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Groundation - What Could Have Been

Portrait de borniol

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Biographie :

Groundation naît en 1998 de la réunion de trois Californiens : Harrison Stafford (leader et guitariste), Marcus Urani (clavier) et Ryan Newman (basse) se sont rencontrés à l'université de jazz, première musique sur laquelle ils jettent leur dévolu. Mais le groupe va finalement se tourner vers le reggae et passe du coup de trois à six membres.

Pratiquant un reggae roots mélangé à une inspiration moderne, Groundation développe des mélodies d'influences jazz et dub. En 1999, leur premier album "Young Tree" sort sur label du même nom. Un album concept emprunté de textes conscients qui traitent de la connaissance de soi-même. Deux ans plus tard, le groupe retourne en studio et revient avec l'opus "Each One Teach One". Mixé par Scientist, l’album entame une collaboration régulière avec des pointures jamaïcaines. Sur Each One Teach One, c’est le percussionniste Ras Michael que l’on retrouve.

En 2003, ce sont Don Carlos et le groupe The Congos qui les rejoignent sur "Hebron Gate". Le goût de Groundation pour la belle note et s’affirme de plus en plus, et les arrangements servent parfaitement le timbre singulier de Harrison Stafford. Le groupe est entré dans une dynamique créatrice et sort son 4eme album en cinq ans, "We Free Again" (2004) : à l'orchestration fournie, et aux arrangements minutieux. Don Carlos est encore de l'aventure, avec Apple Gabriel, ex Israel Vibration. Groundation atteint alors une renommé internationale et parcours le globe en tournée.

Le groupe a partagé l'affiche avec entre autres Steel Pulse, Toots & the maytals, Israel Vibration, Gregory Isaacs, Culture ou les Wailers.

Source : Reggaefrance.com - http://www.reggaefrance.com/artiste-264-groundation.html

Le nom de Groundation est un subtil jeu de mot, qui prend ici, avec ce groupe, tout son sens. En effet on entend parler pour la première fois de grounation (prise de terre ou assemblée de méditation) à la fin des années 40. Count Ossie (Mystic Revelation of Rastafari) invitait les jeunes des ghettos jamaïcains à se rassembler pour des sessions nyabinghis ; rythmes africains. Ces sessions improvisées duraient toute la nuit, sans interruptions. Mais aussi dans Groundation, il a « ground » le sol ; remerciements à la terre mère (mother earth) être sur terre, être vivant. Groundation, c’est l’idée d’élever chacun au même niveau, afin que tous parlent et se sentent libre d’enseigner et d’apprendre. Groundation c’est aussi l’idée d’abstraire toute forme de hiérarchie et de niveau social dans le respect de chacun.

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