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avenir de l'énergie: assez halluciant

Portrait de edhel

quand la science fait mieux que la SF.

et dire que la R&D d'EDF planche sur le nucléaire...

2 articles :

Dans quelques années, la différence de température entre la surface du corps d'un animal et celle de son milieu (air, eau) dégagera suffisamment d'énergie pour faire fonctionner des appareils électroniques.
Il était déjà possible d'alimenter en électricité un réveil avec des légumes. Faire fonctionner un dispositif avec la température corporelle entre maintenant dans le champ des possibles. Les applications sont sans limites puisqu'il s'agirait d'alimenter aussi bien des téléphones portables que des capteurs médicaux (pression, température, pouls) ou tout dispositif dont la vocation est d'être au contact du corps humain. Des chercheurs en provenance de différents instituts de recherche appliquée – techniques de mesure, matériaux, circuits intégrés - de la Société Fraunhofer planchent sur le sujet.
Ils viennent de reprendre le principe des générateurs thermoélectriques - ou thermocouples, qui produisent de l'énergie à partir de chaleur - pour l'adapter à des petites différences de température. Selon le groupe de travail, un générateur de ce type fournit 200 millivolts (mV), alors que les appareils électroniques consomment plus volontiers un à deux volts. Pour produire plus d'électricité, il faudrait plusieurs dizaines de degrés de différence entre la température corporelle et celle du milieu.
Malheureusement, la différence moyenne est plutôt de l'ordre de quelques degrés. Ce qui laissait deux possibilités : laisser cette découverte aux habitants du Grand Nord et du pôle Sud, ou modifier les circuits électriques pour qu'ils "tournent" avec 200 mV. C'est la deuxième solution qui a été privilégiée. Les chercheurs mettent même déjà en place des circuits qui sont activés avec seulement 50 mV. A terme, un des chercheurs estime que seul un demi degré de différence thermique suffira à générer un courant suffisant.
http://www.atelier.fr/recherche/10/20082007/Utiliser,corps,humain,produire,electricite-35032-.html


Des chercheurs dévoilent une micro-batterie qui ressemble en tout point à une feuille de papier. Ultrapuissante, elle n'embarque aucune substance chimique et pourrait alimenter les appareils high-tech.
Une batterie résistant à des températures extrêmes et à toutes formes de manipulations, respectueuse de l'environnement et qui s'imprime… Voilà le type d'appareil de stockage d'énergie que des chercheurs du Rensselaer Polytechnic Institute ont développé. Le composant, ultra fin et flexible, ressemble à s'y méprendre à une feuille de papier. Il est d'ailleurs fabriqué à 90 % de cellulose, et peut s'imprimer, être plié, coupé en plusieurs parties sans accuser de perte d'efficacité, ou encore être empilé, dans le but de booster son rendement énergétique. A terme, il devrait trouver sa place dans des véhicules de transport comme des automobiles, des avions et des bateaux, et dans les gadgets High-Tech de demain. Des secteurs qui requièrent des sources d'énergie toujours plus petites et puissantes.
Il intègre également des nanotubes en carbone – responsables de sa couleur noire - qui agissent comme des électrodes et permettent à l'appareil de conduire l'électricité. "Les composants sont attachés les uns aux autres en imitant le système moléculaire : le nanotube en carbone imprimé est intégré au papier, et l'électrolyte est imbibé. Au final, l'appareil imite le papier à l'identique, et pèse le même poids", annonce Robert Linhardt, professeur de biocatalyse et d'ingénierie métabolique à Rensselaer. La micro-batterie fonctionne à la fois en tant que batterie à lithium-ion et en tant que supercondensateur - un condensateur qui permet d'obtenir une densité de puissance et d'énergie intermédiaire entre les batteries et les condensateurs électrolytiques classiques - deux fonctions généralement dissociées dans les systèmes électriques traditionnels.
La batterie électrolytique est composée d'un liquide ionique, constitué principalement de sel. Celui-ci, qui ne contient pas d'eau, implique qu'aucun matériau de la batterie ne peut s'évaporer ou geler. D'où la résistance à des températures entre -100° et +300°. Autant dire qu'elle devrait également pouvoir s'intégrer dans des dispositifs médicaux implantés. En effet, la batterie peut fonctionner grâce à la sueur ou le sang humain. "C'est une nouvelle manière de faire fonctionner un appareil tel qu'un pacemaker sans introduire aucune substance chimique dans le corps, contrairement à celles contenues dans les batteries traditionnelles", ajoute Victor Pushparaj, responsable de recherches. Dernier avantage de cette batterie miracle : le matériel requis pour l'élaborer est très économique. Ce qui permettrait, dans l'avenir, de mettre au point un système d'impression en grand nombre comme ceux utilisés pour éditer les journaux.

http://www.atelier.fr/recherche/10/16082007/Rensselaer,dévoile,batterie,feuille,papier-35015-.html

 

et ouais

Avis de poch
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