Petit commentaire suite à réflexion faite les yeux posés sur l'horizon d'un paysage monotone qui défile (je suis dans un train quoi) :
L'homme est satisfait de ce qu'il n'y a pas d'époque satisfaisante. Il est satisfait de ne pas l'être. Qu'il le devienne et tout s'arrête, tout s'effondre. Le mouvement perpétuel comme condition de survie... qu'il est soudain l'impression d'atteindre au but (mais le but est un mur), c'est un abîme qui s'ouvre devant lui, un grand Néant auquel il n'a jamais cessé d'aspirer (il se l'avoue enfin, à la fin).
"Le triomphe à l'instant même d'agoniser."
F.Nietzsche ( Généalogie de la morale)
PS :
Sur la satisfaction paradoxale de l'homme dans l'insatisfaction :
Ici l'insatisfaction est ce qui induit le besoin de transcendance (d'épassement de l'humanité par elle, peut-être ce qui fait sa spécificité dans le reigne animal). Vouloir tendre vers un point oméga (T. de Chardin), un temps idéal, un espace utopique...Nostalgie d'un âge d'or... Envie d'un ailleurs temporel, spatial, spirituel, intellectuel,... C'est cela la transcendance, la grande dépréciation du réel. Quelle voie entre entre transcendance et inertie ?
Commentaires
the wall
...contre lequel on s'appuiera pour pisser
... ou alors c'est un hymne à l'auto-destruction.
J'aime beaucoup. Dois être décadent comme gus.
Le triomphe à l'instant même d'agoniser
Petit commentaire suite à réflexion faite les yeux posés sur l'horizon d'un paysage monotone qui défile (je suis dans un train quoi) :
L'homme est satisfait de ce qu'il n'y a pas d'époque satisfaisante. Il est satisfait de ne pas l'être. Qu'il le devienne et tout s'arrête, tout s'effondre. Le mouvement perpétuel comme condition de survie... qu'il est soudain l'impression d'atteindre au but (mais le but est un mur), c'est un abîme qui s'ouvre devant lui, un grand Néant auquel il n'a jamais cessé d'aspirer (il se l'avoue enfin, à la fin).
"Le triomphe à l'instant même d'agoniser."
F.Nietzsche ( Généalogie de la morale)
PS :
Sur la satisfaction paradoxale de l'homme dans l'insatisfaction :
Ici l'insatisfaction est ce qui induit le besoin de transcendance (d'épassement de l'humanité par elle, peut-être ce qui fait sa spécificité dans le reigne animal). Vouloir tendre vers un point oméga (T. de Chardin), un temps idéal, un espace utopique...Nostalgie d'un âge d'or... Envie d'un ailleurs temporel, spatial, spirituel, intellectuel,... C'est cela la transcendance, la grande dépréciation du réel. Quelle voie entre entre transcendance et inertie ?
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