faut-il encore que ces phénomènes ou ces idées rencontrent en nous une faculté de sentir et d'éprouver subjectivement.
les images de nos rêves, de l'hallucination, de la mémoire, de l'imagination, de la perception visuelle du monde extérieur, ont une source commune et unique dans le pouvoir de manifestation inhérent à notre activité propre...Pour résumer :
"Sans ces phénomènes il n'y aurait pas de moi, sans moi ces phénomènes n'auraient pas de substance". Tchouang-Tseu Dialogues I-4
Dans son analyse des dialogues de Tchouang-Tseu, Jean François Billeter souligne l’importance de ces moments d’avant l’entrée en dialogue. Chez Tchouang-Tseu, ils se traduisent par une posture, une respiration, un regard vers le ciel. Pour Jean François Billeter, ce « moment de l’arrêt », cette « pratique du calme » fait, dès avant toute prise de parole, un « spectateur »de celui qui, ensuite, va s’engager dans le dialogue. Le spectacle qui s’ouvre à lui est celui de ses propres « visions », c’est-à-dire des images conçues intérieurement : « Nous découvrons alors le pouvoir que possède le corps propre de produire des images. Nous découvrons l’imagination. »
L'imagination : « la folle du logis », ou « reine des facultés » ?
chez les rationalistes : imaginer, disent-ils, c'est céder à sa fantaisie au détriment de sa raison, c'est renoncer à l'observation pour privilégier des illusions
chez les symbolistes, l'imagination implique tout le pouvoir de la conscience, et d'abord cette puissance d'irréalité qui est le propre de la conscience humaine
Pour les surréalistes, une expérience capable de sonder le terreau de l'imaginaire et du rêve, de nature à donner le pas au principe de plaisir sur le principe de réalité
Pour les scientifiques, elle a une dimension cognitive et a ouvert ainsi des chemins fertiles à la connaissance
Pour les artistes, l'essence de la créativité et de l'inventivité.
Pour les sceptiques, l'imagination est susceptible de tendre ses traquenards à la perception même, voire d'aliéner la conscience, pour peu qu'on cède à ses illusions.
Pour les schizophrènes, parano et ceux qui délirent, elle peut-être débordante
Pour Descartes, l’imagination représente le fossé entre la volonté et l’entendement. Elle nous offre la possibilité de concevoir l’irréel, l’imaginaire, et ainsi passer outre aux limites de notre entendement. Donc, c’est elle qui « invente » des propositions fausses que notre volonté peut affirmer
Spinoza, prend soin de distinguer l'imagination du fantasme : elle reste un signe de la puissance de l'esprit humain si celui-ci est capable d'en discerner les pièges et les illusions.
Aristote découvre l'imagination comme faculté entre les sens et l'intellect.
Commentaires
c'est l'idée
faut-il encore que ces phénomènes ou ces idées rencontrent en nous une faculté de sentir et d'éprouver subjectivement.
les images de nos rêves, de l'hallucination, de la mémoire, de l'imagination, de la perception visuelle du monde extérieur, ont une source commune et unique dans le pouvoir de manifestation inhérent à notre activité propre...Pour résumer :
Après on peut imaginer ce que l'on veut :)
-- Topette
Le pouvoir à l'Imagination !!!
Puissances de l'imagination
L'imagination : « la folle du logis », ou « reine des facultés » ?
chez les rationalistes : imaginer, disent-ils, c'est céder à sa fantaisie au détriment de sa raison, c'est renoncer à l'observation pour privilégier des illusions
chez les symbolistes, l'imagination implique tout le pouvoir de la conscience, et d'abord cette puissance d'irréalité qui est le propre de la conscience humaine
Pour les surréalistes, une expérience capable de sonder le terreau de l'imaginaire et du rêve, de nature à donner le pas au principe de plaisir sur le principe de réalité
Pour les scientifiques, elle a une dimension cognitive et a ouvert ainsi des chemins fertiles à la connaissance
Pour les artistes, l'essence de la créativité et de l'inventivité.
Pour les sceptiques, l'imagination est susceptible de tendre ses traquenards à la perception même, voire d'aliéner la conscience, pour peu qu'on cède à ses illusions.
Pour les schizophrènes, parano et ceux qui délirent, elle peut-être débordante
Pour Descartes, l’imagination représente le fossé entre la volonté et l’entendement. Elle nous offre la possibilité de concevoir l’irréel, l’imaginaire, et ainsi passer outre aux limites de notre entendement. Donc, c’est elle qui « invente » des propositions fausses que notre volonté peut affirmer
Spinoza, prend soin de distinguer l'imagination du fantasme : elle reste un signe de la puissance de l'esprit humain si celui-ci est capable d'en discerner les pièges et les illusions.
Aristote découvre l'imagination comme faculté entre les sens et l'intellect.
Pour Baudelaire, elle est « la reine du vrai »
D'autres d'exemples ici : Puissances de l'imagination
Pour les poch, une source comme une autre d'inspiration
Pour moi, elle est un peu tout ca à la fois, mais je reste sceptique...
-- Topette
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