Comme il n'y a pas de mal à se faire du bien, votre serviteur vient de publier aux éditions Autrement un nouvel atlas :
l'atlas des mafias.
Une petite description du livre ainsi que quelques cartes sont disponibles sur mon site ici.
Pourvu que ça dure...
Viens de voir ce site référencé par le quotidien électronique Rue89 et mis en ligne par ceux-là. A mourir de rire. Ne suis bien sûr pas en mesure de vérifier la pertinence de ces infos (suis pas journaliste d'investigation non plus). Lire la suite ...
Argh c'est trop beau, retenez-moi je vais chialer... Obligé de cacher l'émotion derrière ces quelques propos dérisoires. Parfois il faut savoir dire stop, lâcher prise (notion Borniolesque je crois). La musique est un puissant narcotique, elle fait vibrer des cordes qui n'ont pas souvent l'occasion de vibrer. C'est du sublime à la portée de caniches (cf Céline à propos de l'amour). Reste à écouter, comme en dehors du monde...
11:33 minutes (10.59 Mo)Pour le plaisir, voici une petite série de photos qui lèvent le poing
postées sur le site depuis ses débuts... souvenirs, souvenirs
--
Topette
Ce matin une compagnie aérienne low cost avait posté quelques pékins sur le parvis de La Défense, armés de megaphones pour brailler dans les oreilles des flux qui s'entrecroisent sur cette place de nul part.
Puis l'apothéose : une mongolfière se pointe et balance des billets d'avion gratuits. En dessous, l'ignoble curée : des corps avides se précipitent, se mêlent dans une ignoble orgie pour piétiner les dernières traces d'humanité qui expiraient en eux... pour récupérer un billet d'avion. Les gorets nourris par un porc.
Je n'ai pas de mots assez durs pour dire ce que je pense de cette initiative. Genre de truc qui pourraient faire basculer du côté obscur de la Force. Mieux vaut y opposer comme de l'indifférence. Aurais dû me retenir d'écrire quoique ce soit sur ce triste événement. D'un autre côté, quand on vous crache à la gueule, difficile de rester stoïque...
L'autre jour attablés à la terrasse d'un quelconque troquet parisien nous nous faisions la réflexion suivante avec le bon edhel : nous sommes bien vides, sans rien à livrer, sans réflexion du moment etc... (et ouah on s'éclate comme des petits fous). Comme c'est souvent le cas, lorsqu'on a rien à penser, nous reste au moins cette pensée paradoxale dont on se contente un moment : on pense qu'on ne pense plus. J'avais fait la remarque sur le poch' il y a quelques temps déjà (trop feignant pour retrouver le lien et vous le coller). Et bien aujourd'hui je réitère. C'est un peu une bouteille à la mer ou plutôt, dans le néant.
Pour tout vous écrire, j'ajoute pour ajouter une touche culturelle à ce non-billet, que nous évoquions entre 2 gorgées de bière le philosophe obscur, ténébreux, du fond de l'abîme qu'est Cioran qui a passé une bonne partie de sa vie à regretter d'être né. Sans qu'il est été le premier, je peux dire pour avoir lu "De l'inconvénient d'être né" (tout un programme) qu'il l'a fait avec un certain talent littéraire qui peut valoir le détour pour ceux qui s'attachent davantage à la forme qu'au fond (en l'occurence le fond pour Cioran c'est celui du cercueil). Etant une collection d'aphorismes, ça se lit très bien sur les toilettes par exemple. Lire la suite ...
Le "cut-up" c'est mêler des sources pour en tirer une nouvelle par associations souvent surprenantes. Par exemple : vous prenez 2 textes chacun coupé en 4 morceaux : morceaux 1,2,3,4 pour le 1er texte, A,B,C,D pour le second, puis vous collez 1,B,C,4 ensembles (autres combinaisons possibles bien sûr) afin d'obtenir un 3ème texte assez délirant d'où émerge parfois des idées surprenantes.
W.S Burroughs s'est livré souvent à cette activité à laquelle le peintre B.Gysin l'aurait initié.
J'ai fait l'exercice sur la base de 2 billets que j'avais publié sur le poch' : un texte sur le Doute, un autre sur le concept de photo "artistique". Le résultat brute a été retouché pour le rendre grammaticalement relativement lisible.
Voici le résultat : Lire la suite ...