Comme te l'a soufflé Shrî Aurobindo dans une de ces Upanishads : la réconciliation, l'harmonisation des opposés fondamentaux. C'est pourquoi je répondrais que le poch doit être un peu des 2 : le chien et le loup.

...Alors qu'il s'aimerait loup.

-- Topette

CC. Jung décrit dans "l'Ame et la Vie" ses pensées dans les domaines de l'existence humaine : essence et activité de la pscyhé, âme , conscience, inconscient, archétypes, rêves...mais également dans le domaine des relations humaines (homme/femme, médecin/malade, jeunes/vieux) . Bref, bon bouquin pour les non-spécialistes pour appréhender l'originalité de la doctrine de Jung

Cas pratique : Voici ce qu'il nous dit sur la névrose : éclaircissement qui s'applique parfaitement au héros de Hesse, ou à celui de Into the Camping , qui l'a évité, mais dont l'âme  aurait peut-être connu le même sort, s'il n'était parti à la recherche de son être dans le primordial de la nature et ses grands espaces. En fait, il y a tellement de sujets abordés sur poch désormais qui tourne à la psycho-pathologie, qu'on ne se sait plus ou répondre. Alors, ce sera ici, sur le premier qui vient, en tapant névrose sur le moteur de recherche de poch.

"Nous serions très injuste à l'égard de nos névrosés si nous étions tentés de les faire rentrer tous dans la catégories des être inaptes à la liberté. Nombreux sont ceux parmi eux qui n'ont nul besoin d'être rappelés à leur responsabilités et à leurs devoirs sociaux, mais qui au contraire sont destinés à être porteur de nouveaux idéaux de culture. Ils ont névrosés tant qu'ils se plient à une autorité et refusent la liberté à laquelle ils sont voués. Tant que nous considérerons la vie de façon purement rétrospective, nous ne rendrons jamais justice à ces cas là et leur apporterons point la guérison escomptée. Car, de la sorte, nous ne saurions et faire que des enfants dociles, favorisant ainsi précisément ce qui les rend malades.[...] La psychologie des névroses qui ne voit que le coté négatif, vide tout à la fois "l'eau du bain et l'enfant qui s'y trouve" en négligeant le sens et la valeurs des imaginations "infantiles", qui recèlent souvent des trésors d'imagination créatrice.

[...] Ce qui guérit une névrose doit être aussi convaincant que la névrose elle-même et cette dernière n'étant que trop réelle, l'expérience salvatrice doit être d'une égale réalité. Ce doit être une illusion bien réelle... [...] Ce n'est pas elle (la névrose) qui est guérie, c'est elle qui nous guérit.L'homme est malade; or la maladie est l'effort que fait la nature pour le guérir"

-- Topette