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— Linus Torvalds - Conférence de la FSF -1996
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J'ai regardé pour vous...

Portrait de fabou

0 dark 30, le film sur la traque de Ben Laden. Une guerre religieuse non conventionnelle a cours depuis maintenant plusieurs années. Un choc de civilisations qui oppose les services de renseignements occidentaux (en particulier américains) à la nébuleuse djihdiste à travers le monde. Une des figures emblématiques de cette guerre : Ben Laden, le commanditaire des attentats spectaculaires du 11 Septembre 2011. L'Amérique avait à coeur de l'éliminer. Pour cela il a fallu le retrouver,ce qui semble-t-il n'a pas été une mince affaire... mais cela a été fait. C'est ce que raconte ce film : un agent de la CIA suit avec opiniâtreté une piste improbable qui parmi toutes celles suivies s'avèrera être la bonne.

La CIA a fait usage de la torture afin d'obtenir les informations qui lui ont permis de débusquer l'ennemi. Lutter contre la barbarie a nécessité d'être soi-même un barbare. Est-ce légitime? Y-a-t-il nécessité vitale? Toujours cette question lancinante. Tout en regardant le film, je me répétais parfois ce qu'il m'était déjà arrivé de penser : il n'y a pas de bien ou de mal, juste un rapport de force. Attitude morale sans doute dangereuse, forme de relativisme qui amène à la Loi du plus fort, la fin justifiant les moyens. La Guerre n'est pas une chose qu'on peut qualifier de bonne en soie. La façon de faire la guerre a été codifiée mais on sent que ces principes n'ont été établis qu'afin de limiter les options non conventionnelles dont feraient usage un adversaire dont l'espoir de victoire ne se trouve pas dans la pratique codifiée de la guerre.

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Commentaires

Portrait de fabou

étranges dans le groupe qu'ils protègent

 Ils [Indra et ses guerriers]  ne peuvent ignorer l'ordre, puisque leur fonction est de le garder contre les mille et une entreprises démoniaques ou hostiles. Mais, pour assurer cet office, ils doivent d'abord eux-mêmes posséder, entretenir des qualités qui ressemblent beaucoup aux défauts de leurs adversaires. Dans la bataille même, sous peine de sûre défaite, ils doivent répondre à l'audace, à la surprise, aux feintes, aux traîtrises, par des opérations du même style, seulement plus efficaces; ivres ou exaltés, ils doivent se mettre dans un état nerveux, musculaire, mental qui multiplie et amplifie leurs puissances, qui les transfigure, mais aussi les défigure, les rend étranges dans le groupe qu'ils protègent[...]


Georges Dumézil - Heur et Malheur du guerrier

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