et sans être plus militant que ca, allait plutot parler de Tinariwen.

apres avoir lu ca:
"L'image la plus saisissante devant contribuer à forger la légende de ce groupe vraiment à part reste celle de Keddu Ag Hossad, partant à l'assaut du poste militaire malien de Menaka près de la frontière nigérienne, une kalachnikov à la main, une guitare électrique dans le dos. Cette offensive du 30 juin 1990 sera l'amorce de la seconde rébellion touareg qui durera 3 ans et fera des milliers de victime."
dans cette page bien interessante:
http://www.azawan.com/touareg/tinariwen/txt/2004_bio_dordor.htm
on y trouve ca:
« Qui rêvera sur les traces de nos pas effacés ? »
Mano Dayak - Parole Touareg


habituellement, je n'imagine pas la violence d'un musicien: meme si Joe Starr n'a rien d'un chopin. je me plais à croire que qui crée des rythmes et cherche des harmonies n'a pas un fond violent, trouvant dans son art, un exutoire à sa rage.
mais la violence ici, n'est pas une violence incontrolée. ca semble une violence de partisan, de révolte salvatrice pour un peuple.

j'ai manqué un documentaire télédiffusé récemment sur la position d'AREVA au niger (sur l'exploitation miniere d'uranium). dommage, j'ai raté une occasion d'affiner un avis sur le sujet.

mais si l'avenir d'un peuple est menacé, si une action doit être lancée et une guerre menée (tout le monde n'est pas gandhi) j'ai un grand respect pour qq'un allant au combat, la guitare dans le dos.
et bien que pas vraiment bilingue en tamacheq, j'imagine mal les paroles de Tinariwen pleine de violence (si ce n'est la violence du blues, la violence du non-résigné conscient qui dans sa complainte attend son heure - tel le chameau derriere la dune pres à saisir l'occasion pour sauter sur son chamelier, quels blagueurs ces chameaux).

bref, dans notre confort occidental, on n'a pas vraiment ces soucis (ouf!, on s'en fout), mais le monde est de plus en plus petit, gaza est a notre porte, le désert est dans le moindre bac à sable.

bref, et c'est aussi l'occasion de lancer un appel aux pochs sur un truc bien trippant:
en festival debut janvier au mali en plein désert.
http://www.festival-au-desert.org/fr/
(surfez y, on peut ecouter de bonnes musiques)
où on peut retrouver les poussieres d'ali farka touré et toute la clique.
3 jours de festival en plein sahara à écouter du blues africain: le kiffe !

sur ces belles paroles. bonne chance à tous les partisans, restez en vie , gardez la raison le temps que les raisons de combattre disparaissent.

bordel de merde !