un sanglier rencontre un cochon... le sanglier : Alors ca va ta chimio ?
— Kotex
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Croire ou ne pas croire (en) Nietzsche


Celui qui prend Nietzsche au pied de la lettre, celui qui le croit, est perdu
— Thomas Mann
Avis de poch
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Commentaires

Portrait de fabou

lisons-le au sommet de la lettre

Lisons-le alors au sommet de la lettre ... c'est moins dangereux.
Portrait de borniol

Lisons-le sans la lettre

Extrait rapide d'une de mes lectures du moment sur les idées, les idées des autres, l'enfermement, les choix, le langage et la réalité...

Tchouang Tseu voit les hommes pris dans une course vaine où ils épuisent jusqu'a leur dernières forces. Il est un instant saisi de terreur "est-il possible, s'exclame t-il, que la vie soit une chose si stupide ?". Il est clair qu'il pense à la sienne, car il enchaîne : "ou suis-je seul à être aussi stupide, et y en a t-il d'autres qui ne le sont pas ?" Le plus horrible serait de s'être fourvoyé pendant que d'autres vivaient heureux...Dans ce moment de panique, Tchouang Tseu oublie tout à fait le dialogue de Tseu-tsi avec son compagnon, et reprend le fil de sa pensée et formule une idée particulièrement importante, mais de façon un peu confuse. Il semble voir clair, mais ne pas disposer des moyens de bien se faire comprendre, ou ne pas se soucier d'être compris... Il est encore sous le coup du doute qui lui est venu. Ne vit-il pas dans la même inconscience que les autres ? N'est-il pas enfermé comme eux dans son "esprit fait" ? Y a t-il une différence entre ses propres idées et celle des autres ? N'est-il pas, lui aussi aveuglé par se propres vues ? Puis il se ressaisit. Il y a une différence de nature entre les idées des autres et sa vision des choses : il "sait que tout change" il "procède à ses propres choix". Il sait que la réalité est mouvante et qu'il est par conséquent dangereux de s'enfermemer durablement dans un "esprit fait". Il a compris que nous pouvons "procéder à nos propres choix", c'est à dire laisser se former en nous des idées nouvelles. Contrairement aux autres, il a la faculté de "revenir au point de départ".

Il constate qu'il n'y a d'oppositions qu'à partir du moment où l'esprit s'arrête, qu'il n'y en a pas avant. On ne peut pas concevoir dit-il, que concevoir les idées, qui se forment à un certain moment dans l'esprit, y soient déjà avant ce moment la. Elles ont un commencement, ells sont une fin. Mais si les idées naissent en nous, quel est le rapport avec la réalité ? Et si le langage apparait en nous au même instant que les idées, quel rapport le langage entretient-il avec la réalité ? Pour Tchouang Tseu, ces deux questions n'en font qu'une dont il a la réponse : Il a évoqué les conflits incessants qui opposent la plupart des hommes et naissent de leur facon de juger du juste et du fauxLes luttes dans lesquels ils s'usent et s'épuisent sont sans issue parce que chacun se fait ses propres idées et s'y enferme. Mais leur idées trouvent leur forme dans le langage. Il y a donc un rapport étroit entre le langage et le conflit des consciences . Pour mettre fin à cette guère stérile, il faut montrer ce qu'est le langage et quel rapport il crée entre nous et la réalité. Cela mettra fin à l'empire qu'il exerce sur nous, à l'ensorcellement dans lequel il nous tient.

-- Topette

Portrait de edhel

c'est le principe de psychanalyse

ce que dit grossierement Tchouang Tseu. c'est le principe meme de psychanalyse : utiliser le langage pour remettre a jour la réalité.

mais je ne vais pas épiloguer sur la psychanalyse. trop vaste sujet pour le moment.

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