« Si tu ne trouves pas la verite a l'endroit ou tu es, ou esperes-tu la trouver ? »
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[Programme] Affaire Geneviève Legay : le 13 octobre, faisons le procès des violences policières.

ATTAC - jeu, 2023-10-05 16:50
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8905-205bf.jpg?1696583017' width='150' height='79' / div class='rss_chapo'pVendredi 13 octobre aura lieu le procès du commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay, le 23 mars 2019 à Nice, lors d'une manifestation de Gilets Jaunes. Grâce au travail des avocat·es de Geneviève et de la presse, mais aussi grâce à la mobilisation d'Attac, nous avons notamment obtenu le dépaysement de l'affaire à Lyon, la mutation-sanction du procureur de Nice, et, enfin, ce procès. Ce sera un procès historique, car c'est la première fois depuis 70 ans qu'un donneur d'ordre devra rendre des comptes devant la justice./p/div div class='rss_texte'pEn parallèle du procès, Attac organise un événement militant à la bourse du travail de Lyon le 13 octobre (de 9h30 à 19h30), avec pour mot d'ordre « Justice pour Geneviève Legay ! Justice pour toutes les victimes de violences policières ! ». Cette mobilisation vise à :/p ul class="spip"li Montrer pourquoi l'affaire Geneviève Legay est un scandale d'État ;/lili Faire le procès des violences policières, pour toutes les victimes n'ayant pas accès à un procès ;/lili Expliquer nos revendications pour en finir avec les violences policières et ainsi poursuivre la mobilisation du 23 septembre ;/lili Permettre de suivre le procès, avec des témoignages de personnes présentes au tribunal./li/ulh3 class="spip"Le programme de la journée/h3h4 class="spip"9H30-11H30/h4 pstrongL'AFFAIRE GENEVIÈVE LEGAY, UN SCANDALE D'ETAT/strong/p ul class="spip"li Vidéo d'accueil par Geneviève Legay/lili Raphaël Pradeau - Attac/lili Alexander Samuel - Témoin de la scène/lili Pascale Pascariello - Médiapart, en vidéo/li/ul pstrongMANIFESTATION INTERSYNDICALE [PAUSE]/strong/p h4 class="spip"14H00-16H30/h4 pstrongPROCÈS DES VIOLENCES POLICIÈRES/strong/p ul class="spip"li Philippe Poutou - Nouveau Parti Anticapitaliste/lili Mutilé·e·s pour l'Exemple/lili Fatou Dieng - réseau vérité et justice pour Lamine Dieng/lili Naguib Allam - Association des Familles de Victimes de Crimes Sécuritaires/lili Association France des Banlieues/lili Un blessé lors du mouvement contre la réforme des retraites/lili Un street medic/lili Les Soulèvements de la Terre 69/lili Issam El Khalfaoui - père de victime/lili Flagrant déni/li/ulh4 class="spip"16H50-18H30/h4 pstrongNOS REVENDICATIONS POUR EN FINIR AVEC LES VIOLENCES POLICIÈRES/strong/p ul class="spip"li Youlie Yamamoto - Attac/lili Patrick Canin - LDH,/lili Mathilde Panot - France Insoumise/lili Margot Savin - Europe Écologie Les Verts/lili Elie Lambert - Solidaires/lili Ensemble !/lili CGT/lili FSU/li/ulh4 class="spip"18H30-19H30 | CONCERT DE HK/h4figure class='spip_document_18022 spip_documents spip_documents_center media_pdfjs media_application media_application_pdf' !--[if !IE]!--iframe src="spip.php?page=pdfjsid_document=18022" width="100%" height="850" style="border: none;" allowfullscreen/iframe!--![endif]-- !--[if IE]iframe src="IMG/pdf/programme_gl_13_oct-2.pdf" width="100%" height="850" style="border: none;" allowfullscreen/iframe![endif]-- /figure/div
Catégories: Action et vie

[Programme] Affaire Geneviève Legay : le 13 octobre, faisons le procès des violences policières.

ATTAC - jeu, 2023-10-05 16:50
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8905-205bf.jpg?1696517460' width='150' height='79' / div class='rss_chapo'pVendredi 13 octobre aura lieu le procès du commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay, le 23 mars 2019 à Nice, lors d'une manifestation de Gilets Jaunes. Grâce au travail des avocat·es de Geneviève et de la presse, mais aussi grâce à la mobilisation d'Attac, nous avons notamment obtenu le dépaysement de l'affaire à Lyon, la mutation-sanction du procureur de Nice, et, enfin, ce procès. Ce sera un procès historique, car c'est la première fois depuis 70 ans qu'un donneur d'ordre devra rendre des comptes devant la justice./p/div div class='rss_texte'pEn parallèle du procès, Attac organise un événement militant à la bourse du travail de Lyon le 13 octobre (de 9h30 à 19h30), avec pour mot d'ordre « Justice pour Geneviève Legay ! Justice pour toutes les victimes de violences policières ! ». Cette mobilisation vise à :/p ul class="spip"li Montrer pourquoi l'affaire Geneviève Legay est un scandale d'État ;/lili Faire le procès des violences policières, pour toutes les victimes n'ayant pas accès à un procès ;/lili Expliquer nos revendications pour en finir avec les violences policières et ainsi poursuivre la mobilisation du 23 septembre ;/lili Permettre de suivre le procès, avec des témoignages de personnes présentes au tribunal./li/ulh3 class="spip"Le programme de la journée/h3h4 class="spip"9H30-11H30/h4 pstrongL'AFFAIRE GENEVIÈVE LEGAY, UN SCANDALE D'ETAT/strong/p ul class="spip"li Vidéo d'accueil par Geneviève Legay/lili Raphaël Pradeau - Attac/lili Alexander Samuel - Témoin de la scène/lili Pascale Pascariello - Médiapart, en vidéo/lili Flagrant déni/li/ul pstrongMANIFESTATION INTERSYNDICALE [PAUSE]/strong/p h4 class="spip"14H00-16H30/h4 pstrongPROCÈS DES VIOLENCES POLICIÈRES/strong/p ul class="spip"li Mutilé·e·s pour l'Exemple/lili Fatou Dieng - réseau vérité et justice pour Lamine Dieng/lili Naguib Allam - Association des Familles de Victimes de Crimes Sécuritaires/lili Association France des Banlieues/lili Un blessé lors du mouvement contre la réforme des retraites/lili Un street medic/lili Les Soulèvements de la Terre 69/lili Issam El Khalfaoui - père de victime/lili Philippe Poutou - Porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste/li/ulh4 class="spip"16H50-18H30/h4 pstrongNOS REVENDICATIONS POUR EN FINIR AVEC LES VIOLENCES POLICIÈRES/strong/p ul class="spip"li Youlie Yamamoto - Attac/lili Patrick Canin - LDH,/lili Mathilde Panot - France Insoumise/lili Raymonde Poncet - Europe Écologie Les Verts/lili Ensemble !/lili CGT/lili FSU/lili Solidaires/li/ulh4 class="spip"18H30-19H30 | CONCERT DE HK/h4/div
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Attac fête ses 25 ans à Paris le 4 novembre !

ATTAC - mer, 2023-10-04 18:45
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH85/arton8862-ec33b.jpg?1695913057' width='150' height='85' / div class='rss_chapo'pFondée en 1998, ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne) milite pour la justice fiscale, sociale et écologique, et conteste le pouvoir pris par la finance et les multinationales sur les peuples et la nature./p pDepuis, l'association n'a cessé de se transformer, accompagnant les mouvements sociaux, contre la réforme des retraites, les criminels climatiques et les multinationales, pour la justice sociale et une convergence des luttes écologistes, féministes et antiracistes./p pLa transformation sociale qu'Attac appelle de ses vœux est radicale, en rupture avec le système politique, social et économique actuel./p/div div class='rss_texte'h3 class="spip"Un temps fort national est prévu le samedi 4 novembre, a href="https://flechedor.org/" class='spip_out' rel='external'à la Flèche d'Or/a, dans le 20e arrondissement de Paris/h3 p./p pAu programme :/p p17-19h : br /img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif?1690894787' width='8' height='11' class='puce' alt="-" / strongUne pièce de théâtre/strong co-organisée avec la a href="http://www.compagnie-naje.fr/" class='spip_out' rel='external'compagnie NAJE,/a/p pimg src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif?1690894787' width='8' height='11' class='puce' alt="-" / strongUn débat/strong sur les thématiques de la pièce et les 25 ans de vie de notre association./p p19h : br /img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif?1690894787' width='8' height='11' class='puce' alt="-" / strongUn apéro/strong offert à nos adhérent·es/p p21h : br /img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif?1690894787' width='8' height='11' class='puce' alt="-" / strongUn concert de a href="https://www.sidiwacho.com/" class='spip_out' rel='external'Sidi Wacho/a ! /strong/p pFlyer à télécharger ici !/p figure class='spip_document_17980 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH707/25_ans_flyer_ue_page-compresse-2-4d18f.jpg?1693995254' height='707' width='500' alt='JPEG - 431.9 ko' //figureh3 class="spip"Et des événements sont organisés partout en France ! /h3 pNos 25 ans ont été fêtés par Attac Rouen le a href="https://276.site.attac.org/spip.php?article64" class='spip_out' rel='external'1er juillet dernier./a/p pLes comités locaux d'Attac Grand Ouest ont enchainé à la rentrée, avec un événement à Nantes a href="https://cl44.site.attac.org/spip.php?article1081" class='spip_out' rel='external'les 23 et 24 septembre/a./p pLes comités locaux Attac de PACA et Gard ont fêté les 25 ans d'Attac à Marseille br class='autobr' / a href="https://vie-interne.attac.org/campagnes/25-ans-d-attac/article/attac-fete-ses-25-ans-le-1er-octobre-a-marseille" class='spip_out' rel='external'le dimanche 1er octobre de 9h30 à 17h/a/p pAttac fête également ses 25 ans a href="https://vie-interne.attac.org/campagnes/25-ans-d-attac/article/attac-fete-ses-25-ans-le-18-novembre-a-lons-le-saunier?var_mode=calcul" class='spip_out' rel='external'le 18 Novembre à Lons-le-Saunier/a/p/div
Catégories: Action et vie

Ahmet Insel : « Le grand dilemme des forces démocratiques en Turquie, c'est leur coupure avec les classes populaires »

ATTAC - mer, 2023-10-04 12:00
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH86/arton8885-4c144.jpg?1696413604' width='150' height='86' / div class='rss_chapo'pAu lendemain des élections présidentielles en Turquie, Ahmet Insel, journaliste et politologue turc, répondait à nos questions sur la situation politique de son pays et envisage les suites politiques avec la victoire d'Erdogan./p piCe texte est tiré du dernier numéro de notre trimestriel, iLignes d'Attac/i, disponible en a href='https://france.attac.org/agir-avec-attac/adherer' class='spip_in'adhérant/a ou en a href='https://france.attac.org/nos-publications/lignes-d-attac/article/abonnez-vous-au-journal-lignes-d' class='spip_in's'abonnant/a./i/p/div div class='rss_texte'pstrongLes oppositions ne semblent pas avoir réussi à prendre la majorité au parlement et le candidat commun Kemal Kiliçdaroglu a finalement échoué au second tour. Qu'est-ce qui a manqué aux oppositions ?/strong/p pD'abord, il faut souligner que le soutien de quasiment toutes les oppositions à un candidat à la présidence dès le premier tour est une première en Turquie ; et le résultat n'est pas si mauvais avec 45 % des voix. Le résultat plus inattendu est l'obtention de la majorité parlementaire par la coalition formée autour du parti d'Erdogan, l'AKP./p pUne partie de l'électorat, pourtant mécontent du pouvoir d'Erdogan, semble s'être décidé à voter pour lui pour grosso modo trois raisons : préférence pour la poursuite avec Erdogan au lieu d'essayer un gouvernement hétéroclité composé de six partis ; inquiétude attisée par Erdogan et ses alliés sur le soutien apporté par le parti prokurde de gauche à Kiliçdaroglu ; mécontentement des conservateurs sunnites face à la perspective de l'élection d'un Alévi comme président./p pstrongCe résultat intervient alors que la Turquie traverse une longue crise économique et sociale et que l'État turc a montré son incurie face au tremblement de terre en février, qu'est ce qui permet la résilience du régime erdoganiste ?/strong/p pC'est le clientélisme. Rien n'empêche Erdogan de construire au plus vite, route, aéroport, immeuble d'habitation ou pont. Il passe outre les principes de l'État de droit et utilise tous les moyens de l'État pour sa propre propagande d'autant plus facilement que nous vivons dans un régime de parti-État. De plus, Erdogan présente toutes les dépenses publiques, au premier chef desquelles les prestations sociales, comme des largesses faites par lui-même et son parti, dont le nombre d'adhérent·es serait de onze millions./p pMême s'il s'agit là d'un chiffre gonflé, on doit garder en mémoire que l'adhésion à l'AKP est un passage nécessaire pour pouvoir bénéficier du réseau clientéliste, et notamment des aides sociales. Dans les territoires détruits par les tremblements de terre du 6 février, les gens ont voté pour Erdogan parce qu'ils pensaient que lui seul serait capable de faire construire rapidement des logements. Il y a une symbiose entre la demande de patronage d'une partie importante de la population et la conception de gouvernement d'Erdogan qui veut « diriger le pays comme une société anonyme » ainsi que le souhaitent tous ceux et toutes celles qui adhèrent à l'idéologie néo-libérale./p pstrongL'AKP d'Erdogan a des alliés au parlement, en particulier les ultranationalistes du MHP et, désormais, les ultranconservateurs du YRP. Quelles peuvent être les conséquences de leur plus grand poids gagné au sein de la coalition au pouvoir ?/strong/p pDepuis le référendum de 2017 instaurant un régime hyperprésidentiel, Erdogan a perdu la possibilité de gagner l'élection présidentielle et d'obtenir la majorité parlementaire sans l'apport de ses alliés d'extrême-droite, qui étaient auparavant parmi ses opposants les plus virulents. Le centre de gravité de l'espace politique en Turquie s'est déplacé vers l'extrême-droite. Erdogan, avec l'appui de ses alliés ultra-radicaux, islamistes ou nationalistes, mène une politique pour obtenir l'hégémonie culturelle de l'islamo-nationalisme./p pstrongQuelles pistes pour les forces démocratiques en Turquie après ce résultat en dessous des attentes ?/strong/p pLa victoire d'Erdogan risque de causer une grande démoralisation dans les rangs des forces démocratiques. Il y aura des interrogations et des recompositions, y compris dans le mouvement kurde. La Turquie est un pays trop centraliste ; il n'y a quasiment pas d'autonomie locale, ni de bribes de décentralisation. Probablement que les forces démocratiques et ceux qui défendent un certain mode de vie moderne avec notamment les libertés reconnues aux femmes vont essayer de créér désormais des espaces d'autonomie et de solidarité entre eux. Mais ceci va aussi accentuer la polarisation géographique et sociale./p pLe grand dilemme des forces démocratiques en Turquie, c'est leur coupure avec les classes populaires, sauf pour le mouvement kurde. Il suffit de regarder la carte des résultats électoraux à Istanbul où l'opposition à Erdogan est massive dans les quartiers où sont concentrées les classes moyennes-supérieures, alors que les quartiers populaires ont majoritairement voté pour Erdogan. Ce phénomène est devenu le vrai talon d'Achille de la gauche en Turquie./p pstrongPropos recueillis par Emre Öngün/strong/p/div
Catégories: Action et vie

Découvrez les visuels 25 ans : toujours d'Attac !

ATTAC - mer, 2023-10-04 11:03
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH56/arton8850-a7297.png?1693904658' width='150' height='56' / div class='rss_chapo'pÀ l'occasion de nos 25 ans, des visuels pour faire connaître Attac et ses combats, et donner envie de nous rejoindre !/p/div div class='rss_texte'figure class='spip_document_17969 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH750/financesanstdc_page-0001-a6de8.jpg?1693843065' height='750' width='500' alt='JPEG - 534.1 ko' //figure figure class='spip_document_17970 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH750/climatsanstdc_page-0001-30233.jpg?1693843065' height='750' width='500' alt='JPEG - 405.2 ko' //figure figure class='spip_document_17972 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH750/futurde_sirablesanstdc_page-0001-c10e0.jpg?1693843065' height='750' width='500' alt='JPEG - 638 ko' //figure figure class='spip_document_17973 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH750/adhe_rezsanstdc_page-0001-20912.jpg?1693843210' height='750' width='500' alt='JPEG - 308.4 ko' //figurefigure class='spip_document_17967 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH172/bando_100x33_page-0001-22ece.jpg?1693843065' height='172' width='500' alt='JPEG - 1.2 Mo' //figure figure class='spip_document_17966 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH172/bando_100x33_bis_page-0001-f0751.jpg?1693843065' height='172' width='500' alt='JPEG - 1.2 Mo' //figure/div
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[À voir] Par la fenêtre et par la porte, réalisé par Jean-Pierre Bloc

ATTAC - mar, 2023-10-03 18:25
div class='rss_texte'pstrongPar la fenêtre et par la porte (2023, 90 mn)/strong/p pSeptembre 2004, l'État privatise son fleuron historique France Télécom. br class='autobr' / Le cours de l'action devient primordial et le nouveau Pdg Didier Lombard décide de pousser 22 000 agent·es au départ "volontaire" : ce sera le plan NExT, le management piloté par les chiffres./p pLe 30 septembre 2022 se clôt en appel « l'Affaire des suicides de France Télécom-Orange », avec la première condamnation pénale de dirigeants du CAC 40, une avancée juridique majeure qui consacre la notion de harcèlement institutionnel. br class='autobr' / Derrière ce coup de tonnerre juridique, le film retrace l'histoire d'un long combat syndical, inventif et ouvert sur la société, raconté par celles et ceux qui ont mené la lutte contre une direction d'entreprise orientée uniquement par la rentabilité financière./p pC'est l'histoire d'une privatisation à l'hypocrite, de dizaines de milliers d'emplois supprimés, d'un management toxique ayant entraîné de nombreux suicides de salarié·es./p pAttac soutient sans réserve ce film et vous invite à le faire connaître autour de vous./p pToutes les informations sont sur a href="https://parlafenetreouparlaporte.fr/presentation.html" class='spip_out' rel='external'le site dédié/a ou celui du distributeur a href="https://vraivrai-films.fr/catalogue/par_la_fenetre_ou_par_la_porte_fr" class='spip_out' rel='external'VraiVrai films/a (également distributeur du film De l'eau jaillit le feu)/p pSortie en salles : le 8 novembre 2023./p pPour rappel, les salles de cinéma ont une exclusivité pendant 4 mois pour l'exploitation commerciale. Pour accompagner des projections-débats dans votre ville, au cinéma, vous êtes invités à contacter : programmation@parlafenetreouparlaporte.frbr class='autobr' / Ensuite les séances peuvent avoir lieu dans toute autre salle équipée./p pVous pouvez suivre l'actualité du film a href="https://www.facebook.com/profile.php?id=100093063759661" class='spip_out' rel='external'sur Facebook /a/p pNous vous conseillons de lire ou relire a href="https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-14-ete-2017/"le dossier sur le travail/a, paru à l'été 2017 dans « Les Possibles », la revue du Conseil scientifique d'Attac et, en particulier l'article d'Isabelle Bourboulon qui a préparé et animé les interviews du film./p/div
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[À voir] Des cailloux dans la chaussure, un film de Mickaël Damperon

ATTAC - mar, 2023-10-03 17:47
div class='rss_texte'pstrongDes cailloux dans la chaussure (2022)/strong/p pAux portes du Vercors, les habitants de Saint-Nazaire-en-Royans découvrent qu'une br class='autobr' / carrière de roches massives veut s'installer sur la petite montagne surplombant leur br class='autobr' / village, le mont Vanille. Abasourdis par l'ampleur du projet, irrités de ne pas avoir été consultés, des habitant·es se présentent aux élections municipales de mars 2020.br class='autobr' / Surprise, la liste est élue au premier tour !/p pChacun prenant part à sa manière au destin de son village, c'est un paysage politique nouveau qui se dessine. Il y aura du travail, de l'énergie, des déconvenues. Et il y aura une victoire : un cas d'école qui offre une belle leçon de réappropriation démocratique./p pOn aurait tort de ne voir dans l'histoire qui nous est racontée qu'une énième lutte locale./p pÀ ceux qui se demandent comment de bons citoyens respectueux des lois peuvent basculer dans la désobéissance civile, le documentaire Des cailloux dans la chaussure apporte une réponse éclairante et les questions qui émergent dépassent largement le cadre local : quelle est la place du citoyen dans le processus de décision politique ? Comment faire face à l'urgence écologique qui frappe à notre porte ? Et pourquoi s'engager ?/p pCe film a été diffusé par Public Sénat dans une version télévisuelle (52 mn) mais il en existe une version plus aboutie (74 mn) pour des projections dans les salles de cinéma ou dans tout type de lieu équipé./p pC'est ainsi que le film circule dans toute la France depuis mars 2023./p pPour projeter le film, contactez : descailloux@pulp-films.fr qui vous indiquera la marche à suivre./p pa href="https://pulp-films.fr/project/des-cailloux-dans-la-chaussure/" class='spip_out' rel='external'Site du film/a br class='autobr' / a href="https://www.youtube.com/watch?v=HnbYzNJbeSo" class='spip_out' rel='external'Voir la bande-annonce/a/p/div
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[À voir] Welfare, un film de Frederick Wiseman

ATTAC - mar, 2023-10-03 17:42
div class='rss_chapo'pLe 5 juillet prochain ressort l'un des films phares de Frederick Weseman, Welfare (1974 – Etats-Unis - version restaurée 4K - VOSTFR), une plongée au cœur du système de sécurité sociale américain, filmé dans un bureau d'aide sociale à New York./p/div div class='rss_texte'pEn immersion pendant 2h47, sans commentaires et dans un magnifique noir et blanc, nous suivons sur plusieurs étages, dans des bureaux envahis de dossiers, les travailleurs sociaux et les usagers qui louvoient dans la complexité de l'assistance sociale, en relation avec d'autres organismes d'aide qui se renvoient les demandes. Nous vivons au travers des entretiens, des interventions et des récriminations, le désarroi des personnes au bord de la grande misère, qui attendent des chèques d'urgence pour se nourrir, la résolution de leurs problèmes de logement, l'attribution d'un avocat.../p pChaque cas, dans sa vérité, traité la plupart du temps avec bienveillance et patience par un personnel parfois dépassé ou qui doute, nous fait rencontrer sur la durée, face caméra, des chômeurs, des sans domicile fixe, des personnes affectées par leur séparation d'avec leur conjoint ou ayant des ennuis médicaux et psychiatriques, ou bien liées à l'abandon ou la maltraitance infantile. Dans cet huis-clos, si la plupart attendent résignés, le ventre vide sur plusieurs jours pour certains, et essaient de suivre au mieux les procédures qui les envoient d'un service à l'autre, quelques-uns s'insurgent contre les rejets de leurs dossiers ou protestent alors que les décisions tardent à venir. Apparaissent en contre-champ, marquant le lieu, l'errance des gens âgés, le racisme, les séquelles de guerre dont celle du Vietnam…/p blockquote class="spip" p« J'attendrai. J'attends depuis 124 jours, depuis que je suis sorti de l'hôpital, j'attends quelque chose... Godot ? Mais vous savez ce qui se passe dans l'histoire de Godot. Il n'arrive jamais. Et c'est ça que j'attends. Quelque chose qui ne viendra jamais. » br class='autobr' / Extrait de iWelfare /i/p /blockquote pstrongCe film très fort demeure d'une grande actualité/strong, alors que les gouvernements plongent un peu plus leurs concitoyen·nes dans la précarité, et suppriment le recours même à des rapports humains dans le traitement des demandes d'aide aux plus pauvres, remplacés par des plateformes internet et des chatbots aux réponses prédéfinies et limitées./p piWelfare/i vient d'être adapté pour le théâtre par Julie Deliquet, metteuse en scène et directrice du Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis, et la pièce fait l'ouverture du Festival d'Avignon le 5 juillet prochain./p pL'œuvre documentaire de 43 films qui compose un immense portrait de la société sur 50 ans, a été sélectionnée et récompensée dans les plus grands festivals, et Frederik Wiseman a reçu en 2016 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière./p piNelly Détré, pour le groupe Cinéma d'Attac/i/p/div
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Macron-Modi : le partenariat de la honte

ATTAC - mar, 2023-10-03 12:00
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH84/arton8883-9bffd.jpg?1696336604' width='150' height='84' / div class='rss_chapo'piCe texte est tiré du dernier numéro de notre trimestriel, iLignes d'Attac/i, disponible en a href='https://france.attac.org/agir-avec-attac/adherer' class='spip_in'adhérant/a ou en a href='https://france.attac.org/nos-publications/lignes-d-attac/article/abonnez-vous-au-journal-lignes-d' class='spip_in's'abonnant/a./i/p/div div class='rss_texte'pLe premier ministre de l'Inde, devenu un partenaire majeur de la géopolitique française sous la présidence Macron, a été l'invité d'honneur du défilé du 14-Juillet. Mais qui est exactement le dirigeant de ce pays, à qui la France a vendu 36 avions Rafale en février dernier ?/p pEn quelques mots : Narendra Modi est nationaliste hindouiste, autoritaire, et néo-libéral, à la tête du Bharatiya Janata Party (BJP), un parti issu du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS). Ce groupe paramilitaire, qui glorifiait Mussolini et Hitler, comptait notamment parmi ses rangs l'assassin de Gandhi./p pLa politique intérieure conduite par Modi se caractérise par une grande violence à l'encontre de la minorité musulmane. En 2019, le gouvernement indien a décidé d'abroger l'autonomie du Cachemire, le seul État à majorité musulmane du pays. Il a fait voter la même année une loi sur la citoyenneté facilitant l'obtention de la citoyenneté indienne par les réfugié·es à la condition qu'iels ne soient pas musulman·es./p pLa politique de Modi se traduit également par une grande complaisance à l'égard des ultra-riches, ce qui n'est pas sans évoquer celle d'Emmanuel Macron : son gouvernement a par exemple fortement aidé les deux hommes les plus riches du pays, Adani et Ambani, en leur bradant les biens publics du pays.La libéralisation de l'économie indienne, officiellement mise en œuvre dès 1991, a été accélérée sous Modi qui, pour pouvoir maintenir cette politique, a dû prendre le contrôle des institutions et contre-pouvoirs (universités, justice, médias)./p pLa répression et la violence d'État subies par la société civile, les journalistes, les avocat·e·s ou les syndicalistes n'a cessé de croître (Amnesty a notamment dû quitter le pays). Modi pourrait incarner à lui seul la dangereuse convergence entre l'extrême-droite et les intérêts des plus riches./p pL'espoir existe pourtant suite aux grandes mobilisations de 2021. Des centaines de millions de paysan·nes ont, après un an de lutte, fait reculer Modi sur son projet de réforme ultralibérale de l'agriculture. Et, contre toutes attentes, le parti majoritaire d'opposition a très largement remporté les élections régionales au Karnataka, bastion du BJP, en mai 2023. À nous maintenant de nous montrer solidaire avec la société civile indienne, et de mettre la pression sur le gouvernement français pour qu'il mette fin à sa complaisance avec Modi./p pstrongIan Vidal/strong/p/div
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Lettre ouverte contre la nomination de Wopke Hoekstra comme commissaire européen au climat

ATTAC - lun, 2023-10-02 13:56
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8900-16e5b.jpg?1696249139' width='150' height='79' / div class='rss_chapo'p50 organisations ont signé une lettre ouverte adressée aux coordinateurs de la commission de l'environnement du Parlement européen, leur demandant de rejeter la nomination de Wopke Hoekstra, allié néerlandais des combustibles fossiles, au poste de commissaire au climat./p/div div class='rss_texte'pstrongÀ l'attention de/strong : Pascal Canfin, Bas Eickhout, Cesar Luena, Marian-Jean Marinescu, Anja Hazekamp (coordinateurs de la commission de l'environnement du Parlement européen)/p pstrongObjet/strong : Nomination de Wopke Hoekstra/p pChers membres de la commission ENVI,/p pCet été, des conditions météorologiques extrêmes ont frappé durement nos foyers dans toute l'Europe. Les incendies de forêt ravageurs, les crues soudaines et la sécheresse ont causé des ravages et endommagé nos systèmes d'alimentation et d'approvisionnement en eau. Ces événements nous rappellent qu'il est urgent d'accélérer nos efforts pour lutter contre le changement climatique./p pEn ce moment important, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, a nommé le démocrate-chrétien néerlandais Wopke Hoekstra au poste de commissaire à l'Action pour le climat, en remplacement de Frans Timmermans./p pNous estimons que M. Hoekstra n'est pas la bonne personne pour occuper ce poste crucial. Non seulement il manque d'expertise et d'expérience dans la gestion des questions liées au changement climatique, mais il a également l'habitude de s'aligner très étroitement sur les intérêts des combustibles fossiles./p pPlus précisément, nous avons les préoccupations suivantes concernant M. Hoekstra :/p p • Au cours de sa carrière dans le privé et politique de plus de 20 ans, il n'a jamais promu ou encouragé individuellement des politiques et des mesures contribuant à résoudre la crise climatique. Il n'a pas non plus d'expérience dans les négociations internationales sur le climat./p p • En revanche, il a travaillé pendant plus de 15 ans, entre 2002 et 2017, avec des entreprises qui défendent les intérêts des combustibles fossiles./p p • Alors qu'il était ministre des finances aux Pays-Bas, il a plaidé contre l'arrêt rapide de l'exploitation du gaz à Groningue, malgré les effets négatifs considérables du forage gazier sur des centaines de milliers de citoyens. Ces faits ont été rapportés dans une récente enquête parlementaire néerlandaise sur la débâcle du gaz./p p • Au début de l'année, Hoekstra, en tant que chef de son parti politique, a personnellement bloqué les plans gouvernementaux de réduction des émissions d'azote qui visaient à aligner les mesures politiques néerlandaises sur la législation de l'UE en matière de protection de la nature./p p • En tant que ministre des finances, il a accordé une aide de 3,4 milliards d'euros à la compagnie aérienne KLM durant la pandémie de COVID19, sans assortir cette aide d'aucune condition environnementale, climatique ou autres./p pNous sommes convaincus qu'avec de tels antécédents, M. Hoekstra ne peut pas diriger l'UE en matière de politiques climatiques. Nous vous demandons donc strongde ne pas accepter la nomination de M. Hoekstra et de recommander vivement à la présidente Von Der Leyen de ne pas nommer M. Hoekstra au poste de commissaire à l'Action pour le climat./strong/p pSi nous voulons prévenir et atténuer les catastrophes climatiques à l'avenir, il est essentiel que les gouvernements se libèrent de l'influence de l'industrie des combustibles fossiles en introduisant et en mettant en œuvre un cadre relatif aux conflits d'intérêts. Confier la responsabilité des politiques climatiques de l'UE à une personne qui entretient depuis longtemps des liens étroits avec des intérêts pétroliers et gaziers n'est pas a bonne marche à suivre./p pCordialement,br class='autobr' / strongChloé Mikolajczak/strong, coordinatrice de la campagne Fossil free politics/p pstrongAu nom de/strong :/p pCorporate Europe Observatorybr class='autobr' / Food and Water Action Europebr class='autobr' / Friends of the Earth Europebr class='autobr' / Global Witnessbr class='autobr' / Greenpeacebr class='autobr' / Fossil Free Suèdebr class='autobr' / Attac Austrichebr class='autobr' / Working group Food Justicebr class='autobr' / Enginyeria sense Fronteresbr class='autobr' / South Durban Community Environmental Alliancebr class='autobr' / Fracking Free Clarebr class='autobr' / Grandmothers Act to Save the Planet (GASP)br class='autobr' / CEE Bankwatch Networkbr class='autobr' / The Energy Poverty Research initiativebr class='autobr' / WeSmellGasbr class='autobr' / Naturefriends Grècebr class='autobr' / WeMove Europebr class='autobr' / Fundacja Otwarty Plan br class='autobr' / Fossil Free Parliamentbr class='autobr' / Mouvement Ecologique, FoE Luxembourgbr class='autobr' / Friends of the Earth Maltebr class='autobr' / Common Wealbr class='autobr' / La Ruta del Climabr class='autobr' / urgewaldbr class='autobr' / NOAH - Friends of the Earth Danemarkbr class='autobr' / National Society of Conservationists - Friends of the Earth Hongriebr class='autobr' / Centre for Citizens Conserving Environment (CECIC)br class='autobr' / Rise For Climate Belgium br class='autobr' / Green Libertybr class='autobr' / Focus Association for Sustainable Developmentbr class='autobr' / Estonian Green Movement (FoE Estonie)br class='autobr' / 350.orgbr class='autobr' / ActionAid International br class='autobr' / Fresh Eyes br class='autobr' / Attac Francebr class='autobr' / Global Justice Nowbr class='autobr' / BUNDjugend (Young friends of the Earth Germany)br class='autobr' / Friends of the Earth U.S.br class='autobr' / Lurraren semealabakbr class='autobr' / Zelena akcija/FoE Croatiebr class='autobr' / Earth Action, Inc. br class='autobr' / Polish Institute for Human Rights and Business br class='autobr' / Friends of the Earth Espagnebr class='autobr' / International Society of Doctors for Environment-ISDEbr class='autobr' / Sherpabr class='autobr' / Friends of the Earth International br class='autobr' / Jordens Vänner / Friends of the Earthbr class='autobr' / Environmental Association Za Zemiata / FoE Bulgariebr class='autobr' / RSEEO-BENINbr class='autobr' / UDAPT/p/div
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Lettre ouverte contre la nomination de Wopke Hoekstra comme commissaire européen au climat

ATTAC - lun, 2023-10-02 13:56
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8900-f0149.png?1696247790' width='150' height='79' / div class='rss_chapo'p50 organisations ont signé une lettre ouverte adressée aux coordinateurs de la commission de l'environnement du Parlement européen, leur demandant de rejeter la nomination de Wopke Hoekstra, allié néerlandais des combustibles fossiles, au poste de commissaire au climat./p/div div class='rss_texte'pÀ l'attention de : Pascal Canfin, Bas Eickhout, Cesar Luena, Marian-Jean Marinescu, Anja Hazekamp/p pObjet : Nomination de Wopke Hoekstra/p pChers membres de la commission ENVI,/p pCet été, des conditions météorologiques extrêmes ont frappé durement nos foyers dans toute l'Europe. Les incendies de forêt ravageurs, les crues soudaines et la sécheresse ont causé des ravages et endommagé nos systèmes d'alimentation et d'approvisionnement en eau. Ces événements nous rappellent qu'il est urgent d'accélérer nos efforts pour lutter contre le changement climatique./p pEn ce moment important, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, a nommé le démocrate-chrétien néerlandais Wopke Hoekstra au poste de commissaire à l'Action pour le climat, en remplacement de Frans Timmermans./p pNous estimons que M. Hoekstra n'est pas la bonne personne pour occuper ce poste crucial. Non seulement il manque d'expertise et d'expérience dans la gestion des questions liées au changement climatique, mais il a également l'habitude de s'aligner très étroitement sur les intérêts des combustibles fossiles./p pPlus précisément, nous avons les préoccupations suivantes concernant M. Hoekstra :/p p • Au cours de sa carrière dans le privé et politique de plus de 20 ans, il n'a jamais promu ou encouragé individuellement des politiques et des mesures contribuant à résoudre la crise climatique. Il n'a pas non plus d'expérience dans les négociations internationales sur le climat.br class='autobr' / • En revanche, il a travaillé pendant plus de 15 ans, entre 2002 et 2017, avec des entreprises qui défendent les intérêts des combustibles fossiles. br class='autobr' / • Alors qu'il était ministre des finances aux Pays-Bas, il a plaidé contre l'arrêt rapide de l'exploitation du gaz à Groningue, malgré les effets négatifs considérables du forage gazier sur des centaines de milliers de citoyens. Ces faits ont été rapportés dans une récente enquête parlementaire néerlandaise sur la débâcle du gaz.br class='autobr' / • Au début de l'année, Hoekstra, en tant que chef de son parti politique, a personnellement bloqué les plans gouvernementaux de réduction des émissions d'azote qui visaient à aligner les mesures politiques néerlandaises sur la législation de l'UE en matière de protection de la nature.br class='autobr' / • En tant que ministre des finances, il a accordé une aide de 3,4 milliards d'euros à la compagnie aérienne KLM durant la pandémie de COVID19, sans assortir cette aide d'aucune condition environnementale, climatique ou autres./p pNous sommes convaincus qu'avec de tels antécédents, M. Hoekstra ne peut pas diriger l'UE en matière de politiques climatiques. Nous vous demandons donc strongde ne pas accepter la nomination de M. Hoekstra et de recommander vivement à la présidente Von Der Leyen de ne pas nommer M. Hoekstra au poste de commissaire à l'Action pour le climat./strong/p pSi nous voulons prévenir et atténuer les catastrophes climatiques à l'avenir, il est essentiel que les gouvernements se libèrent de l'influence de l'industrie des combustibles fossiles en introduisant et en mettant en œuvre un cadre relatif aux conflits d'intérêts. Confier la responsabilité des politiques climatiques de l'UE à une personne qui entretient depuis longtemps des liens étroits avec des intérêts pétroliers et gaziers n'est pas a bonne marche à suivre./p pCordialement,/p pChloé Mikolajczak/p pCoordinatrice de la campagne Fossil free politics/p pAu nom de :/p pCorporate Europe Observatorybr class='autobr' / Food and Water Action Europebr class='autobr' / Friends of the Earth Europebr class='autobr' / Global Witnessbr class='autobr' / Greenpeacebr class='autobr' / Fossil Free Suèdebr class='autobr' / Attac Austrichebr class='autobr' / Working group Food Justicebr class='autobr' / Enginyeria sense Fronteresbr class='autobr' / South Durban Community Environmental Alliancebr class='autobr' / Fracking Free Clarebr class='autobr' / Grandmothers Act to Save the Planet (GASP)br class='autobr' / CEE Bankwatch Networkbr class='autobr' / The Energy Poverty Research initiativebr class='autobr' / WeSmellGasbr class='autobr' / Naturefriends Grècebr class='autobr' / WeMove Europebr class='autobr' / Fundacja Otwarty Plan br class='autobr' / Fossil Free Parliamentbr class='autobr' / Mouvement Ecologique, FoE Luxembourgbr class='autobr' / Friends of the Earth Maltebr class='autobr' / Common Wealbr class='autobr' / La Ruta del Climabr class='autobr' / urgewaldbr class='autobr' / NOAH - Friends of the Earth Danemarkbr class='autobr' / National Society of Conservationists - Friends of the Earth Hongriebr class='autobr' / Centre for Citizens Conserving Environment (CECIC)br class='autobr' / Rise For Climate Belgium br class='autobr' / Green Libertybr class='autobr' / Focus Association for Sustainable Developmentbr class='autobr' / Estonian Green Movement (FoE Estonie)br class='autobr' / 350.orgbr class='autobr' / ActionAid International br class='autobr' / Fresh Eyes br class='autobr' / Attac Francebr class='autobr' / Global Justice Nowbr class='autobr' / BUNDjugend (Young friends of the Earth Germany)br class='autobr' / Friends of the Earth U.S.br class='autobr' / Lurraren semealabakbr class='autobr' / Zelena akcija/FoE Croatiebr class='autobr' / Earth Action, Inc. br class='autobr' / Polish Institute for Human Rights and Business br class='autobr' / Friends of the Earth Espagnebr class='autobr' / International Society of Doctors for Environment-ISDEbr class='autobr' / Sherpabr class='autobr' / Friends of the Earth International br class='autobr' / Jordens Vänner / Friends of the Earthbr class='autobr' / Environmental Association Za Zemiata / FoE Bulgariebr class='autobr' / RSEEO-BENINbr class='autobr' / UDAPT/p/div
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Stop aux accords commerciaux UE-Amérique latine !

ATTAC - lun, 2023-10-02 12:00
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH85/arton8882-fd2e1.png?1696240809' width='150' height='85' / div class='rss_chapo'piCe texte est tiré du dernier numéro de notre trimestriel, iLignes d'Attac/i, disponible en a href='https://france.attac.org/agir-avec-attac/adherer' class='spip_in'adhérant/a ou en a href='https://france.attac.org/nos-publications/lignes-d-attac/article/abonnez-vous-au-journal-lignes-d' class='spip_in's'abonnant/a./i/p/div div class='rss_texte'pLe troisième sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne (UE) et de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) s'est tenu à Bruxelles les 17 et 18 juillet 2023. Presque dix ans après leur dernière rencontre, les dirigeants de ces pays veulent renforcer leurs relations, dans un monde où les tensions géopolitiques se sont exacerbées depuis la crise du Covid 19. Mais ils ne semblent avoir pas grand-chose à proposer, si ce n'est la mise en œuvre de trois accords de libre-échange de l'UE avec le Chili, le Mercosur et le Mexique./p pCes accords de libéralisation du commerce sont fondés sur un modèle commercial obsolète et néocolonial qui a sacrifié la planète et les populations. Ils servent les intérêts des multinationales au détriment du respect des limites écologiques planétaires, des conditions de travail décentes, de l'emploi et du bien-être des animaux, et creusent des inégalités sociales insoutenables./p pAu lieu de renforcer la concurrence, les deux régions doivent coopérer davantage pour relever les grands défis de notre époque : la crise climatique, la perte massive de biodiversité, l'augmentation de la pauvreté, du chômage et de la faim, ainsi que l'escalade des conflits géopolitiques. Au lieu d'offrir des solutions, les accords UE-Chili, UE-Mexique et UE-Mercosur vont perpétuer des processus commerciaux injustes qui puisent leurs racines dans l'extraction et l'exploitation tirée de l'époque coloniale./p pIls vont aussi consolider le modèle extractiviste en Amérique latine et solidifier les systèmes agricoles intensifs et de monoculture qui sacrifient d'immenses zones écologiques et sont à l'origine de terribles violations des droits humains. Ils vont enfin fortifier des modèles de production et des relations commerciales insoutenables qui s'appuient sur des modèles patriarcaux dépassés, ayant un impact négatif significatif sur les populations, et surtout les femmes, sur qui retombe le fardeau des soins de famille et du travail domestique non rémunérés, accru par la libéralisation des services publics./p pPour relever les défis posés par les multiples crises indissociablement liées du climat et de la dégradation de l'environnement, mais aussi des inégalités et de la pauvreté, nous avons besoin d'une nouvelle approche, basée sur la construction de sociétés socialement justes et écologiquement résilientes, fondées sur les principes de la démocratie, du respect des limites planétaires, de la protection des droits humains et des droits du travail. Nous devons donc rejeter ces nouveaux accords !/p pstrongNicolas Roux/strong/p/div
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Attac contre les criminels climatiques : nous avons besoin de votre soutien !

ATTAC - dim, 2023-10-01 17:00
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH81/arton8899-ce6dc.jpg?1696172454' width='150' height='81' / div class='rss_chapo'pDepuis plus d'un an, Attac s'est engagé à traquer les criminels climatiques, dont les activités et modes de vie contribuent à detruire la planète. Alors que les températures montent en flèche, notre détermination à poursuivre nos actions est intacte malgré la répression. Vous pouvez nous y aider en faisant un don à Attac !/p table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" width="100%" style="margin-top:20px;" tr td style="width: 50%; vertical-align: top; padding-left: 10px;" class="column" div style="margin-top: .2em; margin-bottom: 1em;"div style="text-align: center;"a style="color: white;" href="https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/article/appel-a-dons-pour-frais-justice-activistes-contre-jetsprives"div style="display: inline-block; font-size: 110%; line-height: 110%; border-radius: 5px; padding: 10px; background-color: #DA1E48; margin: 0 auto; max-width: 40%; text-align: center; font-weight: 400"Je soutiens Attac contre les criminels climatiques/div/a/div/div /td /tr /table/div div class='rss_texte'pVendredi 22 septembre, une trentaine d'activistes d'Attac et d'Extinction Rebellion (XR) ont occupé le tarmac de stronga href="https://france.attac.org/actus-et-medias/article/extinction-rebellion-et-attac-s-introduisent-sur-le-tarmac-de-l-aeroport-du"l'Aéroport du Bourget/a/strong pour empêcher les ultra-riches de prendre leur jet privé pour le week-end./p pLes activistes ont planté plusieurs arbustes sur le tarmac et détourné le panneau devant le portail de l'aéroport pour afficher « Zone de crimes climatiques ». L'objectif ? Montrer que cet espace bétonné de l'aéroport du Bourget, pourrait être utilisé au service de l'intérêt commun, plutôt que pour permettre à une poignée d'ultra-riches de faire décoller leur jet privé, le moyen de transport le plus polluant du monde./p pCette action, par stronga href="https://www.20minutes.fr/planete/4054420-20230923-climat-militants-ecologistes-renvoyes-proces-apres-intrusion-bourget" class='spip_out' rel='external'son retentissement/a/strong, a permis de jeter une fois de plus le projecteur sur l'usage des jets privés qui ne cesse de progresser alors même que la catastrophe climatique est déjà là./p h3 class="spip"Traquer les criminels climatiques/h3 pElle s'inscrit dans une campagne initiée il y a plus d'un an par Attac visant à dénoncer les criminels climatiques : qu'il s'agisse des ultrariches, dont les modes de vie ostentatoires contribuent à la crise climatique ; ou d'entreprises polluantes comme Total et leurs soutiens financiers./p pL'année dernière, nous bloquions déjà stronga href="https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/article/action-attac-et-xr-empechent-les-ultra-riches-de-prendre-leurs-jets-prives-au"l'aéroport du Bourget/a/strong pour dénoncer l'utilisation massive et ultrapolluante des jets privés. Nous faisions irruption sur le stronga href='https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/article/action-attac-bloque-le-quai-des-milliardaires-a-antibes-pour-denoncer-les' class='spip_in'quai des milliardaires/a/strong à Antibes, où stationnent les plus grand yachts d'Europe./p pEn 2023, nous nous sommes mobilisé·es pour soutenir une stronga href='https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/article/petition-pour-interdire-les-vols-en-jet-prive-interpellez-les-depute-es' class='spip_in'proposition de loi/a/strong visant à interdire les jets privés puis nous avons de nouveau dénoncé l'indécence des stronga href='https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/article/communique-festival-de-cannes-attac-denonce-l-indecence-des-mega-yachts' class='spip_in'méga-yachts/a/strong durant le festival de Cannes. Nous étions également nombreuses et nombreux à stronga href='https://france.attac.org/se-mobiliser/justice-sociale-et-climatique/article/ag-total-fortement-perturbee' class='spip_in'l'AG de Total/a/strong pour dénoncer le rôle de la multinationale française dans la crise climatique./p h3 class="spip"Malgré la répression, nous continuons !/h3 pL'inaction climatique du gouvernement n'a d'égal que la virulence de la répression à l'égard de nos actions./p pLe blocage du Bourget en septembre 2022 avait déjà conduit 12 activistes en procès à Bobigny le 31 août dernier. D'autres activistes sont poursuivi·es pour leur participation au blocage de l'AG de Total, et 13 des activistes de notre dernière action au Bourget, après 24h de garde à vue, sont convoqué·es devant la justice en 2024./p pCette répression ne nous arrêtera pas ! Face à l'inaction climatique du gouvernement, nous sommes plus que jamais déterminé·es à poursuivre nos actions et dénoncer les criminels climatiques./p pPour ce faire, nous avons besoin de votre soutien, celui des adhérentes, adhérents, sympathisant·es. Pour couvrir les frais juridiques, poursuivre notre campagne et organiser de nouvelles actions, vos dons et adhésions sont plus que bienvenues !/p table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" width="100%" style="margin-top:20px;" tr td style="width: 50%; vertical-align: top; padding-left: 10px;" class="column" div style="margin-top: .2em; margin-bottom: 1em;"div style="text-align: center;"a style="color: white;" href="https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/article/appel-a-dons-pour-frais-justice-activistes-contre-jetsprives"div style="display: inline-block; font-size: 110%; line-height: 110%; border-radius: 5px; padding: 10px; background-color: #DA1E48; margin: 0 auto; max-width: 40%; text-align: center; font-weight: 400"Je soutiens Attac contre les criminels climatiques/div/a/div/div /td /tr /tableh3 class="spip"Une campagne européenne/h3 pCette dynamique va prendre de l'ampleur avec le lancement d'une campagne européenne pour l'interdiction des jets privés et la fin des émissions de luxe avec nos partenaires de Stay Grounded - Rester sur Terre./p pLes actions vont se multiplier en Europe. Dès ce 2 octobre, nous adresserons ensemble une lettre à la commissaire européenne et aux ministres des transports./p pVous pourrez la retrouver ainsi qu'une vidéo et de nouveaux matériels dans notre a href='https://france.attac.org/se-mobiliser/criminels-climatiques/' class='spip_in'rubrique de campagne contre les criminels climatiques/a}, n'hésitez pas à les relayer largement pour amplifier la mobilisation./p pMobilisons-nous jusqu'à la victoire, pour la justice sociale et climatique !/p pstrongL'équipe de campagne Attac/strong/p/div
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Où en est l'altermondialisme ?

ATTAC - dim, 2023-10-01 12:00
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8895-f95e0.jpg?1696154407' width='150' height='79' / div class='rss_chapo'pDès sa création, Attac s'est inscrite dans un mouvement plus large : l'altermondialisme. Vingt-cinq ans plus tard, il est utile de revenir sur les raisons de l'émergence de ce mouvement, sur ses apports, mais aussi sur les transformations qui ont marqué les mobilisations populaires./p/div div class='rss_texte'pLe dernier quart du vingtième siècle a vu le monde connaître une série de transformations profondes. Face à l'épuisement du modèle de développement des décennies qui ont suivi la deuxième guerre mondiale, le patronat et les gouvernements des pays dominants strongse sont convertis au néolibéralisme/strong, se sont engagés dans une restructuration de l'appareil productif et ont initiés une nouvelle phase de mondialisation économique et financière./p pL'effondrement de l'Union soviétique et des régimes qui lui étaient attachés et l'intégration de la Chine dans les circuits de production des grandes firmes multinationales ont parachevé strongl'extension de la mondialisation néolibérale à la planète entière/strong. Une mondialisation qui a bénéficié du développement des technologies numériques et dont les défenseurs ne cessaient d'en vanter les mérites, allant jusqu'à prétendre que la « New Economy » en avait fini avec les crises et que s'ouvrirait une période de prospérité pour tous !/p pDans ce contexte, et devant l'évidence que la mondialisation néolibérale était un facteur d'accroissement des inégalités, de dégradations grandissantes de l'environnement et d'atteintes à la démocratie, sont apparues de nouveaux thèmes et de nouvelles formes de mobilisation. Le 1er janvier 1994 strongles zapatistes du Chiapas/strong se sont soulevés contre l'accord de libre-échange d'Amérique du nord. Au même moment des mobilisations internationales ont été lancées pour exiger strongl'annulation des dettes des pays du sud/strong, ou pour contester les plans d'ajustement que le FMI et la Banque mondiale imposaient aux pays pauvres./p pLa crise des monnaies asiatiques de 1997 a été la première d'une série de secousses majeures pour l'économie mondiale et elle a été l'élément déclencheur pour la naissance d'Attac, en France, un an plus tard. Mais c'est strongle succès des manifestations de Seattle/strong qui ont bloqué la conférence de l'OMC fin 1999 qui ont été le point de départ d'une mobilisation mondiale des mouvements sociaux, des syndicats, des principales ONGs et autres mouvements citoyens face à la mondialisation néolibérale./p pUne mobilisation mondiale qui, après Seattle, a vu se multiplier les manifestations sur tous les continents, en Europe à Prague, Barcelone et surtout Gènes en juillet 2001. Une mobilisation mondiale qui a trouvé son cadre de coordination et d'échanges dans les strongForum sociaux mondiaux/strong dont le premier s'est réuni à Porto Alegre, au Brésil, en janvier 2001, puis dans les Forum sociaux continentaux, en Europe à Florence en 2002. Le mouvement altermondialiste était né, un terme nouveau s'inscrivant dans le slogan du FSM « Un autre monde est possible » et qui soulignait que l'opposition à la mondialisation néolibérale ne voulait en rien dire repli sur les cadres nationaux et étatiques./p pLe mouvement altermondialiste a été le vecteur d'une strongtransformation profonde de la culture politique/strong des mouvements. Le vingtième siècle avait vu s'imposer une culture basée sur le culte de l'unité et des hiérarchies. Hiérarchie entre acteurs sociaux, seule la classe ouvrière était considérée comme capable de rompre avec le capitalisme. Hiérarchie entre organisations, les partis politiques étant considérés comme les seuls à pouvoir donner une orientation globale. Et hiérarchie au sein même des organisations avec des structures pyramidales à tous les niveaux./p pLes Forum sociaux et le mouvement altermondialiste mettent au contraire l'accent sur la richesse de la diversité, strongdiversité des acteurs, des continents et des thématiques et revendications/strong. Ils mettent également en avant le refus de toute hiérarchie, aucun des thèmes ou des acteurs ne peut s'imposer face aux autres, tous devant accepter l'horizontalité du fonctionnement en réseau./p pL'autre apport de l'altermondialisme a été sa capacité à s'adapter aux nouveaux contextes. Né avant tout pour contester les institutions économiques et financières, OMC, FMI et Banque mondiale, et le pouvoir des pays dominants regroupés dans le G7, le mouvement altermondialiste a été décisif dans l'organisation des mobilisations contre la guerre en Irak, en 2003 puis dans l'émergence du mouvement pour la justice climatique qui s'est mobilisé lors des COP de Copenhague ou de Paris. Face à la conjonction des crises, économiques, sociales, environnementales et démocratique, le mouvement altermondialiste a été strongun cadre essentiel pour penser les alternatives/strong capables de changer le système et construire les mobilisations internationales plus indispensables que jamais./p pLa transformation de la culture politique des mouvements est probablement l'apport le plus important de l'altermondialisme aux mobilisations populaires. Mais celles-ci ont connu des évolutions importantes dans les dix dernières années, à partir du « printemps arabe » de 2011 puis des mouvements Occupy ou Indignados./p pLa première est l'élargissement de ces mobilisations à la jeunesse et aux couches populaires dans de très nombreux pays. S'il y a eu des reculs et des situations dramatiques, comme nous le voyons aujourd'hui encore en Syrie, Egypte ou au Yémen, les mobilisations se sont multipliées ces dernières années, l'année 2019 ayant marqué strongl'apogée de cette vague planétaire de luttes et de révoltes/strong./p pLa seconde donnée est la difficulté de trouver les lieux et les cadres d'échanges et de coordination entre ces luttes alors pourtant que les thèmes de ces mobilisations sont très proches d'un continent à l'autre : la démocratie, bien sur, mais aussi les questions sociales et les questions environnementales comme le montrent les manifestations monstres pour la « justice climatique ». Une des raisons à cette difficulté se trouve dans strongl'évolution de la situation géopolitique mondiale/strong./p pSi le néolibéralisme est encore à l'agenda de quasi tous les gouvernements, strongla fragmentation géopolitique a remplacé la « gouvernance mondiale »/strong qui prévalait il y a vingt ans. Le G7, à Gènes en juillet 2001, était vraiment le « directoire du monde » et le FMI ou l'OMC imposaient leurs règles sur tous les continents. Et nous savons tous qu'il est plus aisé de se rassembler quand nous avons des adversaires communs et identifiables, ce qui n'est plus la situation actuelle.../p pLa dernière grande évolution est la place de l'engagement direct des individus dans les mobilisations sans passer par la médiation d'organisations de masse. Les Forum Sociaux étaient basés sur des mouvements et des organisations très divers, mais c'était ces structures qui décidaient des formes et de l'agenda des mobilisations altermondialistes. Mais depuis dix ans, les individus ont pris le pas sur les structures organisées. C'était le cas des mouvements Occupy, mais c'est toujours le cas des mouvements comme les Gilets Jaunes en France, les marches climat de « Friday For the Future », le mouvement « Hirak » en Algérie ou les mobilisations de Hong Kong strongoù les jeunes militants veulent « être fluides comme de l'eau »/strong./p pAujourd'hui, de nouveaux défis nous imposent de strongrenforcer nos réponses internationalistes/strong. La pandémie de Covid-19 a montré toutes les fragilités de nos sociétés et la nécessité de repenser les relations entre l'humanité et la nature. La guerre en Ukraine fracture encore plus la scène géopolitique et nous demande de soutenir le peuple ukrainien dans sa lutte pour garder la souveraineté de leur pays tout en refusant le retour du militarisme, en France comme dans le reste du monde. Et le retour de l'inflation frappe avant tout les plus modestes et remet, en Europe comme sur les autres continents, la question sociale au cœur des mobilisations./p pLes réponses à ces défis et à l'instabilité croissante du monde ne pourront se penser sans un renforcement des liens internationaux et des cadres communs aux mouvements sociaux et citoyens, au niveau européen et mondial./p pstrongChristophe Aguiton/strong/p/div
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Lycée pro au rabot

ATTAC - sam, 2023-09-30 12:00
div class='rss_chapo'piCe texte est tiré du dernier numéro de notre trimestriel, iLignes d'Attac/i, disponible en a href='https://france.attac.org/agir-avec-attac/adherer' class='spip_in'adhérant/a ou en a href='https://france.attac.org/nos-publications/lignes-d-attac/article/abonnez-vous-au-journal-lignes-d' class='spip_in's'abonnant/a./i/p/div div class='rss_texte'pLe lycée professionnel scolarise un tiers des lycéen·nes du pays. Les statistiques sont implacables : en grande majorité, ce sont des élèves issu·es des milieux populaires. Habituellement, toute réforme affectant la voie professionnelle se fait dans l'indifférence générale. Ce fut le cas par exemple en 2019 lorsque, déjà, les enseignements généraux y furent réduits d'un tiers./p pCette fois, la réforme prévue a fait davantage parler, car Emmanuel Macron a décidé d'en faire l'un des fers de lance de sa communication « des cents jours ». Les effets d'annonce sont clinquants : l'Etat rémunérera les stages des élèves, les offres de formations seront déterminées en fonction des demandes des bassins d'emplois, certaines filières jugées non insérables seront fermées dès la rentrée 2023… Des annonces, des buldozers, la Macronie dans toute sa splendeur !/p pPeu habituée aux problématiques spécifiques de l'enseignement professionnel, la société peine à voir les enjeux de cette réforme. Il s'agit pourtant d'une remise en cause du droit à l'éducation d'une grande partie des jeunes de ce pays. S'il est normal de rémunérer des élèves qui travaillent en entreprises, on comprend mal en effet pourquoi cela relèverait de l'Etat, sauf à y voir un énième cadeau aux entreprises dont on sait qu'elles avaient mal accueilli l'idée préalable de devoir financer une augmentation du temps de stage des lycéen-ne-s professionnel-le-s./p pPar ailleurs, assumer que l'offre ne soit déterminée que localement assigne à résidence géographique des jeunes dont il faudrait à l'inverse favoriser la mobilité nationale et internationale. C'est admettre également que le curriculum scolaire (ce qui doit être enseigné) est désormais décidé par le marché./p pToute aussi grave est la quasi-impossibilité qu'auront les jeunes à poursuivre leurs études dans le supérieur. Parcoursup réduisait déjà amplement les possibilités ; mais la réforme abat une dernière carte : les lycéen-ne-s qui voudront poursuivre dans le supérieur devront cesser leur stage et se mettre à niveau pendant quatre semaines. Quel-le-s élèves préfèreront lâcher la rémunération dont beaucoup ont socialement besoin ?/p pEnfin, que deviendront les enseignant·es des filières sacrifiées ? Le ministre leur promet une reconversion en école primaire ou en collège… Quelle ignorance de la diversité des métiers ! Bref, la Macronie s'apprête à supprimer un segment de la chaîne éducative au nom d'une politique d'austérité qui ne dit pas son nom. Une fois de plus sur le dos des plus faibles./p pstrongLaurence de Cock/strong/p/div
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Crise bancaire internationale : que faire ?

ATTAC - ven, 2023-09-29 12:00
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH85/arton8886-029c3.jpg?1695981613' width='150' height='85' / div class='rss_chapo'pQuinze ans après la crise financière de 2007-2008, le système bancaire international s'est à nouveau trouvé au bord du gouffre en 2023. Comment cela a-t-il été possible, quelles sont les conséquences de cette crise et comment en tirer les leçons ?/p piCe texte est tiré du dernier numéro de notre trimestriel, iLignes d'Attac/i, disponible en a href='https://france.attac.org/agir-avec-attac/adherer' class='spip_in'adhérant/a ou en a href='https://france.attac.org/nos-publications/lignes-d-attac/article/abonnez-vous-au-journal-lignes-d' class='spip_in's'abonnant/a./i/p/div div class='rss_texte'pLa crise bancaire a été déclenchée en mars 2023 à la suite de l'effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB) aux États-Unis et s'est propagée en Europe avec la faillite de Crédit Suisse. Ces deux banques ont été victimes d'un mouvement de panique, provoquant un retrait d'argent massif et brutal de leurs clients./p pCela a amené les autorités monétaires à fermer SVB par crainte d'une contagion à l'ensemble du système bancaire. Et à mobiliser 160 milliards de dollars (150 milliards d'euros) pour répondre aux besoins d'autres banques et rassurer leurs déposants. De leur côté, les autorités helvétiques ont octroyé un prêt massif de 50 milliards de francs suisses. Cette politique ne semble pas totalement efficace, car la liste des banques états-uniennes en difficulté s'est allongée notamment avec la Signature Bank, la Silvergate Bank et la First Republic Bank./p pstrongL'aveuglement des marchés /strong/p pLes premières explications avancées à la défaillance de ces banques étaient la mauvaise gestion des dirigeants et leur implication dans des activités à risque et/ou douteuses. Ainsi, SVB était spécialisée dans le financement des start-up de la Silicon Valley, tandis que Signature Bank et Silvergate étaient des actrices importantes des crypto-monnaies. De son côté, Crédit Suisse était plombé par son trafic dans le domaine de l'argent sale…/p pPointer les problèmes spécifiques des banques ne suffit toutefois pas à expliquer ces défaillances bancaires en chaîne. Ces dernières révèlent en réalité la fragilité structurelle du système bancaire international, dominé par les marchés et la logique spéculative. Les acteurs supposés anticiper les difficultés financières, en particulier les agences de notation et les analystes financiers, n'ont pas vu venir cette nouvelle crise bancaire globale./p pstrongLa responsabilité des autorités monétaires/strong/p pLes banques centrales, responsables de la stabilité du système bancaire, ont joué le rôle de « pompiers – pyromanes » face à cette nouvelle crise . Pour éteindre l'incendie de la crise financière de 2007-2008, les banques centrales avaient mené une politique d'argent à bon marché, baissant les taux d'intérêt à des niveaux proches de 0 %. Les banques commerciales en ont profité pour développer leurs financements, en particulier dans l'immobilier et les secteurs à risque, et pour procéder à des achats massifs de titres sur les marchés financiers. Ce qui a conduit à une financiarisation dangereuse de l'activité bancaire./p pMais à partir de 2021, les banques centrales ont durci brutalement leur politique monétaire en vue d'endiguer l'inflation qui s'était accélérée à la suite de la crise sanitaire et des tensions géopolitiques. Ainsi, les taux directeurs de la Fed, la banque centrale des États-Unis, sont passés de 0 % à près de 4,75 % en un an. Ce fut un choix contestable pour deux raisons./p pEn premier lieu, cette politique est inefficace face à une inflation dont les causes ne sont pas monétaires mais structurelles : crise de l'énergie, guerre en Ukraine, augmentation des prix par les entreprises pour augmenter leurs marges dans un capitalisme prédateur./p pDeuxième erreur : la hausse brutale des taux d'intérêt a été l'une des causes de la crise bancaire. L'un des canaux principaux de cette instabilité a été l'effondrement de la valeur des obligations (sur le marché où s'échangent les titres de dette) dont les banques s'étaient gavées pendant la période d'argent à bon marché : lorsque les taux augmentent, les nouveaux titres émis sont plus rémunérateurs que les anciens, dont le cours baisse mécaniquement à la revente sur les marchés./p pC'est pour cette raison que, constatant la dépréciation brutale des titres détenus par la SVB, ses clients ont perdu confiance et se sont rués pour retirer leurs dépôts, précipitant la défaillance de leur banque. Ce qui a déclenché un mouvement de défiance généralisé dans le système bancaire états-unien./p pAinsi, les autorités monétaires sont responsables d'avoir sous-estimé l'influence de la politique monétaire sur la stabilité financière. De plus, on doit tenir les autorités états-uniennes responsables d'avoir allégé la réglementation bancaire, alors-même que celle-ci n'avait pas été suffisamment renforcée à la suite de la crise financière de 2007-2008. C'est ainsi qu'en 2018, sous l'administration Trump, il a été décidé de remonter (de 50 à 250 milliards de dollars) le seuil à partir duquel une banque est soumise à une surveillance renforcée. Or SVB, comme la plupart des banques états-uniennes défaillantes depuis mars 2023, se situait en-dessous de ce seuil de 250 milliards…/p pstrongLe pouvoir des grandes banques s'accroît de crise en crise/strong/p pLes grandes banques ont été les principales profiteuses de la politique de sauvetage des banques en difficulté par les autorités monétaires. Ces autorités ont en effet favorisé le rachat des banques en faillite par les grandes banques ; de même que Lehman Brothers avait été reprise par la Barclays en 2008, on a assisté en 2023 au rachat de la First Republic Bank par JP Morgan et de Crédit Suisse par UBS (Union des banques suisses)./p pDans chaque cas, les repreneurs sont classés parmi les plus grosses banques à l'échelle mondiale et dans leurs pays respectifs. Par ailleurs, il s'agit de banques dites « systémiques », trop grosses pour faire faillite (too big to fail) qui présentent un danger potentiel considérable pour la stabilité du système bancaire. En effet, outre leur taille considérable, ces banques sont étroitement interconnectées, de telle sorte que la défaillance de l'une d'entre elles risque d'engendrer, par un effet de domino, une crise du système bancaire international./p pAinsi, les politiques de sauvetage des banques peuvent être analysées comme une véritable fuite en avant des autorités monétaires qui hypothèque l'avenir du système monétaire. Par leur faute, les autorités publiques subissent désormais le pouvoir des grandes banques : trop grosses pour faire faillite, ces dernières contraignent les autorités publiques à les financer avec l'argent du contribuable en cas de difficulté. Les États sont sous la coupe des marchés et des oligopoles bancaires. Ce qui pose un véritable problème de démocratie./p pstrongTirer les leçons de la crise pour reprendre la main/strong/p pDes réformes s'imposent à deux niveaux : reprendre le contrôle des banques, et réformer la politique des banques centrales./p pConcernant les banques, il faut éviter qu'une faillite puisse entraîner une crise systémique qui oblige ensuite la puissance publique à payer les pots cassés. Cette crise doit être l'occasion de mener une véritable réforme bancaire visant à réduire le nombre d'acteurs systémiques, réforme qui n'a pas eu lieu après la crise financière de 2008. Une des mesures principales doit être la séparation des activités de banque de détail et de banque d'investissement./p pCette mesure, que le lobby bancaire a toujours combattue, a prouvé son efficacité dans le passé : les historiens de la finance ont montré que le Glass-Steagall Act (1933), mis en œuvre après la crise de 1929, a contribué à la stabilité du système bancaire états-unien dans les décennies qui ont suivi. La France avait également institué en 1945 une séparation des activités de dépôt, de crédit à moyen et long terme et d'investissement, qui a elle aussi été synonyme de stabilité lors de l'après-guerre./p pCette réforme est aujourd'hui particulièrement nécessaire en France où le système bancaire est contrôlé à 80 % par quatre grandes banques universelles systémiques (BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et BPCE). La séparation des activités d'affaires et de détail ouvrirait alors la voie à la socialisation d'une partie du secteur bancaire, afin de créer une alternative au secteur bancaire capitaliste et financiarisé actuel./p pEn effet, les plus grandes banques de détail nées de cette séparation pourraient être nationalisées et regroupées dans un pôle public bancaire. Ce pôle public bancaire serait doté d'une gestion associant l'État, les collectivités publiques, les usagers, ainsi que les salarié·es, et pourrait constituer la base d'un circuit du Trésor modernisé grâce auquel l'État ne serait plus soumis aux marchés financiers./p pstrongRéorienter les financements vers les secteurs d'avenir/strong/p pLa politique des banques centrales doit également être réformée. Voir les banques centrales apporter en urgence des milliards pour secourir sans aucune condition les banques commerciales en difficulté n'est pas acceptable. Il faut éviter que les banques commerciales bénéficient d'un soutien quasi-illimité des banques centrales, sans pour autant devoir modifier leurs pratiques, ni orienter le crédit prioritairement vers les secteurs de l'économie écologiquement et socialement utiles. La BCE devrait ainsi apporter son soutien en priorité, et à des taux d'intérêt préférentiels, aux banques qui remplissent un objectif de prêts en conformité avec des objectifs climatiques et environnementaux./p pDe plus, la politique monétaire doit être coordonnée avec les politiques budgétaire et fiscale, et s'inscrire dans le cadre de la planification écologique. Dans ce but, il est indispensable de mettre fin à l'indépendance des banques centrales et de renforcer les contrôles parlementaires sur leur action. Ces contrôles permettraient de superviser les opérations de sauvetage des secteurs bancaire et financier, et d'imposer des contreparties à ces sauvetages./p pEn conclusion, cette crise bancaire globale est révélatrice de la dépendance actuelle du modèle d'accumulation du capital à l'intervention de la puissance publique. Elle doit être l'occasion de réorienter l'intervention publique vers les objectifs sociaux et écologiques, et non de concourir à la survie d'un système économique néfaste et à bout de souffle./p pstrongDominique Plihon/strong/p/div hr / div div class='rss_ps'pCrédit photo : Miquel Paquera (License a href="https://unsplash.com/fr/photos/41J9-JTIP-c" class='spip_out' rel='external'Unsplash/a)/p/div
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Attac en 2023 : vingt-cinq années de luttes, et ça va continuer de plus belle !

ATTAC - mer, 2023-09-27 17:28
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH113/arton8894-be6df.jpg?1695828558' width='150' height='113' / div class='rss_chapo'pDepuis sa création en 1998, Attac se mobilise pour montrer, dans les idées et dans les actes, qu'un autre monde est bel et bien possible. Retour sur ce quart de siècle pendant lequel notre association a mené des combats essentiels et s'est elle-même transformée tout en gardant son cap résolument altermondialiste./p/div div class='rss_texte'pJuin 1998 : Attac est créée, à la suite de l'appel d'Ignacio Ramonet dans Le Monde Diplomatique en décembre 1997, pour s'opposer à la mondialisation financière et à la spéculation qui dévastent alors les pays dits « émergents » d'Asie./p pPrésente dans une trentaine de pays, Attac est depuis devenue une composante majeure du mouvement altermondialiste. Définie par ses fondateurs comme une « association d'éducation populaire tournée vers l'action », Attac met l'accent sur la solidarité internationale pour lutter contre l'emprise de la finance à l'échelle internationale./p pElle mène cette bataille avec un mot d'ordre commun : « Un autre monde est possible ! », et la conviction que le mouvement social international tient un rôle central pour déjouer les pièges de la mondialisation néolibérale et mettre en œuvre des alternatives au système dominant./p pL'année 2023 est l'occasion pour Attac de « fêter » ses vingt-cinq ans, et surtout de dresser un bilan afin de poursuivre son action avec une vigueur renouvelée. D'autant plus que la période actuelle recèle d'importantes menaces qui sont autant de défis pour le mouvement altermondialiste : la montée de la xénophobie face aux migrant·es, qui remet en cause le droit fondamental à la liberté de circulation des personnes, l'accroissement des inégalités dans le monde, le terrorisme et les guerres qui s'attaquent aux droits fondamentaux et à la démocratie./p pFace à ces menaces, la stratégie internationaliste d'Attac est plus que jamais d'actualité. Elle s'est manifestée, dès ses origines, par l'organisation et la participation aux temps forts de mobilisation du mouvement altermondialiste, à savoir les contre-sommets, les Forums sociaux mondiaux, les Universités d'été européennes, la marche internationale contre la guerre en Irak en 2003… Avec pour objectif de défendre les biens communs de l'humanité que sont la paix, la planète et son climat./p pAttac a été à l'avant-garde de nombreux combats contre le capitalisme mondialisé, qui conduit à la surexploitation des personnes et de la nature. Ce fut d'abord la lutte contre la finance, symbolisée par la taxe Tobin, instrument de lutte contre la spéculation sur les marchés internationaux. Depuis la création d'Attac, le principe de la taxation des transactions financières est aujourd'hui reconnu, mais n'a pas encore été mis en application, de même que le renforcement de la régulation financière, face au pouvoir exorbitant des lobbys financiers./p pTrès vite, les actions d'Attac se sont élargies pour s'opposer aux offensives des tenants de la « mondialisation heureuse ». Ce fut en particulier la lutte contre l'Europe néolibérale, notamment lors du référendum en 2005 pour refuser la constitutionnalisation des politiques économiques néolibérales. Au terme d'une grande campagne d'éducation populaire, le rejet du traité constitutionnel a constitué une victoire de premier plan, même si cette victoire a été confisquée trois ans plus tard avec le Traité de Lisbonne, véritable déni de démocratie./p pAttac s'est également opposée aux traités de libre-échange qui mettent en concurrence les peuples au plus grand bénéfice des entreprises multinationales. Elle a contribué de manière décisive au collectif Stop Tafta, opposé au « grand marché transatlantique » qui prenait la forme d'un accord de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis. La mobilisation internationale a contribué à enliser les négociations de l'accord qui a finalement été abandonné. Aucune raison de désarmer pour autant : de nombreux autres accords de libre-échange et d'investissement sont encore en cours de négociation par la Commission européenne, comme l'accord UE-Mercosur./p pAttac a participé activement aux mobilisations pour défendre les biens communs et faire de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité pour l'avenir de l'humanité, comme ce fut notamment le cas en 2015 à l'occasion de la COP 21 à Paris ; et plus récemment lors de la mobilisation contre les méga-bassines à Sainte-Soline./p pL'association a toujours cherché à marcher sur deux jambes : d'une part, l'expertise et la pédagogie, comme l'attestent ses nombreuses publications destinées à un large public. Les analyses de l'association, dont la qualité est largement reconnue, ont fait leur chemin dans l'opinion publique et auprès des responsables politiques, notamment dans les domaines des banques, de la finance et du libre-échange./p pDe l'autre, l'action citoyenne, qui figure dans le nom d'Attac. Depuis plusieurs années, face aux multinationales qui sont les acteurs dominants de la mondialisation néolibérale, et qui bénéficient le plus souvent du laisser-faire, voire de la collusion des gouvernements, nous mettons en œuvre une stratégie de désobéissance civile. L'objectif : alerter les citoyen·nes et créer un nouveau rapport de force face à nos adversaires./p pAinsi, la lutte contre l'évasion fiscale, qui demeure une priorité d'Attac en raison de ses effets négatifs sur les politiques publiques et les inégalités, a récemment pris la forme d'actions de réquisition de chaises dans les agences de BNP Paribas, et d'occupation festive dans les « Apple stores ». Ce qui a donné lieu à deux actions en justice contre Attac en 2018, qui se sont traduites par une victoire : la reconnaissance, par la justice, du bienfondé de nos actions comme relevant de l'intérêt général. Apple a même été condamnée à rembourser Attac de ses frais de justice ! Cette victoire en appelle d'autres et Attac entend bien poursuivre dans la voie de la résistance active face aux multinationales et aux défenseurs de la mondialisation néolibérale./p pLa force d'Attac est d'être composée à la fois d'adhérent·es, forces vives des comités locaux et donc de l'association, et de personnes morales (associations, médias, syndicats) qui lui permettent d'être en prise avec le reste du mouvement social et de la société. Les fondateurs apportent au travers de leurs compétences et de leurs analyses une plus-value qui nous nourrit./p pLes comités locaux démultiplient à l'échelle locale ce qui fait la pertinence d'Attac ; au plus près des réalités de leur environnement local, ils en tirent souvent une expertise qu'ils réinjectent ensuite dans les canaux collectifs, entre autres par le biais de la rencontre des comités locaux (anciennement Conférence nationale des comités locaux - CNCL). Ils participent également à l'échelle locale aux collaborations et partenariats qui sont l'ADN du mouvement./p pC'est cette diversité et cette force que nous souhaitons célébrer à l'occasion de nos vingt-cinq ans : de l'expertise à l'action, en passant par l'éducation populaire, Attac reste un mouvement vivant qui s'invente en cheminant, avec les contributions et les apports de toutes et tous./p pstrongUn collectif d'Attac/strong/p pPour en savoir plus sur les festivités à l'occastion des 25 ans d'Attac, stronga href="https://france.attac.org/se-mobiliser/25-ans-et-toujours-d-attac/"c'est ici !/a/strong/p/div
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Projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale : un coupable aveuglement austéritaire

ATTAC - mer, 2023-09-27 15:28
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH63/arton8893-1125f.jpg?1695821298' width='150' height='63' / div class='rss_chapo'pLe gouvernement vient de dévoiler le contenu du projet de loi de finances et de celui sur le financement de la sécurité sociale pour 2024. Ils n'ont pas de quoi surprendre et plutôt de quoi inquiéter. Avec cette orientation budgétaire et cette politique fiscale, l'action publique ne pourra en effet pas répondre aux défis de la période./p/div div class='rss_texte'pstrongDans la période, les besoins de financement sont en effet importants et inédits. /strong/p ul class="spip"li En matière de transition écologique, les estimations des besoins annuels de financement supplémentaire vont de 14 milliards d'euros (Institut pour le climat) à 66 milliards d'euros (rapport Pisani-Mahfouz pour France stratégie) voire 100 milliards d'euros (Ademe). Si ces estimations ne concernent certes pas les seules finances publiques, tous les travaux s'accordent toutefois pour dire que les politiques publiques doivent jouer un rôle majeur face à la recherche du profit à court terme des acteurs privés. Précision étant apportée que, ces estimations ne prennent pas en compte la préservation de la biodiversité et celle des puits carbone naturels. Les 7 milliards d'euros supplémentaires annoncés par le gouvernement sont notoirement insuffisants. La transition écologique paie le prix de l'austérité./li/ulul class="spip"li En matière de politique sociale, le maintien d'un taux de pauvreté élevé à 14 %, le taux record (également à 14 %) de taux de privation matérielle et les travaux alarmants de la fondation Abbé Pierre sur l'impact de l'inflation sur la pauvreté attestent du besoin d'une politique sociale volontariste. La dégradation du « pouvoir d'achat » des ménages touche plus largement une grande partie de la population, qui a vu les prix de l'alimentaire s'envoler de 14,5 % en un an selon l'INSEE. Là aussi, la justice sociale est sacrifiée au nom de l'austérité./li/ulul class="spip"li La dégradation et le recul des services publics, régulièrement dénoncés par le Défenseur des droits, pénalisent une grande partie de la population qui se sent délaissée et affaiblissent les principes du service public (l'égalité d'accès par exemple). De l'éducation nationale aux administrations économiques, fiscales et douanières en passant par la santé, nombreux sont les services publics touchés./li/ul pstrongPour financer ces besoins dans un contexte d'inflation élevée, plusieurs propositions étaient et demeurent « sur la table »./strong/p ul class="spip"li Alors que se profile une nouvelle vague de superprofits et de superdividendes, l'instauration d'une taxe sur les superprofits (tous secteurs confondus) permettrait tout à la fois de dégager rapidement des recettes substantielles (évaluées par l'Alliance écologique et sociale entre 10 et 20 milliards d'euros) et d'inciter les grandes entreprises à baisser leur taux de marge, ce qui permettrait de faire baisser l'inflation, largement nourrie pas ces mêmes superprofits. Dans le droit fil, il faut imposer les revenus financiers au barème progressif de l'impôt sur le revenu, quitte à prévoir un mécanisme favorisant l'investissement de long terme, dans la bifurcation écologique par exemple. Mettre ainsi fin au prélèvement forfaitaire unique dégagerait 2 milliards d'euros a minima. Les 600 millions d'euros que le gouvernement estimer pouvoir dégager grâce à la taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports pèsent donc peu, d'autant que le groupe Vinci a déjà annoncé qu'il la répercuterait dans les prix au péage.../li/ulul class="spip"li Le rapport de France stratégie propose diverses solutions, dont l'instauration d'un impôt sur la fortune par exemple. Plusieurs députés européens ont par ailleurs lancé une pétition pour qu'une directive prévoit un tel impôt au sein de l'Union européenne. Pour sa part, Attac porte de nombreuses propositions de justice fiscale et demande notamment la création d'un véritable impôt sur la fortune assis sur une assiette large (actifs financiers, mobiliers et immobiliers) qui pourrait dégager environ 10 milliards d'euros, et davantage si l'on intègre la fortune logée dans les structures de type « holdings familiales »./li/ul pÀ elles seules, ces mesures ne suffiraient sans doute pas à financer l'intégralité des besoins. Néanmoins, en rapportant a minima 22 à 32 milliards d'euros dés 2024 si elles étaient mises en œuvre, elles auraient deux vertus : renforcer le consentement à l'impôt grâce à un effort financier mieux réparti et donner davantage de moyens à l'action publique, seule à même de penser le long terme et d'impulser une véritable réorientation./p pstrongCes projets de lois confirment hélas l'obsession de l'austérité comme seule boussole du pouvoir/strong, alors que la demande de justice fiscale, sociale et écologiques est particulièrement importante. Le gouvernement n'en a cure. Il s'arc-boute et campe désespérément sur ses positions : tout pour la politique de l'offre et la pression sur les finances publiques, en vantant une « planification écologique » qui recycle des décisions antérieures, n'annonce aucun changement de fond et s'en remet finalement au libre jeu des acteurs économiques. Le PLF et le PLFSS pour 2024 s'inscrivent dans une trajectoire budgétaire sidérante prévue par la loi de programmation de finances (rejetée depuis un an mais passée dans une session extraordinaire taillée « sur mesure » pour utiliser le 49-3)./p pMalgré les besoins, les plus riches et les grandes entreprises restent donc préservés, tandis que la baisse des dépenses publiques aux accents d'austérité pénalisera l'immense majorité de la population et des PME. Le projet de loi de finances 2024 a ainsi beau adapter la suppression de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), désormais prévue pour 2027, le cap néolibéral est maintenu. Le pouvoir ne pourra pas non plus vanter l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu qui est une pratique ancienne ni le prolongement de dispositifs existants (le prêt à taux zéro) justifié par la hausse des taux d'intérêt. Tout au plus pourra-t-on relever une avancée dans le contrôle des prix de transfert qui s'inscrit plus largement dans un travail mené au sein de l'Union européenne. L'efficacité de ces mesures est toutefois subordonnée à une condition : que l'administration fiscale ait les moyens de les mettre en œuvre et d'en contrôler le respect. Le « plan anti-fraude » du gouvernement prévoit certes un redéploiement interne aux services de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), mais celle-ci continue de perdre des emplois : la hausse des effectifs de certains services du contrôle fiscal s'effectuera donc au détriment d'autres services de la DGFiP. On reste bien loin de combler les 3.000 à 4.000 emplois que les services de contrôle ont perdu depuis la fin des années 2000./p pstrongCette pression austéritaire s'exerce sur l'ensemble des finances publique, d'État, sociales et locales./strong Alors que le financement de la Sécurité sociale et celui des collectivités locales sont marqués par une grande complexité et une part prépondérante de l'État, celui-ci veut désormais leur imposer de participer plus activement qu'auparavant à l'austérité budgétaire./p pLes finances sociales sont ainsi de nouveau mises à contribution : la progression de l'objectif national de dépenses d'assurance maladie (ONDAM), loin des attentes du secteur et des besoins réels, ralentirait sérieusement : après 3,7 % en 2023 (avec une inflation à 5,8 % prévue pour 2023), elle serait de 3,2 % en 2024, 3 % en 2025 puis de 2,9 % en 2026 et en 2027. Un renforcement des contrôles est également prévu pour réduire les arrêts maladie avec là aussi pour seul souci les économies budgétaires./p pS'agissant des collectivités locales, qui réalisent plus de la moitié des investissements publics (55 % en 2019), leurs ressources fiscales en lien avec une base territoriale sont désormais très minoritaires. Le pouvoir a beau annoncer un abondement de 220 millions d'euros de la dotation globale de fonctionnement aux communes et aux intercommunalités, ce montant bien faible est vivement dénoncé par les élus locaux, le comité des finances locales allant à dénoncer l'étouffement des collectivités locales. Le cœur du sujet est en effet ailleurs : le gouvernement veut entraîner les collectivités locales dans sa « revue des dépenses » lancée au niveau national dont l'objectif est de pressuriser les finances publiques./p pstrongCes projets de loi confirment une orientation à contresens des besoins et de l'histoire, injustes socialement, contre-productifs économiquement et inefficaces en matière écologique. /strong/p/div
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Partout manifestons le 28 septembre pour défendre le droit à l'avortement

ATTAC - mer, 2023-09-27 14:31
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH100/arton8892-4cd4f.jpg?1695817887' width='150' height='100' / div class='rss_chapo'pIl y a un an, la Cour Suprême des États Unis portait un coup redoutable contre ce droit fondamental. En Europe, Malte et Andorre interdisent totalement l'IVG. En Pologne et en Hongrie, les restrictions majeures confinent à l'interdiction. En Italie et en Espagne, l'application de la loi est considérablement entravée par des professionnel-le-s, s'abritant derrière leur clause de conscience, ou par les moyens restreints alloués aux systèmes de soins./p/div div class='rss_texte'h3 class="spip"Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l'avortement./h3 pDe nombreux pays dits démocratiques, poussés par la progression des extrêmes droites, se désengagent de ce droit fondamental pour les femmes. De fait, ils désagrégent les démocraties./p pstrongLe 28 septembre, nous afficherons haut et fort notre solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays qui interdisent totalement ou partiellement le droit à l'avortement ! Nous affirmerons que les extrêmes droites sont partout un danger immédiat pour les femmes et les droits humains./strong/p pEn France, le respect des droits des femmes exige de la part du gouvernement, non des discours emphatiques, des effets de manche ou des postures, mais des actes constructifs et des budgets conséquents./p h3 class="spip"Nous réclamons :/h3ul class="spip"li L'inscription réellement protectrice du droit à l'avortement dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux pour que ce droit des femmes partout en Europe soit respecté et garanti,/li/ulul class="spip"li La parution des décrets d'application de la loi Gaillot de février 2022 permettant aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales,/li/ulul class="spip"li Des choix politiques qui augmentent les budgets pour la santé./li/ulh3 class="spip"Le 28 septembre, nous descendrons dans la rue partout en France pour exiger aussi :/h3ul class="spip"li l'accès aux soins pour toutes sur tous les territoires avec la réouverture des CIVG fermés, des maternités et hôpitaux de proximité,/li/ulul class="spip"li une politique publique de production des médicaments essentiels, de premier recours, incluant les produits nécessaires à l'IVG, pour éviter toute pénurie et rupture d'accès aux soins. Cela passe par la création d'établissements pharmaceutiques nationaux et européens avec financement public qui produiront, diffuseront les médicaments et géreront la constitution des stocks ainsi que leur maintien,/li/ulul class="spip"li la disparition de la double clause de conscience spécifique à l'IVG,/li/ulul class="spip"li la garantie pour les femmes du choix des méthodes pour l'IVG et la contraception, des campagnes publiques d'informations sur les droits sexuels et reproductifs ainsi que les séances d'éducations à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire prévues par la loi du 4 juillet 2001 relative à I'IVG et à la contraception,/li/ulul class="spip"li la pénalisation des activistes anti-IVG et la dissolution de leurs associations qui vont à l'encontre des droits des femmes et fragilisent la démocratie./li/ul pLe Collectif a href="http://avortementlesfemmesdecident.org/" class='spip_out' rel='external'Avortement en Europe, les femmes décident/a appelle à manifester strongle 28 septembre partout en France pour défendre le droit à l'avortement./strong/p h3 class="spip"À Paris /h3strong ul class="spip"li Manifestation Paris - Le 28 septembre à 18h30 - Place de la République (arrivée à Hôtel-de-Ville)/li/ulul class="spip"li Meeting Paris - Le 30 septembre à 15h - Bourse du travail, 85 rue charlot./strong/li/ulh3 class="spip"Signataires/h3ul class="spip"li Apel-Egalité,/lili Assemblée des femmes,/lili Association nationale des centres d'interruption volontaire de grossesse/lili Association nationale des études féministes/lili Association nationale des sages femmes orthogénistes,/lili Attac France,/lili CFDT,/lili CGT,/lili Chiennes de garde,/lili Collectif national pour les droits des femmes,/lili Collectif CIVG Tenon,/lili Coordination des associations pour le droit à l'avortement et la contraception,/lili Coordination du lobby européen des femmes,/lili EELV,/lili Elu.es contre les violences faites aux femmes,/lili Encore féministes,/lili Ensemble 1,/lili Ensemble contre le sexisme,/lili Femmes Égalité,/lili Femmes solidaires,/lili Fondation Copernic,/lili FSU,/lili Gauche écosocialiste,/lili Las Rojas,/lili LFI,/lili LDH,/lili Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie,/lili Marche Mondiale des Femmes France,/lili Maison des femmes de Paris,/lili Mouvement des femmes kurdes,/lili Notre santé en danger,/lili Nous Toutes,/lili NPA,/lili Osez le Féminisme,/lili PS,/lili PCF,/lili Planning Familial,/lili Planning familial 94,/lili Réseau féministe Ruptures,/lili SKB (Union des femmes socialistes Turquie),/lili SNPES-PJJ/FSU,/lili Stop aux Violences Obstetricales et Gynécologiques France,/lili Syndicat de la médecine générale,/lili Union etudiante,/lili Unef,/lili Union syndicale Solidaires./li/ulfigure class='spip_document_18013 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_png'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH708/28-septembre-23-appel-avec-les-signatures-0f5b7.png?1695817887' height='708' width='500' alt='PNG - 647.3 ko' //figure/div
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La capture des grands médias par les oligarques

ATTAC - mer, 2023-09-27 12:00
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8888-efdca.jpg?1695897290' width='150' height='79' / div class='rss_chapo'pAttac et l'Observatoire des multinationales ont publié fin mai stronga href='https://france.attac.org/nos-publications/livres/article/super-profiteurs-le-nouveau-livre-d-attac-et-de-l-observatoire-des' class='spip_in'iSuper Profiteurs/i/a/strong, un livre pour démonter les travers économiques, sociaux et écologiques des groupes du CAC40. Avec, à la clé, des pistes pour en finir avec l'impunité des multinationales françaises./p pNous publions ici un extrait qui revient sur l'influence et la mainmise des "champions" du CAC 40 sur le secteur des médias. iSuper Profiteurs/i est disponible à la commande stronga href='https://france.attac.org/nos-publications/livres/article/super-profiteurs-le-nouveau-livre-d-attac-et-de-l-observatoire-des' class='spip_in'sur le site d'Attac/a/strong./p/div div class='rss_texte'pEn France, c'est peu dire que les industriels ont investi le secteur des médias : en 2017, dix oligarques contrôlaient 90% des quotidiens nationaux vendus chaque jour selon les calculs du média en ligne Basta ! Les mêmes possèdent des télévisions et radios qui totalisaient respectivement 55% et 40% des parts d'audience. Depuis, la concentration s'est encore accrue./p pCe contrôle de la production et la diffusion de l'information n'est pas anodin : il constitue un instrument d'influence puissant dans les mains des grands groupes et de leurs propriétaires, pour pousser certains thèmes et certains messages ou au contraire en passer d'autres sous silence./p pLe cas du groupe Bolloré en est une parfaite illustration. La multinationale, aux activités très diversifiées (logistique, énergie, automobile…) a confirmé son emprise sur le secteur des médias avec la prise de contrôle du groupe Lagardère : Europe 1, iParis Match/i et le iJDD/i sont tombés dans son escarcelle, ainsi que le premier éditeur français (Hachette). Le groupe contrôlait déjà les multiples chaînes et activités de production du groupe Canal +, le gratuit iDirect Matin/i, le site Dailymotion, l'éditeur Editis, l'institut de sondage CSA ou encore l'agence de communication Havas./p pSon patron, Vincent Bolloré, est coutumier d'un interventionnisme forcené au sein des médias qu'il contrôle. L'objectif : garantir que leur ligne éditoriale soit alignée tant avec les intérêts de son groupe qu'avec ses propres convictions réactionnaires. A Canal + comme à Europe 1, l'oligarque breton a installé des fidèles aux postes à responsabilité avec pour mission de purger les rédactions. Devant les cadres de Canal +, il a même affirmé « iqu'il était seul maître à bord de l'entreprise/ispan class="spip_note_ref" [a href='#nb1' class='spip_note' rel='appendix' title='Propos rapportés dans Le Point : “Le discours saignant de Bolloré devant les (...)' id='nh1'1/a]/span », n'hésitant pas à bloquer des sujets d'enquête ou à censurer un documentaire trop critique envers un partenaire en affairespan class="spip_note_ref" [a href='#nb2' class='spip_note' rel='appendix' title='Acrimed, “Concentration des médias (2) : convergences et dépendances”,' id='nh2'2/a]/span./p pLe groupe Bolloré a par ailleurs régulièrement recours à des « poursuites baillons » contre des journalistes ou des ONG, dont l'objectif est de dissuader les médias de s'emparer de certaines affaires, comme celles concernant les activités africaines de son groupespan class="spip_note_ref" [a href='#nb3' class='spip_note' rel='appendix' title='Agnès Rousseaux et Ivan du Roy, “Bolloré, la presse et les poursuites « (...)' id='nh3'3/a]/span./p pLes pratiques du groupe Bolloré sont particulièrement contestées – au point que de nombreux auteurs de renom ont annoncé quitter les maisons d'édition dont il s'apprêtait à faire l'acquisition -, mais elles sont malheureusement loin d'être une exception dans le paysage médiatique français. En investissant dans le secteur des médias, les grands groupes s'offrent des leviers d'influence de l'opinion publique, par le contrôle direct ou indirect sur la ligne éditoriale des médias qu'ils possèdent, mais aussi sur le monde intellectuel, des affaires et de la politique. « iOn y regarde à deux fois avant d'attaquer le patron d'un journal./i » notait le magazine iCapital/i en 2014, à propos des « emplettes » du PDG d'Altice Patrick Drahi dans le secteur des médias./p pPour le groupe Bouygues, dont l'activité principale est le bâtiment et travaux publics, l'acquisition en 1987 du premier groupe de télévision en France, TF1, avait également permis d'acheter une influence précieuse. Voire stratégique, pour un groupe dont l'activité repose en grande partie sur des commandes publiques. Le groupe d'aéronautique et d'armement Dassault possède quant à lui iLe Figaro/i, qui ne manque pas une occasion de chanter les louanges de l'avion de combat Rafale… construit par le groupe Dassault. On s'étonnera moins dans ces conditions que les grands médias ne cessent de vanter les mérites des « champions nationaux » du CAC40./p pL'homme le plus riche de France, Bernard Arnault, est également le propriétaire du groupe Les Echos et du Parisien/Aujourd'hui en France par l'intermédiaire de son groupe de luxe LVMH. Non sans conséquence, puisque iLes Echos/i a été accusé de censurer les critiques à l'égard de son propriétairespan class="spip_note_ref" [a href='#nb4' class='spip_note' rel='appendix' title='Michel Broué, “Manque de style”, 26 juin 2017,' id='nh4'4/a]/span. Le groupe LVMH est également à l'offensive sur d'autres terrains : il a déjà coupé les budgets de publicité alloués à iLibération/i suite à sa Une mettant en cause Bernard Arnault. Coïncidence ? La plupart des médias s'abstiennent de relayer les révélations sur le faible taux d'imposition du milliardaire, relève iLe Canard enchaîné/ispan class="spip_note_ref" [a href='#nb5' class='spip_note' rel='appendix' title='Alizé Vincent, “Bernard Arnault imposé à 14% seulement… dans le silence (...)' id='nh5'5/a]/span./p pLes dépenses publicitaires sont de fait une autre source importante d'influence, dans la mesure où la plupart des médias grand public sont dépendants de ces revenus pour leur survie. D'autres groupes n'hésitent pas à user de cette arme à titre de représailles contre des médias qui leur auraient déplu : ainsi, en 2021, TotalEnergies a arrêté d'acheter des espaces publicitaires dans iLe Monde/i après la publication d'une enquête sur les pratiques du groupe pétrolier au Myanmar./p pEn matière d'influence, les « think tanks » jouent un rôle important, à l'interface entre la sphère médiatique et le monde de la recherche. Ce sont souvent eux qui alimentent les plateaux télévisés en « experts » censés expliquer les enjeux d'un débat politique et ses prononcer à leur sujet de manière objective. Dans les médias et à travers les événements qu'ils organisent, les think tanks contribuent à façonner et orienter les termes du débat démocratique, les questions posées, les chiffres sur lequel le débat s'appuie. Ils sont donc un moyen puissant d'influence pour les entreprises, d'autant plus efficace qu'elles restent cachées derrière une apparence de neutralité./p pOr tous les grands think tanks français sont – quoiqu'à des degrés divers - liés au CAC40 (et à d'autres grandes entreprises françaises ou étrangères comme Microsoft) à la fois dans leur financement et dans leur gouvernance. C'est évidemment le cas de ceux qui affichent ouvertement leur orientation « pro-business » comme l'Institut Montaigne, mais aussi de think tanks en apparence plus impartiaux comme l'IDDRI ou l'Institut français des relations internationales, ainsi que ceux dédiés à l'Europe comme l'Institut Jacques Delorsspan class="spip_note_ref" [a href='#nb6' class='spip_note' rel='appendix' title='Voir Lora Verheecke, “Les think tanks français et l'Europe : un partenariat (...)' id='nh6'6/a]/span./p pOn pourrait aller encore plus loin. Le monde de la culture, de la science et de l'enseignement supérieur a été de plus en plus encouragé par l'Etat, ces dernières années, à se tourner vers le secteur privé pour trouver de l'argent. C'est une double aubaine pour les grands groupes : d'abord, leur « générosité » est en réalité remboursée à hauteur de 60% voire plus par le biais du crédit impôt mécénat ; ensuite, ils peuvent ainsi cultiver des relations très utiles dans des institutions prestigieuses qui leur permettent de soigner leur image auprès des professionnels et du public./p pEn matière de recherche et d'enseignement supérieur, c'est aussi un moyen d'influencer de manière subtile – sans que l'intégrité des chercheurs et professeurs soit en cause - et très en amont les débats, les priorités, les pistes explorées par les scientifiques. Ce n'est pas un hasard si TotalEnergies a multiplié les partenariats avec des laboratoires et des grandes écoles, notamment dans le domaine de la transition énergétiquespan class="spip_note_ref" [a href='#nb7' class='spip_note' rel='appendix' title='Greenpeace, “Comment TotalEnergies influence la science”, janvier (...)' id='nh7'7/a]/span./p pLe tableau ainsi dressé est édifiant : celui d'un contrôle direct et indirect de la production d'information et du débat public par une poignée de grands groupes. La domination des « champions français » sur la sphère médiatique a-t-elle un prix : celui de la capture de notre démocratie par les intérêts privés./p pstrongFrédéric Lemaire et Olivier Petitjean/strong/p/div hr / div class='rss_notes'div id='nb1' pspan class="spip_note_ref"[a href='#nh1' class='spip_note' title='Notes 1' rev='appendix'1/a] /spanPropos rapportés dans Le Point : “Le discours saignant de Bolloré devant les cadres de Canal+”, 7 juillet 2015,br class='autobr' / a href="https://www.lepoint.fr/medias/le-discours-saignant-de-bollore-devant-les-cadres-de-canal-07-07-2015-1942993_260.php" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'https://www.lepoint.fr/medias/le-discours-saignant-de-bollore-devant-les-cadres-de-canal-07-07-2015-1942993_260.php/a/p /divdiv id='nb2' pspan class="spip_note_ref"[a href='#nh2' class='spip_note' title='Notes 2' rev='appendix'2/a] /spanAcrimed, “Concentration des médias (2) : convergences et dépendances”, a href="https://www.acrimed.org/Concentration-des-medias-2-convergences-et" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'https://www.acrimed.org/Concentration-des-medias-2-convergences-et/a/p /divdiv id='nb3' pspan class="spip_note_ref"[a href='#nh3' class='spip_note' title='Notes 3' rev='appendix'3/a] /spanAgnès Rousseaux et Ivan du Roy, “Bolloré, la presse et les poursuites « homéopathiques » en diffamation”, Basta !, 6 décembre 2016, a href="https://basta.media/Bollore-la-presse-et-les-poursuites-homeopathiques-en-diffamation" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'https://basta.media/Bollore-la-presse-et-les-poursuites-homeopathiques-en-diffamation/a/p /divdiv id='nb4' pspan class="spip_note_ref"[a href='#nh4' class='spip_note' title='Notes 4' rev='appendix'4/a] /spanMichel Broué, “Manque de style”, 26 juin 2017, a href="https://blogs.mediapart.fr/michel-broue/blog/260617/manque-de-style" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'https://blogs.mediapart.fr/michel-broue/blog/260617/manque-de-style/a/p /divdiv id='nb5' pspan class="spip_note_ref"[a href='#nh5' class='spip_note' title='Notes 5' rev='appendix'5/a] /spanAlizé Vincent, “Bernard Arnault imposé à 14% seulement… dans le silence médiatique”, Arrêt sur images, 21 février 2023, a href="https://www.arretsurimages.net/articles/bernard-arnault-impose-a-14-seulement-dans-le-silence-mediatique" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'https://www.arretsurimages.net/articles/bernard-arnault-impose-a-14-seulement-dans-le-silence-mediatique/a/p /divdiv id='nb6' pspan class="spip_note_ref"[a href='#nh6' class='spip_note' title='Notes 6' rev='appendix'6/a] /spanVoir Lora Verheecke, “Les think tanks français et l'Europe : un partenariat public-privé loin des citoyens”, Observatoire des multinationales, 25 mai 2022, a href="https://multinationales.org/fr/enquetes/une-presidence-sous-influence/les-thinktanks-francais-et-l-europe-un-partenariat-public-prive-loin-des" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'https://multinationales.org/fr/enquetes/une-presidence-sous-influence/les-thinktanks-francais-et-l-europe-un-partenariat-public-prive-loin-des/a/p /divdiv id='nb7' pspan class="spip_note_ref"[a href='#nh7' class='spip_note' title='Notes 7' rev='appendix'7/a] /spanGreenpeace, “Comment TotalEnergies influence la science”, janvier 2023./p /div/div
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