quand on "délaisse" un batiment. les premieres plantes qui poussent sont de la mauvaise herbe. (rien à voir avec ce qu'un poch apprécie !).
bizarre le terme même de délaisse. bref. (laisserà la nature, n'est pas forcément délaisser).
la question était : est ce que l'avenir appartient à la mauvaise herbe ?
c'est à noter que mauvaise herbe, ca ne vaut que dans le cadre d'une production spécifique. l'herbe n'est pas mauvaise en soit, mais elle perturbe la culture d'une certaine autre ou perturbe le but premier.
si c'est le cas pour le retour à la nature d'un espace urbanisé, ce serait pas le cas, dans l'histoire aussi, (genre le rock était plutot la mauvaise herbe mais est resté. genre les "altermondistes" (qui apres tout, peuvent représenter un avenir - y en a t il d'autres ? ;o)
genre comme si certains mauvais coté allaient forcément se développer (genre, en URSS, un international qui devient nationaliste, en US, "Le" pays de la liberté, qui en vient à imposer au monde son mode de vie, genre, du punk, il nous reste la techtonik ...) mais mon idée de départ, c'etait pas ca en fait: mais plutot ce qui va marquer, c'est ce qui est en marge en ce moment.
bon, je sens que c'est des grosses conneries tout ca parce que si ca se trouve un petit historique de la mode, de l'histoire tout court pourrait l'affirmer ou l'infirmer.
les classiques sont là pour etre malmenés.
bref.
Commentaires
Stimule l'araignée en faisant vibrer sa toile
Pas mal ce billet ... je l'avais pas vu à l'époque de sa sortie. Ah les bienfaits du contenu éditorial aléatoire : ça rafraichit la mémoire.
Petite réflexion :
"Ce qui va marquer c'est ce qui est en marge en ce moment."
Mais il n'y a plus de marge, la marge a été intégrée dans le giron du classique. C'est ce qu'on appelle récupération. C'est le Che sur ton T-Shirt au 2ème degré : on exhibe la face du Che et on sait que c'est de la récup. C'est suprême nihilisme, on se gosse d'anciennes valeurs auxquelles on ne comprend plus rien parceque méthodiquement insensibilisé. L'ironie en lieu et place de la croyance.
La "mauvaise" herbe ne reste pas bien longtemps "mauvaise". Maintenant, on en fait pousser à la demande, bien touffue, bien sauvage, subversive, parfum de rébellion, sentiment exalté de liberté...
Cette mauvaise herbe veut recycler la mauvaise herbe d'antan. Lui manque un peu d'authenticité, de spontanéité. Plus rien d'artistique dans la marge. Monde trop vieux, trop psychanalitique. On a disséqué l'homme et sa psyché pour anticiper ses moindres réactions. Même sa marge est absorbée.
"Les classiques sont là pour être malmenés."
Oui, mais malmener les classiques de nos jours c'est les stimuler comme on stimule l'araignée en faisant vibrer sa toile. C'est quelque chose d'entendu qui fait partie du processus.
Difficile de voir dans ces quelques remarques une trace de joie... et pourtant :)
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