Ce matin-là, François Bayrou prit sa plus belle plume et écrivit le texte d'un discours qu'il savait devoir entrer dans l'Histoire :
" Je le sais bien : certains doutent. Quand j'affirme, comme la semaine dernière à la une de "Libération" : "La rupture , c'est moi !", certains se moquent, se tapent le cul part terre. Eh bien, je vais leur faire passer l'envie de ricaner. Je vais la leur montrer, la rupture.
Jusqu'ici, j'ai toujours travailler avec l'UMP. J'ai été ministre dans le gouvernement Balladur et numéro 2 dans celui de Juppé. Tous les élus UDF l'ont été grâce au soutien de l'UMP. Nous n'avons cessé de signer des accords électoraux avec eux. Au second tour des élections régionales de 2004, par exemple, je me désistais personnellement en faveur de l'UMP Xavier Darcos. En octobre dernier, je soutenais la liste municipale d'Alain Juppé à Bordeaux. Dans les 8 conseil généraux que préside un centriste UDF, nous gouvernons main dans la main avec le parti de Sarkozy. Idem dans le conseil régional que préside mon ami Adrien Zeller. Idem dans les principales villes que dirige un maire UDF : que ce soit à Annecy, Amiens, ou Rouen, c'est toujours avec la seule UMP que nous avons passé des alliances. Lire la suite ...