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tri yann - la découverte ou l'ignorance

Portrait de edhel

Cover (front)

en parlant de bignou....

franchement, il faut remplacer breton par poch. c'est assez terrible...

la suite voudrait qu'il y ait l'originale de wish you where here des floyds ...

sinon, toujours dans la rubrique juke poch: dans le dernier album de Charlélie Couture, NewYorCoeur (humour) tres bonne chanson :jamais assez, (never enough) dans le genre rock-blues pechu (avec harmonica et tout). excellent.

Avis de poch
(2 votes)

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Commentaires

Portrait de borniol

chanson de poch

Excellent ! mais je trouve cette chanson trop sérieuse pour être un hymne de poch... quoique la découverte ou l'ignorance :) ... Dans Tri yann et les pogues, il y a foison de chansons de poch

Ah quelle belle époque, les tri yann au radio cassette...Merci pour les souvenirs qui reviennent avec..

-- Topette
Portrait de fabou

Etre poch' en jouant du bignou

A ceci prêt que la qualité de poch' n'est pas facultative, de seconde main mais essentielle, principale, le fruit de la lutte qui a poussé l'instinct poch' (appelons-le comme ça) sur le devant de la scène laissant les autres instincts en coulisse. La qualité "poch'" existait avant d'être nommée. S'en réclamer ne vous donne pas cette qualité, mais ignorer qu'on la possède ne vous en prive pas. Elle existe en-dehors des mots, en dehors de la  forme que l'esprit lui donne, en dehors du web où elle se projette sur les modes à sa disposition.

Cela me fait penser à l'actualité : le débat sur l'identité nationale... La seule vertue que je lui trouve à ce débat qui n'aura pas lieu, c'est d'interroger l'individu sur ce qu'il est dans le groupe auquel sa destiné l'a assigné, sur ce qui fait qu'il est ce qu'il est au sein de ce groupe... Il se rendra probablement compte qu'être français est aujourdh'ui une qualité tout à fait subalterne, qu'ici en France on est avant tout... des "agents économiques", des consommateurs,... De moins en moins de signes permettent de distinguer un européen d'un autre si ce n'est la langue qui là encore tend à s'uniformiser (anglicisation). Nous portons les mêmes tenues distribuées par les mêmes chaîne de magasins, nous mangeons de plus en plus de plats identiques qui ne sont cuisinés nul part, nous lisons les mêmes ouvrages (polars, Da Vinci Code, etc...), regardons les mêmes films au cinéma (cinéma dit "américain")... Il n'est pas dit que nous n'adoptions pas la même idiosyncrasie. L'étonnant c'est que l'ensemble de la population du Globe tend vers cette même unimorfisation. Aucun peuple ne résiste, n'est en mesure de résister, la vague de fond fauche tout sur son passage, elle aura raison du moindre particularisme, les replis identitaires ne sont que de vaines tentatives nihistes de résistance qui sombrent dans l'absurde, l'enfermement mental. La Vague amène avec sa force son discours apaisant - le Progrés - et nous soumet à la question suave : qui es-tu? Tu l'ignores et bien laisse-moi te le dire...

Bref, soyons poch' afin d'enfin savoir qui nous sommes ou alors errons dans les allées sur-éclairées des super-marchés auto-gérés par leurs propres clients zombis (client-caissière) mesmérisés. C'est alors que nous plongerons dans l'Unité primordiale qui tant nous attire comme un trou noir dont on ne revient pas. Plus prêt de toi mon Dieu! ( si c'est pas de la déconne ça! ... bon, ok ça sonne pas trop déconnne. )

 

...

Soleil, soleil

N'est-ce pas merveilleux de se sentir piégé

...

 

L'alternative : chevaucher le serpent, la joie aux tripes, l'esprit aiguisé, l'oeil brillant, plein de malice, d'ironie. Exulter, sur-abondance frénétique, insubmersible désir de vivre, d'être, nager dans l'onde de son devenir. La joie dans la lutte des affects...

N'adoptons jamais l'attitude qu'on - derrière se "on" il n'y a personne - souhaite nous voir adopter. L'indépendance, la Grande Liberté, c'est ce que je ne perds jamais de vue. Laisser face à soi l'étendue des possibles... et être poch' en jouant du bignou.

 

 

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