« Quand nous parlons, nous parlons de quelque chose, mais ce dont nous parlons n'est pas déterminé (en soi). Alors, parlons-nous de quelque chose (quand nous parlons), ou ne parlons-nous jamais de rien ? »
— Tchouang-Tseu
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l'Iliade , des hommes et des Dieux

Portrait de fabou

L'Iliade... je ne vous en fait pas un résumé, à vous de vous renseigner, le mieux étant de le lire. Il y a quelques décennies, ce texte était un incontournable des strates éduquées de la population, les seules à lire. Aujourdh'ui c'est une viellerie bien poussiéreuse qu'on tire du grenier de pépé pour peu qu'il ait fait parti de ces strates.

Hector, Hélène, Agamemnon l'Atride, Ulysse,  Achille (le même que celui de l'Odyssée) voilà les noms de quelques protagonistes célébres. Homère, le barde antique et aveugle -ces deux qualificatifs n'ayant aucun rapport l'un avec l'autre-, celui qui aurait donné naissance à l'oeuvre, oeuvre qui serait peut être collective, sédimentaire etc... L'histoire d'un texte, cela porte un nom, je l'ai oublié.

Une bataille terrible, démesurée, un carnage qui ne semble pas devoir prendre fin, les dieux qui se mêlent aux hommes, qui s'affrontent par pentins interposés, qui envoient des signes opportuns, se glissent dans la peau de quelque connaissance pour délivrer quelque avisé conseil, tractations dans l'ether, Zeus et sa terrible femme Héra qui s'unie à lui rien que pour détourner son attention, fureurs inspirés des Dieux, exhortations à la lutte, à délivrer les "Génies ténébreux de la Mort"... C'est tout cela l'Iliade, une croyance en un monde où le Divin, plus humain que l'Humain, façonne un monde au gré de ce qu'on qualifierait de caprices. Les Dieux chez les Grecs n'étaient dans leur façon d'être que des hommes.

Texte phare de l'Occident, au même titre que le mahabarata peut l'être pour l'Inde... Quelque chose d'inquiétant dans le fait que les civilisations trouvent leur fondement dans la lutte... et tellement naturelle à la fois.

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Portrait de fabou

Iliade - extrait

"Il parla ainsi, et le père Zeus eut pitié de ses larmes, et il promit par un signe que les peuples ne périraient pas. Et il envoya un aigle, le plus sûr des oiseaux, tenant entre ses serres le jeune faon d'une biche agile. Et l'aigle jeta ce faon sur l'autel magnifique de Zeus, où les Akhaiens sacrifiaient à Zeus, source de tous les oracles. Et quand ils virent l'oiseau envoyé par Zeus, il retournèrent dans la mêlée et se ruèrent sur les Troiens."

 

Le texte intégral sur l'internet ! ici.

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