Comment peut-on empêcher une goutte d'eau de se dessécher ? Il suffit de la jeter dans la mer
— Samsara
Acheter Poch et dons de poch   Suivre les poch sur Facebook Suivre les poch sur Twitter Regarder les films de poch    Popup pour Ecouter la radio des poch

Charles Mingus - DukeEllington's Sound of Love

Portrait de fabou

Cover (front)

On ne m'arrête plus... Mingus la suite, celle de 3h - 4h du mat', les heures de l'angoisse, la fin de la nuit, seul avec l'esprit en volutes. Cette musique guidera vos pensées. On en profite comme on veut, comme on peut. On attend le petit jour ou on bascule...

Avis de poch
(2 votes)

None
Login or register to tag items

Commentaires

Portrait de edhel

dans le meme genre Carlos D' Alessio: india song

 
Musique de Carlos d'Alessio entendue par Marguerite Duras[1] :
« À vrai dire, je ne sais pas trop d’où il vient Carlos d’Alessio, on dit du pays argentin, mais lorsque j’ai entendu sa musique pour la première fois, j’ai vu qu’il venait du pays de partout, j’ai vu des frontières aplanies, des défenses disparues, la libre circulation des fleuves, de la musique, du désir, et j’ai vu que j’étais aussi bien de cette nation argentine que lui, Carlos d’Alessio, de ce Viêtnam, du Pacifique Sud, quelle joie, j’ai été heureuse, et je lui ai demandé de faire la musique pour un film de moi, il a dit oui, j’ai dit sans argent, et il a dit oui, et moi j’ai fait les images et les paroles en raison du blanc que je lui laissais pour sa musique à lui et je lui ai expliqué que ce film se passait dans un pays qui nous était inconnu, aussi bien à lui qu’à moi, les Indes coloniales, l’étendue crépusculaire, de lèpre et de faim des amants de Calcutta, et que nous devions les inventer tous les deux en entier. Nous l’avons fait. Et de cette façon, la chose s’est faite, nous avons fait complètement ensemble, lui et moi, ce film du titre India Song et le film a été terminé et il est sorti de nos mains, et il nous a quittés, et il est en train de parcourir le monde contenant à jamais dans son être les éclats douloureux arrachés de notre corps, et nous laissant toujours privés, et de même toujours privés de nous-mêmes ensemble la faisant, nous laissant là, à faire d’autres musiques, d’autres films, d’autres chansons, et à toujours nous aimer aussi fort, tellement, si vous saviez. »
 
sacrée marguerite.
 

Poster un nouveau commentaire