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— Hugo Chavez
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Les portes du sommeil

Commentaires

Portrait de borniol

Paradoxe et réalité

Plusieurs pistes de réflexion, et j'avoue que ça se complique rapidement  :

2/ La dualité onde - corpuscule : la double appartenance des particules quantiques
En 1923, Louis de Broglie associe une onde à tout corpuscule. Jusqu'alors, selon une logique apparente, une entité sub-atomique devrait être soit un corpuscule, soit une onde. En fait, pour la physique quantique, une particule est à la fois corpuscule et onde, mais il apparait qu’elle n'est ni corpuscule ni onde !
Selon la manière dont nous l'observons, elle apparaît soit comme particule, soit comme une onde. Comme Einstein l'avait montré en 1905 pour la lumière, la matière est aussi une coexistence d'ondes et de particules. L'apparence de la matière dépend de nous, elle nous apparaît tantôt comme des ondes, tantôt comme des particules. Cette apparence dépend de la facon dont nous observons la matière. Les ondes électromagnétiques peuvent se comporter comme des corpuscules. A tout corpuscule est associé une onde. La matière s'est dématérialisée, s'est " déchosifié "

Autre polémique du moment : L'univers n'est pas une création divine, selon Stephen Hawking

Il y a aussi d'autres polémiques, notamment sur le temps lui même 

Un être conscient peut, à partir de l'endroit où il se trouve, savoir d'où il vient et où il va. Ce lieu où il est n'est en somme qu'un espace résultant de l'espace parcouru et de l'espace à parcourir. Il contient en lui-même tout l'espace. Mais ce point non-dimensionnel entre deux espaces n'est rien d'autre que le vide, une illusion. Paradoxe et réalité. L'espace n'a pas d'existence propre.

De même, si le futur existe en même temps que le passé, alors une conscience connectée peut connaître à la fois futur et passé. Et si le présent est le garant de l'avenir et la conséquence du passé, alors celui-ci contient en lui-même toute l'éternité.  Mais l'instant présent n'est qu'un point temporel non-dimensionnel, une illusion. Paradoxe et réalité. Le temps n'a pas d'existence propre.

Pour sortir de cette toile quadridimensionnelle, pour retrouver la liberté, il nous suffit de percevoir l'universalité dans un point non-dimensionnel et l'éternité dans un instant intemporel. Le point et l'instant, en effet, n'ont pas de réalité propre mais contiennent en eux la totalité de l'univers qui, nous le savons, est fait d'une infinité de points et d'instants. Paradoxe et réalité.

-- Topette

Portrait de fabou

des différentes sortes de points

Juste pour préciser :

j'imaginais un point de l'espace trimensionnel classique sur un tapis roulant - le temps - du coup ça donnait une droite, une droite de l'espace tridimensionnel classique. Prenez un point tout ce qu'il y a de plus banal, plongez le dans l'espace-temps, vous obtenez une droite tout ce qu'il y a de plus banal. Un point de l'espace-temps existe mais n'est pas de même nature qu'un point de l'espace où espace désigne l'espace tridimensionnel intuitif. Un peu confus comme réflexion géométrique pré-onirique.

L'illusion du point :

effectivement le point semble être une vue de l'esprit tout comme l'instant est conçu mais non perçu : il y a le passé et le futur et on imagine du moins on se sent obligé d'imaginer une succession continue d'instants entre ces 2 rives. La nature a horreur du vide, nous aussi semble-t-il, ou plutôt il semble que nous ayons projeté cet effroi originel sur la nature. Sauf les bouddhistes qui par un sublime effort de pensée rejette tout simplement cette vision qui fait s'appuyer la réalité sur d'instables paradoxes.

Portrait de borniol

le point de vue

Pour rebondir sur le point comme vue d l'esprit (dont tu parles), je conseille les conférences de Deleuze (encore) sur Leibniz et le pli (désormais dans l'espace de poch), ou il développe de façon aigue l'idée de Leibniz que tout est contenu dans le point : le point de vue, mais n'y a t-il pas une infinité de points de vue ? tous devant s'accorder... des points de vue sur le monde, qui n’existe pas hors des points de vue qui l’expriment. Ensuite, il enchaine sur son concept de monade et de pli... On n’a ni portes ni fenêtres, on a la totalité du monde en soi. Alors comment on s’accorde ? Chacun n' exprimant pas clairement et distinctement la même portion... 

Deleuze part de l'idée du triangle de Pascal :

                                1                      = 1 (2^0)

                             1     1                   = 2 (2^1)

                          1     2     1                = 4 (2^2)

                       1    3     3     1             = 8 (2^3)

                    1    4     6     4    1          = 16 (2^4)

                 1    5    10    10    5    1       = 32 (2^5)

  etc... à l'infini.

Ici le point de vue unique de ce triangle arithémtique est le 1 qui engendre toutes les puissances de 2.

- Topette

Portrait de fabou

Encore à trépigner aux portes du sommeil

Encore à trépigner aux portes du sommeil :

"La parole de Vérité va être dite : le temps est une abstraction."

Pensée fugace et incontrôlée qui m'a laissé au pied des Portes, le temps (abstrait et pré onirique) de me poser la question de sa signification. Base du raisonnement, du moins ce qu'il en reste : les abstractions ne sont pas à prendre pour des réalités : le Temps n'existe pas, il n'est que le caractère isolé d'un objet, commel Blanc n'est qu'une caractéristique d'un objet ayant cette couleur... mais quel est l'objet dont le temps est une caractéristique?

Sans doute une réminiscence : la phrase a dû me marquer sans que j'en comprenne le sens. Elle m'est restée et a ressurgi face aux Portes.

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