont ils ont conscience....d'ou il suit, que les hommes se croient libres parce qu'ils ont conscience de leurs volitions et de leur appétit, et qu'ils ne pensent pas, même en rêve, aux causes qui les disposent à désirer et à vouloir, parce qu'ils les ignorent. Les hommes agissent toujours en vue d'une fin, c'est à dire en vue de l'utile qu'ils désirent; d'où il résulte qu'ils ne cherchent jamais à savoir que les causes finales des choses une fois achevées , et que, dès qu'ils en ont connaissance, ils trouvent le repos, car alors ils n'ont plus aucune raison de douter. S'ils ne peuvent avoir connaissance de ces causes par autrui, il ne leur reste qu'à se retourner vers eux-mêmes et à réflechir aux fins qui les déterminent d'habitude à des actions semblables, et à juger ainsi nécessairement, d'après leur naturel propre, celui d'autrui. [...] alors ils cherchent des moyens en eux-mêmes et hors d'eux-mêmes qui leur servent excellement à se procurer ce qui leur est utile (les yeux pour voir, les dents pour mâcher, les herbes et les animaux pour s'alimenter, le soleil pour s'éclairer, la mer pour nourrir les poissons...)Ils finissent donc par considérer toutes les choses naturelles comme des moyens pour leur utilité propre. 

[...] Et comme ils savent que ces moyens, ils les ont trouvés, mais ne se sont pas agencés eux-mêmes, ils y ont vu une rasion de croire qu'il y a quelqu'un d'autre qui a agencé ces moyens à leur usage. [...] mais pensant aux moyens qu'ils ont l'habitude d'agencer pour eux-même, ils ont dû conclure qu'il y a un ou plusieursmaîtres de la Nature, doués de la liberté humaine, qui ont pris soin de tout pour eux et qui ont tout fait pour leur convenance. Or, comme ils n'ont jamais eu aucun renseignement sur le naturel de ces êtres, ils ont dû en juger d'après le leur, et ils ont ainsi admis que les Dieux disposent tout à l'usage des hommes, pour se les attcher et être grandement honorés par eux. D'ou il résulta que chacun d'eux, suivant son naturel propre, inventa des moyens divers de rendre un culte à Dieu, afin que Dieu l'aimât plus que tous les autres et mît la Nature entière au service de son aveugle désir et de son insatiable avidité [...] Ainsi ce préjugé est devenu superstition ; Ce qui fût une raison pour chacun de chercher de toutes ses forces à comprendre les causes finales de toutes choses et à les expliquer. Mais en voulant montrer que la Nature ne fait rien en vain (c'est à dire qui ne soit à l'usage des hommes), ils semblent avoir uniquement montré que la Nature et les Dieux délirent aussi bien que les hommes.

[...] Ils (en parlant des partisans de la doctrine finaliste) ont donc pris pour certains que les jugements des Dieux dépassent de très loin la portée de l'intelligence humaine ... Il ne faut pas oublier ici que les partisans de cette doctrine, qui ont voulu faire étalage de leur talent en assigant des fins aux choses, ont, pour prouver leur doctrine, apporté un nouveau mode d'argumentation : la réduction, non à l'impossible, mais à l'ignorance.... ils ne cesseront ainsi de vous interroger sur les causes des causes jusqu'a ce que vous vous soyez réfugié dans la volonté de Dieu, cet asile de l'ignorance. De même aussi, devant la structure du corps humain, ils s'étonnent, et ignorant les causes de tant d'art, ils concluent que cette structure n'est pas sdue à un art mécanique, mais à un art divin ou surnaturel..[...] Et aussi arrive t-il que celui qui cherche les vraies causes des miracles et s'applique à comprendre en savant les choses naturelles, au lieu de s'en étonner comme un sot, est souvent tenu pour hérétique et impie, et proclamé tel par ceux que le vulgaire adore comme les interprète de la Nature et des Dieux. Car ils savent que l'ignorance une fois détruite, s'évanouit cet étonnement, leur unique moyen d'argumenter et conserver leur autorité.

[...] Après s'être persuadé que tout ce qui arrive, arrive pour eux, les hommes ont dû juger que, dans chaque chose, le principal est ce qui leur est le plus utile, et estimer les plus excellentes toutes celles dont ils étaient le plus heureusement affectés. Ainsi ont-ils été conduits à former ces notions par lesquelles ils disent expliquer les natures des choses, à savoir le Bien, le Mal, l'Ordre, la Confusion, le Chaud, le Froid, la Beauté et la Laideur ; et du fait qu'ils s'estiment libres, sont nées les notions suivantes : la Louange et le Blâme, la Faute et le Mérite.

[...] Donc tout ce qui contribue à la santéet au culte de Dieu, les hommes l'ont appelé Bien; ce qui leur est contraire, ils l'ont appelés Mal. Et comme ceux qui ne comprennent pas la nature des choses sont incapables de rien affirmer sur elles, mais les imaginent seulement et prennent l'imagination pour l'entendement, ils croient donc fermement qu'il y a de l'ordre dans les choses, ignorants qu'ils sont et de la nature des choses et de la leur propre. [...] Et ils disent que dieu a crée toutes choses avec ordre ; ainsi, sans le savoir, attribuent ils à dieu une imagination, ou alors veulent-ils que Dieu, plein de prévoyance à l'égard de l'imagniation humaine, ait disposé toutes choses de façon que les hommes pussent les imaginer le plus facilement possible ? Et peut-être leur objecterait-on vraiment vainement qu'il se trouve une infinité de choses qui dépassent de beaucoup notre imagination, et un grand nombre qui la confondent à cause de sa faiblesse [...] Tout cela montre assez que chacun a jugé les choses selon la disposition de son cerveau, ou plutôt a considéré comme les choses elles-mêmes les affections de son imagination... Car bien que les corps humains se ressemblent et s'accordent en beaucoup de points, ils diffèrenet dependant sur beaucoup d'autres, et, par suite ce qui paraît bon à l'un paraît mauvais à l'autre, ce qui est dans l'ordre pour l'un semble confus à l'autre, ce qui est agréable à l'un est désagréable à l'autre. [.. ] Ces adages montrent assez que les hommes jugent des choses selon la disposition de leur cerveau et les imaginent plutôt qu'ils ne les comprennent par l'entendement. Car, s'ils comprenaient les choses, elles auraient, comme le prouve la Mathématique, je ne dis pas le pouvoir d'attirer, mais du moins celui de convaincre tout le monde.

[...] Voyez, je vous prie, ou celà conduit !

Sources :

C'est un moment propice pour lire ces textes alors que le Pape vient faire sa tournée en France.. il est partit mais on risque sans doute d'en rentendre parler par le pouvoir en place.

-- Topette

Portrait de fabou

Spinhosanna !!

Il a l'air bien ce Spino... Faudra que je lise cette énorme démonstration mathématique qu'est L'Ethique... Me manque le courage et le pouvoir de concentration en ce moment. Sûrement un bon généalogiste de la morale... comme un certain moustach...

 

Condamner la religion en générale c'est au dessus de mes forces. En ai-je la volonté? Je vais néanmoins essayer de condamner le christianisme (roulements de tambour comme au cirque):

Sur le fond, c'est une religion de l'amour... Plutôt positif à mon sens, sur la forme c'est intolérance, massacre et compagnie... Plutôt négatif. Même le positif peut porter à caution, car cet amour du prochain est bien trop expansif pour être honnête. Trop de transcendance tue la transcendance... trop de transcendance tue tout court.

...

Suis dans une période nihilo-vénére. Ca défoule. Suis par sûr que le poch' soit un bon exutoire (c'est pas fait pour ça je pense). Vais me remettre aux hiaku.

 

Portrait de borniol

l'équilibre du funambule

La condamner est aussi au-dessus des miennes, et c'est pas le sujet... la critiquer et comprendre pourquoi il y a des choses auxquelles je n'adhère pas m'aide... C'est histoire de perséverer, avoir des idées claires et distinctes, pour te rejoindre : rester  ou trouver l'équilibre du funambule. Spinoza décrit en quelques sortes les affects en jeu dans les religions (mais ca ce n'est pas explicitement le thème de l'éthique, mais principalement  celui du traité théologico-politique) et ses ressorts en jeux (morale, jugement, crainte, espoir, superstition, transcendance, obéissance à des lois divine, dieu comme être créateur, signes et prophètes, lui n'y voit que des expressions de la Nature...). Spinoza ne réfute pas l'idée d'un Dieu, il la conçoit même très clairement : mais pas sous la forme d'un être transcendant créateur, mais comme l'idée d'une substance infinie et éternelle, sans fin ni principe, qui agit avec la même nécessité qu'il existe (Dieu comme cause libre et immanente de tout ce qui existe).  sorte de monisme panthéiste. un Dieu impersonnel, ni bienveillant, ni malveillant, sans dessein particulier pour l’homme. Aucune morale ne procède donc de Dieu...  Mais la je m'écarte du sujet car ce n'est pas par le traité qu'il faudrait commencer à lire Spinoza.

Le plus intéressant, pour qui est conscient d'être funambule (sans vouloir forcément  que cela change, puisque c'est un certain équilibre), c'est comprendre ce qui maintient en équilibre (entre croyances et incroyances, les choses que l'on comprend ou croyons comprendre et celle qui nous dépassent). Cet équilibre constitue l' essence propre, singulière à chaque être et  la volonté de rester en équilibre est le Désir de cette essence à persévérer dans son être.  Qu'est ce que ca veut dire.?.. Comme  le funambule maitrise (ou connaît de façon adéquate) son corps et les rapports entre les parties de son corps qui le maintiennent en équilibre, peut-on maitriser  (ou connaître de façon adéquate) son esprit  et développer des idées claires et distinctes (sur la religion, ou sur l'être) et qui tiennent la route, ou sur lesquelles se reposer, pour ne pas tomber ?... Pas si évident que ca.. On peut suivre des voies tracées et  y adhérer, ou croire, mais si cela ne nous convient pas ? Est-ce que cela  doit passer par la connaissance des choses et des rapports qui me constitue, mon corps ou mon esprit ? C'est  par la qu'il faut peut-être commencer, en tout cas, c'est pour moi à ce moment, que l'éthique de Spinoza est un bon moyen (parmi d'autres car il s'agit d'équilibre) d'aborder rationnellement et avec raison cette connaissance des choses par des concepts au début, clairs et simples si l'on se concentre (rapports des corps et choses extérieures, nature de l'esprit , idées, affects, affections, connaissance des causes et effets , notions communes,  servitude et liberté humaine, augmentation ou diminution de la puissance d'agir, persévérance et Désir),,. avant d'en arriver  à des choses plus compliquées (ou plus louche) à savoir concevoir la connaissance des essences et de la substance divine (modes et attributs), ... intuition et entendement du divin, joie intellectuelle et amour comme bien suprême.

Même si cet équilibre ou persévérance de l'être passe chez Spinoza par la connaissance des choses, (la encore il y a d'autres moyens), on répondra que l'on ne peut maitriser tous les savoirs ou la connaissance des choses (en particulier des corps), et à juste titre il dit :

[...] Car personne jusqu’à présent n’a connu la structure du Corps si précisément qu’il en pût expliquer toutes les fonctions, pour ne rien dire ici du fait que, chez les Bêtes, on observe plus d’une chose qui dépasse de loin la sagacité humaine, et que les somnambules, pendant qu’ils rêvent, font un très grand nombre de choses qu’ils n’oseraient faire dans la veille ; ce qui montre assez que le Corps lui-même, par les seules lois de sa nature, peut bien des choses qui font l’admiration de son Esprit [...]

Voila une bonne raison pour chercher et comprendre ce que son corps peut...l'esprit et les idées suivront ou l'inverse.. et ca peut aller loin, jusqu'a l'idée de Dieu sans doute :) ... C'est sur ce point que j'ai l'impression, comme toi, d'être funambule :)

Spinoza démontre que le processus est identique dans l'ordre et la connexion des choses

Proposition VII - Eth. II : L'orde et la connexion des idées sont les mêmes que l'ordre et la connexion des choses.

Démonstration : Cela est évident d'après l'axiome IV de la partie I : car l'idée de toute chose causée dépend de la connaissance de la cause dont elle est l'effet

Corollaire : Il résulte de là que la puissance de penser, en Dieu, est égale à sa puissance actuelle d'agir. C'est à dire que tout ce qui suit formellement de la nature infinie de Dieu suit objectivement en Dieu de l'idée de Dieu, dans le même ordre et selon la même connexion.

Scolie : [...] L'essence de la substance n'appartient qu'à une seule substance et, par conséquent, substance pensante et substance étendue sont une seule et même substance comprise tantôt sous un attribut, tantôt sous l'autre [...] C'est ce que certains Hébreux semblent avoir vu comme à travers un nuage puisqu'ils pensent en effet que Dieu, l'entendement de Dieu, et les choses comprises par cet entendement sont une seule et même réalité. Par exemple, un cercle existant dans la Nature et l'idée de ce cercle existant, idée qui est aussi en Dieu, sont une seule chose identique, qu'on explique par différent attributs.Ainsi, que l'on concoive la Nature sous l'attribut de de l'étendue, ou sous l'attribut de la pensée, ou sous quelque autre attribut que ce soit, nous découvrirons un seul et même ordre, autrement dit une seule et même connexion des causes, c'est à dire un processus identique de part et d'autre. ET quand j'ai dit que Dieu est la cause, par exemple de l'idée du cercle en tant seulement qu'il est une chose pensante, et du cercle lui-même en tant seulement qu'il est une chose étendue, ce n'est pas pour une autre raison que celle-ci : l'être formel de l'idée du cercle ne peut être perçuque par un autre mode du penser qui en est comme sa cause prochaine, et celui-ci à son tour par un autre mode du penser et ainsi à l'infini. [...]

Conseils pour lire Spinoza :

J'ai eu du mal à lire l'éthique dans le texte, car ca s'avère assez complexe voir rapidement saoulant  toutes ces démonstrations et propositions ou tout se recoupe sans cesse... (c'est à la fin que l'on relit tel quel dans le texte) mais pour comprendre comment tout s'enchaîne et y aller par bribes, car il faut y aller pas à pas... Personnellement je me suis aidé des livres et cours ci-dessous :

et pour finir le principal l'Ethique de Baruch Spinoza 

Assez parler, je me remets au bulot ! 

PS : Pour ce qui est du poch, fabou t'es super blogger :) t'en fais ce que t'en veux,  un exutoire si c'est le moment.

-- Topette

Portrait de borniol

florilège de cas concrets

Il est temps de reprendre ce billet, car l'actualité est chargée en ce moment. Réalisé sans trucage, mais à partir de sources immédiates du net.

Bref le lapsus : pour mieux comprendre, c'est comme tout, il faut des exemples, des cas concrets. 

Bon c'est peut-être pas un hasard si c'est dans le domaine de la politique, mais ils sont tellement médiatiques :

apres celui-là, 

 

celui-ci ... Monsieur, veuillez coopérer et prenons vos empreintes génitales...

 

ou bien..

 

Faut pas s'étonner qu'après les gens font des amalgames, et ne savent plus qui croire, lui ou après le fils, son frère  ?

 

Et si l'on nous empêchait de répéter ici ce qui a été dit, et vu plus de 12 millions de fois déjà, a celui-là, je ne ferais pas la même chose que lui en répondant avec ses mots (c'est pas un bon exemple concret de lapsus) :

 


Qui dit mieux pour le prochain ?

C'est pas la France d’en haut qui se fait chaque jour des nouilles… encore ! (entendu près de la-bas si j'y suis)

Mais qu'est-ce au juste un lapsus, qui fait bégayer la langue, sinon une oeuvre d'art furtive, un acte de résistance ? Smile

Peace and Love quand même

-- Topette

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