Des idées en vrac, de bon matin....

Comme tu l'avais pressenti en effet, mon commentaire n'était pas forcément en lien direct (mais tu as fais le lien) avec le billet de Nadine  et représentait grosso-modo un lien connexe, avec l'actualité foisonnante d'affaires plus ou moins glauques qu'on entend de ci de là, et les derniers billets écrits, et comme je n'aimes pas trop m'auto-commenter, le billet d'edhel pouvait coller... En fait, c'est un commentaire en lien connexe avec d'autres billets du même genre, mais qui serait trop vieux à sortir des oubliettes, même si je me force parfois à ré-activer certains vieux billet par de nouveaux commentaires, et comme tu le fais également souvent ou trop nombreux à citer. On repioche alors au hasard...

Sinon, ton analyse de lien me parait en effet intéressante et fumeuse :), mais il faudrait que je la lise à tête reposée. Il y a des technos de gestion de contenu qui ressemblerait à ce type d'indexation genre méta-contenu comme les perles de www.pearltrees.com, mais ça ne convient pas forcément à cette tournure spécifique du poch sécifique, l'idée d'un cut-up dynamique. En même temps, comme tu l'imagines si bien, tout ceci deviendra aussi illisible qu'inaudible, et drôle / expérimental pour nous seulement. C'est pourquoi, en même temps, je me dis qu'il y en a pas forcément besoin, que vous faites très bien les liens connexes par vous-mêmes, que les quelques poch qui viennent et lisent ici régulièrement peuvent probablement discerner les liens sous-jacents, en fonction de la période et état d'esprit de son voisin qu'il connait bien. J'essaie de faire les liens hyper-textes mais de moins en moins, sinon, tout le contenu noir deviendrait orange.

C'est un peu le problème d'un site naviguant dans les arcanes d'un esprit ou de plusieurs esprits ou tout se recoupe. Les liens sont trop nombreux pour les dénombrer et les suivre tous comme si on déroulait un fil, à chacun d'en faire l'expérience, de tirer son propre fil à son rythme, qui mène de petits cailloux en petits cailloux jusqu'aux gros. C'est la raison pour laquelle simplement cette classification du contenu à partir de cailloux me semblait adéquate et s'adapter à l'esprit du poch polycéphales, ou tu peux rajouter tous les cailloux nécessaires, c'est pas figé. Les gros cailloux représentant quelques pôles principaux ou disciplines. Mais là encore rien de figé. Bref, partir des cailloux, qui sont eux les noeuds principaux référencant tout contenu. La faiblesse du moteur vieillisant est que l'on ne peut pas taggé les commentaires avec les cailloux, sinon on pourrait rebondir sur d'autres commentaires. Mais la base est là, les cailloux sont comme les pièces du jeu go, et les liens qui les relies représente le contenu

On pourrait dessiner une cartographie globale du contenu poch, en générant dynamiquement la carte des cailloux chacun étant relié par ses liens aux différents noeuds enfants (billets ...). Mais cela reste une vue qui serait toujours illisible, du moins sans intérêt si on la survole. A quoi bon dérouler le film des enchainements de liens, d'associations d'idées (même si cela est tentant) de manière pré-déterminée par notre vécu et nos vues étroites de poch qui évoluent dans le temps en plus, alors que tous les chemins sont possibles et se recoupent tôt ou tard... Le plus important dans tout ça reste d'en faire l'expérience et le vivre, c'est pourquoi le poch peut m'être utile comme outil pour poser / déposer les liens / idées qui nous animent / encombrent l'esprit pour y revenir plus tard le cas échéant et en refaire le lien. Le but est de faire le vide, alors il faut obligatoirement remplir quelque chose d'autre, ici le poch, tanpis si c'est brouillon, une fois l'objectif atteint, tu n'as plus besoin de l'outil, et il servira difficilement à d'autres :) j'ironise un peu car on pourrait penser qu'au lieu de se vider on se remplit ici... Bah oui, en même temps, ce n'est pas forcément mauvais. Tout celà nous éloigne un peu du cut-up dynamique, mais c'est un élément connexe  

Pour tenter de juste suivre le fil, j'avais essayé de simplifier la navigation, avec ce bloc (dont je me sers souvent en plus du moteur de recherche interne, et qui facilite la tâche pour trouver les cailloux connexes lorsque je veux creuser) "dans la même veine de poch", qui se base à la fois sur les cailloux, petits et gros) et le contexte du billet seulement mais justement pas ses commentaires). 

En parlant de cartographie spatiale et de graphes connexes de cailloux...

[...] Cette spatialisation du graphe peut être réalisée de manière logicielle. L’un des algorithmes les plus utilisés simule des interactions physiques : les arêtes se comportent comme des ressorts qui tendent à rapprocher les nœuds et ces derniers se comportent comme des charges électriques qui se repoussent mutuellement.

Gephi est l’un des logiciels les plus employés à l’heure actuelle pour tracer et étudier des graphes. Il se distingue par sa facilité d’utilisation. Il propose différents algorithmes de spatialisation paramétrables et permet également de travailler l’aspect du graphe (couleur et taille des nœuds et des arêtes), manuellement ou en fonction de données numériques. [...] source : http://meridianes.org/2011/03/27/comment-cartographier-les-reseaux-socia...

Autre source d'inspiration : les graphes connexes, dont je croyais avoir parlé dans la transparence du wikirebel : Julian Assange (wikileaks) et sa théorie de l'art de la Fuite. Dans cet exemple, il faudrait remplacer les noeuds "conspirateurs" seraient des cailloux plus ou moins gros de leurs relations entre eux et où les arrêtes ou les fils les reliants représenterait les relations illustrées par des billets par exemple...  

[...] Avant et après les attentats du 11 septembre, le « Maryland Procurement Office »2, entre autres, a financé les recherches de mathématiciens visant à étudier les conspirations terroristes comme des graphes connexes (précisons qu’aucune connaissance en mathématiques n’est requise pour suivre la suite cet article). Nous élargissons cette façon de concevoir les organisations terroristes et nous l’appliquons à des organisations telles que celle qui a financé la recherche en question. Nous l’utilisons comme un scalpel pour disséquer les conspirations qui permettent à des structures de pouvoir autoritaires de se maintenir.

Nous allons nous servir du modèle des graphes connexes afin d’appliquer nos facultés de raisonnement spatial aux rapports politiques. Ces graphes sont très faciles à visualiser. Prenez d’abord quelques clous (les « conspirateurs ») et enfoncez-les au hasard dans une planche. Ensuite, prenez de la ficelle (la « communication ») et reliez les clous entre eux, en boucle, de façon continue. Le fil qui relie deux clous s’appellera un lien. Un fil continu signifie qu’il est possible de passer de n’importe quel clou à n’importe quel autre via le fil et des clous intermédiaires. Les mathématiciens disent que ce type de graphe est connexe. L’information circule de conspirateur à conspirateur. Tout conspirateur ne connaît pas tous les autres, ni ne fait confiance à tous, même si tous sont connectés. Certains sont en marge de la conspiration, d’autres sont au centre et communiquent avec un grand nombre de conspirateurs, d’autres encore ne connaissent peut-être que deux conspirateurs mais constituent un véritable pont entre des sections ou des groupes majeurs de la conspiration. [...]

Source : http://owni.fr/2010/12/20/l%E2%80%99art-de-la-fuite-la-philosophie-polit...