Ca sent le retour là... même si maintenant avec les nouvelles technos rien n'empêche décrire nul part (i.e sur le web) d'ici...ou d'ailleurs.

"Karma is money !" ça en jette comme formule. Si même le karma c'est de l'oseille, qu'est-ce qui n'en est pas alors?

Si t'as le bon Karma (bonnes vies passées, actes bons de la vie en court) t'as le pognon. Une façon de dire "le bonheur fait l'argent" en somme.

C'est un indien qu'a dit ça?

en fait pour replacer la scene:

il y a eu petit cours sur la facon de celebrer le lac où brahma s'est marié avec sarasvati: (avec fourniture de petales de fleur et autres). et la en sortie de formation accélérée: karma is money...plus dans le genre, j'ai pris du temps pour te parler, maintenant tu craches.

celui là a été payé d'un éclat de rire général et a préféré prendre la fuite. en meme temps, celui la avait un avenir.

contrairement a d'autres,non pas commercant de karma mais de biens matériels ayant no father, no mother, no house, ... no future !

franchement, pour ma part, je ne suis pas sur que mon karma ait été boosté sur place...no future. voire plutot l'inverse (anar sors de ce corps).

Pour rebondir sur les fermiers indiens poussés au suicide ou a la vente de leur reins, voila très bon documentaire vu sur Arte Hier à 22h30 : Le monde selon Stiglitz

Analyse des effets pervers de la mondialisation, quand les règles ne sont pas justes ou qu'il n'y en a aucune... ou que des organisations  de types OMC, Banque mondiale, FMI agissent à contre-sens d'un équilibre et dans l'intérêt de certains déjà puissants, quand des accords et traités de libre-échange n'ont rien de libre, encourageant la bio-piraterie obligent les états faibles à perdre leur souveraineté intellectuelle...

... Du Botswana à l'Équateur, de l'Inde aux États-Unis en passant par la Chine, Joseph Stiglitz et ses interlocuteurs - le président équatorien Rafael Correa, l'ancien président du Botswana sir Ketumile Masiré, des ouvriers, des bushmen chassés de leurs terres, des paysans indiens au désespoir - mettent en lumière les dérives et les paradoxes qui régissent le monde d'aujourd'hui...

Documentaire très instructif et très concret, pour une prise de conscience de la façon dont fonctionne le monde et surtout son économie globalisée (au bord du gouffre : tu m'étonnes ! ), et son marché devenu maître des sociétés et des hommes. 

Pour re-situer, l'ensemble des pays donne environ 100 milliards de $ aux pays en voie de développement de part le monde, et c'est plus de 150 milliards de $ que l'on a filé à une seule compagnie : une banque. Et ce chaque pays industrialisé a fait de même depuis.. Jusqu'ou nos gouvernements sont prêts à aller pour sauver nos banques ou sauver notre économie des banques (face à la menace représentée par ces banques) ...?

Il sera rediffusé le 19.03.2009 à 09:55 ou est visionnable en ligne sur Arte+7

Comme dirait Nical, alias "Full Moon" : pourvu que ca dure pas !

-- Topette

Tu as bien raison de te méfier et douter des raisons qui poussent à l'ascension verticale... on en revient toujours à cette paire d'opposés entre transcendance/immanence, singularité/universalité, relatif/absolu, matériel/non-matériel, interiorité/exteriorité, immobilité/mouvement, infiniment petit/grand. Faut trouver le problème ! Il semble que cela se recoupe nécessairement ou que cela revient au même si l'on suit les conseils de Chateaubriand, ou l'infini se trouverait au plus profond de soi même, dans l'oubli et le silence, il le recherche quand même cet infini ? C'est aussi douteux et très suspect d'aller juste en soi chercher une réponse (l'ascète) : le mirroir des autres, la discordances des facultés et des points de vue, les terres et îles lointaines peuvent aider. C'est ce qui animait un certain Theillard de Chardin, poussé par une certaine énergie radiale qui l'a propulsé dans une ascension verticale menant tout droit au point Oméga. Est-ce suspect ? nécessaire ? C'est en quelque sorte la quête de vérité, cette soif d'absolu ou d'infini qui serait dangereuse mais pour qui ? pour celui qui a une mauvaise gestion du désir ? était-ce son cas ? ou pour les hommes, ou ceux qui tenteront d'interpréter ses paroles ? Lui-même émettait des doutes dans sa fin du christique :

"Il suffit pour la vérité d'apparaitre une seule fois dans un seul esprit pour que rien ne puisse plus jamais l'empêcher de tout envahir et de tout enflammer"

"Je suis monté sur la montagne et en redescendant je me suis senti incapable de traduire l''extraordinaire expérience qui a été la mienne, est-ce que je ne me serais pas trompé ?"

Dans de pareils cas limites, je préfère ne pas trancher, plutôt faire confiance au doute et revenir à l'époché, le mieux reste d'en faire l'expérience