Comment peut-on empêcher une goutte d'eau de se dessécher ? Il suffit de la jeter dans la mer
— Samsara
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qu'est ce que penser sous alcool ?

Portrait de edhel

qu'est ce que penser sous alcool ?
en écoutant

telle est la pensée du soir:

l'alcool reste lié à l'inhibitio et pourtant je repense a nietzsche: l'art du passage et l'art de la rencontre.
l'alcool maintient une certaine constance.sachant que b comme boisson
subtils: une rencontre peut il se faire sur le court terme...? (interessante discussion de deleuze la dessus : on reconrte pas les gens, on rencontre des affects...)

n'avons nous pas quelques moments où : les substances, l'inconscient, l'ambiance, etc..( peut être est-ce l'eau que l'on boit ou qui nous entoure...) nous amènent à penser différement.
différement de quoi: de ce que l'on pense actuellement [généralement, ou tout au long de la journée], de ce que l'on nous amène a penser, de ce que l'on pense qu'il faut penser (c'est tout l'art de la conviction, du doute , etc.
de quoi ces pensées sont faites (deleuze pensait à une part d'aléatoire - entre les liaisons du cerveau -ca reste des champs magnétiques : 1 des 4 forces physiques connues à ce jour ?

qq fois, une recharge subsantielle s'impose, je m'y penche....l'interet de fumer et de s'echapper de temps en temps des milieux autorisés.

c'est assez marrant m'inutilité de tout ca: (periode nihiliste on dirait)
j'aimerais bien qu'on discute entre ceux (les amis) qui lisent le site sans participer et ceux qui parlent. sur la volonté ou non de publication de billet (l'idée d'un billet sur psychanalyser un blog)

bref, on dirait que penser sous alcool en écoutant l'album complet de bashung et en finissant sur thiéfaine ;) donne ca.

 

et ouais.





 

Avis de poch
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Commentaires

Portrait de fabou

S'échapper des milieux autorisés

Je suis ivre, et plein de cette ivresse mon monde mental s'épanche sur le monde perçu, et la joie, l'euphérie pointent leur nez et rendent l'instant bien plus excitant que de coutume, les idées fusent à tout va et les propos sont décorrélés du sens, un vent de folie souffle, tout est baroque et sujet à interprétation loufoque et je me ressers un coup et je lève mon verre à ceci et à cela et à celui-ci et à celui-là, je bois, je sirote, cul-sec ! tout vacille, je me remets d'aplomb, je bégaie et éructe une phrase, phrase-animal sans queue ni tête qui rampe sur les ondes éthyliques et va s'évaporer dans quelques coins obscures, idée de folie et de poésie déclamée avec ardeur, mots magiques, propos approximatifs / excessifs / incohérents / orduriers qui revêtent la forme primordiale de leur expression première mise à nu par l'alcool, bonheur d'une existence éphémére insensée ... Et le monde interlope entre en révolution, soulevé par un syndicat clandestin de prostituées. Retournement des valeurs, zarathoustra au comptoir son aigle sur l'épaule convertie le poch' noyé dans son nihilisme destructeur. Procession de moines bouddhistes en terasse du café où hassan sabbah fanatise ses fedayins, corps et esprit réunifiés dans le corps-esprit, vieille dualité mis à mal par la pensée éthylique et le raisonnement absurde, le gang des eunuques a encore frappé - castrations clandestines - les sariis multicolores au milieu des unités anti-émeute, des hommes machine de répression, ondes de mort irradiant la scène du théâtre Nô, sourirs des gamins espiègles qui caillassent l'ascète décharné qui vient s'étendre au pied de ... et s'éteint des vers d'Omar Khayyam sur les lèvres, la ronde du dieu-singe et du dieu-éléphant avec au centre une secte de fous de l'inde en transe, la méharée s'arrête, sur le comptoir un chech déployé et une poignée de sable, c'est ma tournée, scènes de pillage puis tout redevient comme avant le pillage : le marché aux épices grouille à nouveau de monde et la croisade des enfants se met en marche vers je ne sais quelle terre promise, terre de rêve d'enfants, terre idéale, terre-idée, mon paleteau aussi devenait idéal,... en mer rouge sur un boutre qui accoste et s'en suit une longue discussion entre les nomades et le navigateur, trafics en tout genre, il faut passer coûte que coûte, centre de conditionnement en ruine, la douleur et la mort, c'est par le feu qu'on inculque les préceptes de base de notre idéologie, flux et reflux migratoires chaotiques, gorgée salvatrice..."S'échapper des milieux autorisés"...

Portrait de edhel

vais peut être m'autoriser un truc

"Mais on s'autorise a penser dans les milieux autorisés..."
Alors ça !
Le milieu autorisé c'est un truc, vous y êtes pas vous hein ! Vous êtes même pas au bord. vous y êtes pas du tout. Bon, le milieu autorisé c'est un truc. c'est un endroit autorisé où il y a plein de mecs qui viennent pour s'autoriser des trucs mais y a que le milieu qui compte.
Et là-dedans y a une poignée de connards qui tournent en rond en s'autorisant des trucs :
"Euh... Qu'est-ce que tu fais là ? Ben j'sais pas, j'vais peut-être m'autoriser un truc, mais c'est vach'ment gonflé. J'hésite ! Euh...".

coluche

Portrait de edhel

breves de comptoir

voila qq perles du genre:

- il pense tout haut du coup, on entend bien qu'il est con.

- on en a fait tout un fromage avec la guerre du kosovo et finalement, c'est fini.

- tant qu'il y aura que des bonnes femmes chez les fénimistes, ca marchera jamais.

- il est con comme la lune mais jamais uen eclipse.

- si tu donnes ton foie a la science, elle va faire un putain de bon en arriere.

- la plus grande invention de la science, c'est la subvention

et ouais.

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