Dès l'intro de Long Long Ago, qui ouvre ce Young Tree; le SON de Groundation frappe tout de suite les oreilles : clair, sec et rond à la fois, il fait claquer la gratte, ressort la douceur de la flûte, pose la voix feulante de Harrison Stafford juste à bonne distance des instruments...un régal d'équilibre et de précision !
La MAGIE continue d’opérer avec Glory to the Kings ou les ingrédients de Groundation apparaissent clairement, ce son donc, la richesse des instruments, des chœurs, des arrangements, et la VOIX qui rôde entre les aigus et les graves, qui fait frémir et résonner les mots. Pas une voix de rasta fatigué. Pas une voix de bobo énervé. Une voix qui sort des tripes, qui sort des roots, comme il n’en était pas apparu depuis bien longtemps…depuis…
L’univers de Groundation c’est cette force musicale, mais aussi la beauté de la pochette de Young Tree, la force des textes qui dénoncent bien sûr les dérives et la cruauté de la vie babylonienne, Groundation c’est un univers qui vous accueille, qui vous réchauffe, vous êtes la graine et la sève de ce jeune arbre qui vient d’être planté et qui ouvrira ses branches pour protéger d’autres plantes plus faibles !
Pour conclure l’album riche de 10 titres, avec le Groundation Chant (et son dub de 7 minutes) qui démarre avec un sourd claquement de batterie, puis les skanks de guitare, la voix et les chœurs qui implorent le retour à la terre promise, le retour aux valeurs humaines…un chant que nous devrions tous entonner en chœur.
CHRONIQUE EXTRAITE DU SITE REGGAE MUSIK
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