Vous semblez vous tenir très informé de l'actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?
Victor Hugo : Depuis sept mois, il s'étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue... Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c'est que dans toutes les qualités qu'on lui reconnaît, dans tous les éloges qu'on lui adresse, il n'y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là... Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.
Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France , telle qu'on est en droit de l'attendre d'un élu à la magistrature suprême ?
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arte en direct reportages sur le guerre 14-18:
temoignage de poilus en résumé:
"en avait pas a manger, on etait obligé de se boucher le nez pour manger la viande avec les asticots.4 jours sans manger."
"mais on manquait jamais de pinard."
"le pinard, c'est le nerf de la guerre. pas d'homme sans pinard."
"c'est grace au pinard qu'on a gagné la guerre. "