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faudrait voir à arreter de déconner et apprendre un peu sur spinoza quand meme.

Portrait de edhel

bon, je ne vais pas parler de spinoza tout le temps, non plus, d'autant plus que c'est chiant à lire.

Alors, plutot que se prendre le chou à lire l'Ethique (en 5 tomes et en latin) les cours de Deleuze (www.webdeleuze.com ) sont tres biens et sont téléchargeables directement ici.

Il va de soit quand meme que je reparlerais de spinoza ne serait-ce que pour faire la pub de rodolphe burger et dire que les cours cités ci-dessus existent aussi en mp3.. chez tous les bons disquaires ou autres.

je ne resiste pas quand meme à un petit extrait du cours, je pense que ca va bien avec laborit et ce site:

"Et, sur cette ligne mélodique de la variation continue constituée par l’affect, Spinoza va assigner deux pôles, joie-tristesse, qui seront pour lui les passions fondamentales, et la tristesse ce sera toute passion, n’importe quelle passion enveloppant une diminution de ma puissance d’agir, et joie sera toute passion enveloppant une augmentation de ma puissance d’agir. Ce qui permettra à Spinoza de s’ouvrir par exemple sur un problème moral et politique très fondamental, qui sera sa manière à lui de poser le problème politique : comment se fait-il que les gens qui ont le pouvoir, dans n’importe quel domaine, ont besoin de nous affecter d’une manière triste ? Les passions tristes comme nécessaires. Inspirer des passions tristes est nécessaire à l’exercice du pouvoir. Et Spinoza dit, dans le Traité théologico-politique, que c’est cela le lien profond entre le despote et le prêtre, ils ont besoin de la tristesse de leurs sujets. Là, vous comprenez bien qu’il ne prend pas tristesse dans un sens vague, il prend tristesse au sens rigoureux qu’il a su lui donner : la tristesse c’est l’affect en tant qu’il enveloppe la diminution de la puissance d’agir"
[...]

"Ce qui est important c’est que vous voyez comment, selon Spinoza, nous sommes fabriqués en tant qu’automates spirituels. En tant qu’automates spirituels, il y a tout le temps des idées qui se succèdent en nous, et suivant cette succession d’idées, notre puissance d’agir ou notre force d’exister est augmentée ou est diminuée d’une manière continue, sur une ligne continue, et c’est cela que nous appelons affectus, c’est ça que nous appelons exister. L’affectus c’est donc la variation continue de la force d’exister de quelqu’un, en tant que cette variation est déterminée par les idées qu’il a."

ca a quand meme été écrit en 1677, et ca s'applique très bien à nos chers politiques ou chers média.

m'enfin, la suite du texte est encore plus croustillante.

quel étrange bonheur...
 

 

Avis de poch
(2 votes)

Commentaires

Portrait de D3gl1nG0

N'importe nawak !

D'abord, c'est pas "Rodolphe" mais "Ronald".

Et pis, c'est pas "Burger" mais "Big Mac"...

M'étonne pas qu'avec une si crasse ignorance en Macdologie, on finisse en thuriféraire de moustachus destructeur de Fast Food...

Boulay, va !

 

...Et voilà, ça, c'est fait...

 

PS: J'ai préféré arrêter de lire après "je ne resiste pas" , parce que:

1) Je comprennais pas (bon, eh, ça va, hein ?!?)

2) T'as pas les accents sur ton clavier. 

Portrait de fabou

j'y vais !

Tu m'as convaincu : je lirais le cours de Delueze sur Spinoza. Le cours est sans doute plus compréhensible que les idées sur lesquelles il se rapporte modulo le biais de l'interprétation par Deleuze d'une part et par moi-même d'autre part, Deleuze devant s'approcher au plus prêt de la représentation juste du propos de Spinoza. Le prêtre et le politique qui nous insufflent de concert la tristesse nécessaire à l'ascendant qu'ils entendent nous faire subir ... L'idée est séduisante d'autant plus qu'au delà de mon ressenti personnel dont je me fous, elle est véridique, sans doute. Cette conversion soudaine à Spinoza via Deleuze me rappelle une autre conversion tout aussi soudaine et d'autant plus surprenante qu'elle intervenait effectivement des mois après son prémisse : la lecture de "Samarcande" d'Amin Maalouf, dont tu me conseillais en vain d'en faire la lecture. C'est alors que tu ne pensais même plus à ce livre, que j'ai fini par le lire. Grand bien m'en a pris. Maintenant il est temps de faire de même avec Deleuze. Merci à Edhel le 1er et dernier poch' spinoziste.

cupid de kat onoma

justement j'en cherche les paroles ... pourrais-tu me les refiler stp ??? car introuvables partout (oùg cherché ...)

merci

caermelyn

Portrait de fabou

retranscription

Moi, je ne les ai pas. Edhel peut être ?

Sinon, envisager une retranscription...

Portrait de edhel

pas mieux

je n'ai pas ca en stock

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