J'ai eu peur, qu'on change de pouvoir, me voilà rassuré par ce post.
Le peuple n'a pas peur du pouvoir, chez-mêm pas s'il a conscience d'être sous un quelconque pouvoir, je crois qu'il se croit libre.
Les media nous le disent, la liberté c'est le choix, entre les fournisseurs de prêt à penser, pensée unique, pensée futile ou pensée inutile, voila ce qu'on a en rayon.
La seule interdiction n'est que celle de penser l'action, surtout d'agir après avoir pensé... là on ne risque rien, le peuple à peur des pensées qui ne sont pas en rayons... et demande au pouvoir de bien y veiller ...
Pensée l'action n'a rien d'interdit, c'est l'Action qui l'est.
Les librairies regorgent d'ouvrages sur la guérilla urbaine, sur des tas de modes de résistances à une autorité, un pouvoir, des modes de nuisance, voire de combat. Si ça vend, si l'engouement est là, ce n'est pas interdit. C'est le marché qui détermine - pas besoin de lois pour cela - ce qui est interdit et ce qui ne l'est pas. Tout ce qui ébranle le paradigme sur lequel s'appuie le marché est proscrit, marginalisé, récupéré, digéré puis régurgité.
Rendre inoffensives les idées c'est ce qu'a réussi à faire le marché. L'âge du politique est derrière nous, celui de l'économique meurt sous les coups de boutoir de l'âge de la Finance. La perception du monde s'en trouve changé. L'Action... il faudrait en préciser la forme. Ce mot ne devrait pas être écrit sans être illustré car il perd alors sens et substance.
Au passage, en vrac :
Le constat est important mais il faut le dépasser. Dire sans cesse que la masse est inapte à s'éveiller, qu'elle planne dans les vapeurs euphorisantes du Progrès, de la Consommation et du Bien-être n'a rien de créatif. J'ai moi-même pratiqué et continuerais sans doute de le faire.
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pouvoir
Dépasser le constat
Pensée l'action n'a rien d'interdit, c'est l'Action qui l'est.
Les librairies regorgent d'ouvrages sur la guérilla urbaine, sur des tas de modes de résistances à une autorité, un pouvoir, des modes de nuisance, voire de combat. Si ça vend, si l'engouement est là, ce n'est pas interdit. C'est le marché qui détermine - pas besoin de lois pour cela - ce qui est interdit et ce qui ne l'est pas. Tout ce qui ébranle le paradigme sur lequel s'appuie le marché est proscrit, marginalisé, récupéré, digéré puis régurgité.
Rendre inoffensives les idées c'est ce qu'a réussi à faire le marché. L'âge du politique est derrière nous, celui de l'économique meurt sous les coups de boutoir de l'âge de la Finance. La perception du monde s'en trouve changé. L'Action... il faudrait en préciser la forme. Ce mot ne devrait pas être écrit sans être illustré car il perd alors sens et substance.
Au passage, en vrac :
Le constat est important mais il faut le dépasser. Dire sans cesse que la masse est inapte à s'éveiller, qu'elle planne dans les vapeurs euphorisantes du Progrès, de la Consommation et du Bien-être n'a rien de créatif. J'ai moi-même pratiqué et continuerais sans doute de le faire.
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