« C'est pas en grimpant sur les tables qu'on prend de la hauteur »
— Un poch au bar
Acheter Poch et dons de poch   Suivre les poch sur Facebook Suivre les poch sur Twitter Regarder les films de poch    Popup pour Ecouter la radio des poch

Touche pas à mon ADN

Portrait de borniol

Extrait de l'émission du mardi 9 octobre "Ce soir ou jamais" et débat sur les fameux tests ADN dans lesquels le gouvernement s'entête persiste et signe. J'ai choisi ce morceau ou Axel Khan s'explique clairement sur la portée de ce type de politique biologique ou bio-métrique quand on associe les termes immigration et génétique, pédophilie inné et acquis ... et d'autres à venir. Axel Khan lance son coup de gueule et dénonce la dérive dangereuse de nos poilitques. Je n'ai pas coupé les interventions de Jean montaldo qui n'apporte rien tellement elles sont creuses si ce n'est quelles ont l'heureux avantage d'enerver encore plus Axel Khan.


Partager cette vidéo 

Pour ceux qui veulent signer la pétition : c'est ici http://www.touchepasamonadn.com/

Topette

 

Avis de poch
(3 votes)

Login or register to tag items

Commentaires

Décadents ?

Ce que dit Axel Kahn sur la biologisation de la société est très juste et il y a de quoi s'en émouvoir; il dit que la recherche ADN ne doit pas pouvoir remettre en cause la cellule familiale établie sur d'autres liens que les gènes (enfant reconnu à sa naissance, adopté par le couple, etc ...), et cela semble une évidence ... évidente.

Hélas, ce n'est pas le cas. Exemple d'un divorce où le père et la mère se disputent la garde de leur fille unique de 12-13 ans;
la mère fait valoir cet argument : de toute façon ce n'est pas son père;
tests ADN;
effectivement, sa fille n'est pas sa fille;
décision du juge : la garde est confiée de façon exclusive à la mère, interdiction pour le père de la voir, il se voit remettre une somme d'argent pour solde de tous comptes, pour les larmes qu'il a séchées lors des gros chagris, pour ses battements de coeur surnuméraires lorsque la petite était à l'hôpital, pour ses nuits blanches lorsqu'elle était loin ... (j'imagine que la déchirure est aussi cruelle pour la gamine : jusqu'à 12 ans elle avait un père; à J+1 elle n'en a plus).

Pourvu que ce cas reste isolé ! Sinon c'est la prise de pouvoir totale, moralement injustifiable par les femmes ! Mais d'où sort cette fascination pour les gènes? pour ses petits gènes chéris que l'on transmet (ou pas)?

Cet extrait a aussi l'immense mérite de nous montrer que Montaldo est un homme tout à fait méprisable; le fait que 12 sociétés européennes y aient recours ne montre qu'une chose : ces "démocraties" (le terme est il galvaudé, cf. lien de edhel --> http://www.arte.tv/forum/forumdisplay.php?f=112) sont décadentes. (Cela ne date pas d'aujourd'hui, mais depuis que le nepotisme a noyauté tour à tour les arts, la politique, la justice, etc...). Voilà c'est avéré maintenant que fait on de ce constat ?

A la différence de la Rome antique, j'ai la faiblesse de croire que notre époque permet une "rédemption" (désolé pour ce mot à connotation religieuse, je n'en trouve pas d'autre à l'instant); c'est à dire que la société a la capacité d'analyser ses erreurs, ses errements, très vite (en temps réel ?) et a ensuite la possibilité de corriger le tir: peut-elle le faire ou a t-elle trop d'inertie ?

Portrait de fabou

Changement de paradigme et inertie

Pour réagir à ta dernière affirmation :

"la société a la capacité d'analyser ses erreurs, ses errements, très vite ( en temps réel ? ) et a ensuite la possibilité de corriger le tir : peut-elle le faire ou a-t-elle trop d'inertie ?"

Je sens que si le constat peut-être fait rapidement grâce à des moyens d'information et d'analyse accrus, la réaction elle se fera avec lenteur du fait d'une intertie structurelle de notre société.

Je donne une exemple invérifiable car issu de spéculations ( divagations ? ) intellectuelles :

On sent bien qu'à des fins de survie de l'espèce humaine une consommation accrue des ressources de notre planète n'est pas une stratégie adéquate. On sent bien que le système économique qui pour exister induit cette stratégie n'est pas viable. Ces idées s'encrent dans les consciences des citoyens des pays industrialisés [1] et pourtant la rupture n'aura peut-être jamais lieu du fait des résistances naturelles mis en place par les choix opérés dans le passé.

[1] Ce point est sans doute le plus douteux de l'énoncé.

En faisant un choix, ce choix semble se prémunir contre tout changement soudain. Ainsi demain ( le 23 nov-07 ) on supprime la voiture : nous n'en produisons plus, nous n'en faisons plus usage. Les conséquences économiques sont immédiates : l'industrie de l'automobile disparait et le chômage explose avec son lot de misère sociale. Donc le choix de la suppression de l'automobile ne peut se faire harmonieusement qu'avec un passage de relais, une période de transition qui prend place dans la durée.

La volonté de changement n'induit pas immédiatement le changement. Celui-ci est effectif lorsque l'ancien paradigme[2] cède sa place par transition au nouveau paradigme.

[2]http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=3392534025...

Les nations font des choix qu'elles ne maîtrisent plus : elles sont en compétition les unes contre les autres, comme les individus qui les composent. Elles sont entrées dans un processus qui ne leur permet plus le contrôle de leur devenir, d'exprimer leur volonté et les choix qui en découlent. C'est l'inertie du système, sa résistance inhérente.

Ainsi les choix sont forcés et produisent leur propre résistance. Ce que j'ose croire c'est qu'une perturbation ( pas nécessairement de forte intensité ) puisse induire une réaction en chaîne aboutissant sur le changement de paradigme.

Poster un nouveau commentaire