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— .Jean-Pierre Chevènement
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logiciel libre

Portrait de borniol

« Un logiciel libre se dit d’un logiciel qui donne à toute personne qui en possède une copie, le droit de l’utiliser, de l’étudier, de le modifier et de le redistribuer »
— Richard Stallman
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Portrait de borniol

kesako un logiciel libre ?

Le Mouvement du logiciel libre trouve son origine au début des années quatre-vingt, quand Richard Matthew STALLMAN fonde la Free Software Foundation (FSF). Cette association a pour but de promouvoir et soutenir les logiciel libres, en établissant notamment les quatre libertés fondamentales :


1. La liberté d’exécuter le programme ;
2. La liberté d’étudier le fonctionnement du programme ;
3. La liberté de redistribuer des copies ;
4. La liberté d’améliorer le programme et de publier ses améliorations.


Ces libertés doivent être irrévocables, d’après la FSF : une personne (ou une entreprise) modifiant un logiciel libre n’a pas le droit de redistribuer ce logiciel en interdisant la modification, l’étude ou l’amélioration de ce dernier. Ainsi, les logiciels vont en s’améliorant, les altérations apportées étant reversées à la communauté. Le mouvement du logiciel libre se fonde donc sur le partage de la connaissance.

Les licences de ces logiciels sont appelées des licences libres et il en existe plusieurs sortes, pas toujours compatibles entre elles, en fonction des buts recherchés. En effet, certaines licences s’opposent par exemple à la commercialisation du logiciel alors que d’autres autorisent les modifications non reversées à la communauté. Cette grande diversité des licences  - et les débats parfois houleux de leurs partisans respectifs — fait qu’il est souvent difficile pour un néophyte de bien saisir tous les enjeux du choix de licence d’un projet donné.
Pour résumer, il y a deux grands courants de pensée au sein du mouvement du logiciel libre, concernant les licences. Premièrement, les licences de type GNU GPL (GNU General Public License), qui garantissent les quatre libertés précédentes et sont « compatibles » avec la licence GPL. D’autre part, on retrouve les licences de type BSD (Berkeley Software Distribution) qui autorisent les sources à ne pas être redistribuées avec les programmes modifiés. Une licence de type BSD permet donc à un logiciel de devenir moins libre, alors qu’une licence de type GPL garantit exactement l’inverse, à savoir qu’un logiciel sous GPL restera tout le temps sous GPL. Le lecteur intéressé pourra notamment se référer aux Fiches Libres de l’ALDIL, disponibles sur [AFL]. De même, on a souvent tendance à associer logiciel libre à gratuité, alors qu’un logiciel libre peut tout à fait être payant. Par exemple, Richard STALLMAN facturait 150 dollars la diffusion de son éditeur de texte Emacs. Rien ne s’oppose donc à ce qu’une société fasse payer le fruit de ses efforts de développement à un client, même dans le cas d’un logiciel libre. D’ailleurs, de nombreuses sociétés basent leur modèle commercial autour du logiciel libre, en mettant l’accent sur les services apportés : expérience, adaptation du logiciel aux besoins des clients, support, etc. On peut notamment citer Red Hat et
Mandriva, qui éditent une distribution Linux libre et facturent le service associé.
En plus des sociétés qui basent leur business model sur le libre, on trouve aussi des entreprises qui soutiennent le développement de logiciels libres, par exemple IBM et Google paient des développeurs pour travailler sur des projets libres.
Des exemples de logiciels libres connus et réputés sont :

  • le navigateur Internet Mozilla Firefox ;
  • le système d’exploitation GNU/Linux (c’est à dire le noyau Linux et tous les programmes venant avec, issus du projet GNU) ;
  • le logiciel de messagerie Mozilla Thunderbird ;
  • le serveur web du projet Apache (qui représente plus de 60 % des serveurs web sur Internet)...
  • La suite bureautique OpenOffice

Par opposition, on appelle un logiciel propriétaire un logiciel qui ne fournit pas toutes ces libertés à l’utilisateur, la licence n’étant souvent qu’un simple droit d’utilisation concédé. On peut citer comme exemple de logiciel propriétaire le système d’exploitation Microsoft Windows (toutes versions confondues) ou encore la suite bureautique Microsoft Office.


Les logiciels libres ont su conquérir une grande communauté d’utilisateurs de par le
monde, amenant toujours plus de contributeurs aux projets, améliorant ainsi la qualité des logiciels. Les avantages des logiciels libres sur les logiciels propriétaires sont nombreux, tant sur le plan technique (disponibilité du code source, modifications possibles) que sur le plan idéologique (ouverture à la communauté, partage des connaissances, non-enfermement des utilisateurs), c’est pourquoi ce livre blanc se concentre uniquement sur les solutions de virtualisation libres. Néanmoins, dans un souci d’exhaustivité, les solutions propriétaires majeures seront mentionnées.

Extrait du livre blanc :

État de l’art des solutions libres de virtualisation pour une petite entreprise

-- Topette

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