
Attac s'engage pour la justice sociale et environnementale et mène des actions contre le pouvoir de la finance et des multinationales.
Mouvement d'éducation populaire, l'association produit analyses et expertises, organise des conférences, des réunions publiques, participe à des manifestations…
Attac est présente dans une cinquantaine de pays ; Attac France compte près de 10 000 membres et plus de 100 comités locaux.
Mis à jour : il y a 1 année 33 semaines
jeu, 2023-08-17 14:51
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH78/arton8848-478fe.png?1692276717' width='150' height='78' /
div class='rss_chapo'pLe convoi de l'eau qui s'élance depuis les Deux-Sèvres le vendredi 18 août portera haut et fort l'exigence de la défense de l'eau comme un bien commun, qui ne devrait pas être appropriable pour les intérêts d'une minorité, notamment lors de son étape à Orléans pour une manifestation devant l'agence de l'eau à Orléans le 25 août, suivie d'une manifestation à Paris le 26 août à 12h./p/div
div class='rss_texte'pL'été 2023 confirme et accentue les tendances des années antérieures sur le front des dérèglements climatiques avec un mois de juillet qui bat tristement le record du mois le plus chaud enregistré sur Terre. Bien que la France n'a pas connu cette année pour l'instant de canicule aussi forte qu'en 2022, les catastrophes s'enchaînent les unes après les autres dans de très nombreux pays, entre sécheresses, méga-feux et méga-inondations. strongEn France, deux tiers des nappes phréatiques sont en dessous de la normale/strong selon le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), mais le gouvernement continue d'être dans le déni en menant une politique écocidaire ! L'urgence climatique qui nous étreint chaque jour un peu plus nécessite strongune massification des luttes pour le vivant/strong./p
pDe ce point de vue, l'été 2023 a donné lieu à plusieurs signaux positifs. Tout d'abord, l'arrêt du Conseil d'État qui suspend le décret de dissolution des Soulèvements de la Terre légitime d'autant plus les actions de désobéissance civile et de « désarmement » des infrastructures nuisibles pour l'environnement. Si le gouvernement ne souhaite pas en rester là, c'est un premier pas d'importance pour les luttes écologistes. Ensuite, le succès du rassemblement « Les Résistantes » sur le Larzac en début de mois a montré la vitalité de ces luttes, le maillage sur l'ensemble du territoire de collectifs et associations qui combattent pied à pied les projets mortifères pour notre avenir. Au cœur des préoccupations, la question de l'eau, a pris d'autant plus d'importance ces derniers mois, mais est un enjeu majeur depuis de nombreuses années et dans de nombreux pays, un enjeu majeur en particulier dans les pays du Sud, et qui a gagné en importance ces derniers mois./p
pConsidérer l'eau comme un bien commun qui ne devrait pas être appropriable pour les intérêts d'une minorité est au cœur de la lutte contre les mégabassines. strongLe convoi de l'eau qui s'élance depuis les Deux-Sèvres le 18 août portera haut et fort cette exigence, notamment lors de son étape à Orléans pour une manifestation devant l'agence de l'eau à Orléans le 25 août, suivie d'une manifestation à Paris le 26 août à 12h./strong/p
piPlus d'informations sur le site de a href="https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/06/01/18-27-aout-le-convoi-de-leau-sainte-soline-orleans-paris/" class='spip_out' rel='external'Bassines non merci/a./i/p
pFort·es de la victoire des Soulèvements de la Terre, notre mobilisation est essentielle pour construire un rapport de forces et porter des alternatives face à l'État condamné deux fois pour inaction climatique. strongSoyons donc nombreux et nombreuses à accompagner et accueillir les cyclistes et les tracteurs du convoi lors de leurs étapes./strong/p/div
jeu, 2023-08-17 10:12
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH78/arton8847-76125.png?1692261124' width='150' height='78' /
div class='rss_chapo'pLa France grimpe dans le classement du nombre de millionnaires et se hisse en 3e place, derrière les États-Unis et la Chine. Et grâce à l'inflation, les grandes entreprises françaises engrangent de superprofits qui créeront des superdividendes. La fête continue pour les plus riches ! Réaction et analyse d'Attac./p/div
div class='rss_texte'pCe sont deux informations qui viennent d'être rendues publiques, que personne ne peut sérieusement dissocier et qui sont tristement illustratives des politiques néolibérales menées par Emmanuel Macron depuis 2017./p
pstrongIl y a plus de millionnaires en France./strong/p
pSelon le dernier Global Wealth Report de la banque suisse UBS, la France comptait plus de 2,8 millions de millionnaires en 2022. Elle se situe désormais au troisième rang dans le monde, derrière les États-Unis et la Chine, mais devant le Japon, l'Allemagne et le Royaume-Uni, et ce pour la première fois. Ce classement prend en compte les personnes dot le patrimoine global (immobilier et financier) connu est supérieur à un million de dollars (915.000 euros)./p
pSelon la banque suisse UBS, les millionnaires français représentent près de 5% des millionnaires du monde, leur nombre progresse alors que le nombre de millionnaires dans le monde régresse de 63 à 59 millions entre 2021 et 2022./p
pstrongUne nouvelle vague de superprofits (donc de superdividendes) se profile en 2023/strong/p
pSelon l'AFP, au premier semestre 2023, les bénéfices nets cumulés des entreprises du CAC 40 s'élèvent à plus de 81 milliards d'euros. C'est une progression de 15% sur un an. Elle est beaucoup pus rapide que la hausse du chiffre d'affaires des entreprises du CAC 40 (4 fois plus rapide selon l'AFP) puisque celui-ci ne progresse que de 4 % par rapport au premier semestre 2022. Cette hausse s'explique par l'inflation, que les entreprises répercutent sur leurs prix, de sorte que leur marge, parfois très importante, soit préservée. Et les intérêts de leurs actionnaires avec.../p
pLes profits d'aujourd'hui étant les dividendes de demain, les actionnaires peuvent en effet une fois de plus espérer de juteux dividendes : après 57,5 milliards d'euros en 2021 et 67,5 milliards d'euros en 2023 (hors rachats d'actions par les entreprises), 2023 pourrait battre les précédents records./p
pstrongLe ruissellement vers le haut continue/strong/p
pDepuis 2017, Emmanuel Macron a baissé les impôts des entreprises (avec la baisse du taux de l'impôt sur les sociétés puis, plus tard, la baisse des impôts locaux des entreprises), créé le prélèvement forfaitaire unique (dont le taux bénéficie largement aux plus hauts revenus) et transformé l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en simple impôt sur la fortune immobilière (IFI) afin de ne plus imposer la valeur des titres financiers détenus par les personnes aisées./p
pLe bilan de ces mesures, rendu public par trois rapports de France stratégie, organisme rattaché à Matignon se résume ainsi ; il y a eu une explosion de versements de dividendes et par conséquent de la valeur des patrimoines financiers, sans effet notable sur l'investissement et l'emploi./p
pManifestement, pour bénéficier de ces mesures, il faut faire partie des personnes les plus aisées. Et manifestement, pour elles, la fête continue. Tout cela, alors que l'ensemble des consommateurs paient une inflation nourrie par les superprofits dans leur prix, que les bénéficiaires de l'allocation de rentrée scolaire s'inquiètent de l'impact de l'inflation, que les personnes qui travaillent savent qu'elles devront travailler plus longtemps et plus durement pour espérer une retraite à taux plein et que les personnes au chômage sont nettement moins bien indemnisées désormais./p/div
mer, 2023-08-16 18:32
div class='rss_texte'pLa soirée Attac est prévue dès le mercredi 23 août, juste après la plénière d'ouverture de l'UEMSS./p
pstrongElle commencera à 19h30 et se tiendra au Point Éphémère /strong br class='autobr' /
i200 Quai de Valmy, métro Jaurès, 10e arrondissement/i./p
pstrongAu programme :/strongbr class='autobr' / - Un concert par la chorale l'Ut en chœurbr class='autobr' / - Un quiz pour tester nos connaissances sur les thématiques d'Attacbr class='autobr' / - Une playlist pour danser jusqu'au bout de la nuit (enfin soyez raisonnables, les ateliers commencent à 9h le lendemain !)/p
pAfin de nous aider à nous organiser et si vous pensez participer à cette soirée, ce serait sympa de a href="https://vie-interne.attac.org/formulaires/article/inscription-a-la-soiree-attac-le-23-septembre-2023" class='spip_out' rel='external'remplir le formulaire suivant/a./p
pOn demandera une participation à prix libre à la soirée (prévoyez du cash)./p
pAlors n'hésitez plus, inscrivez-vous !/p
pPar ailleurs, l'UEMSS recherche toujours des bénévoles pour que l'événement se déroule au mieux, a href="https://www.uemss.org/Benevoles-25" class='spip_out' rel='external'n'hésitez pas à vous porter volontaires/a./p
pRDV à Bobigny puis au Point Éphémère mercredi pour faire le plein d'énergies militantes !/p/div
lun, 2023-08-14 12:43
div class='rss_texte'pLa soirée Attac est prévue dès le mercredi 23 août, juste après la plénière d'ouverture de l'UEMSS./p
pstrongElle commencera à 19h30 et se tiendra au Point Éphémère /strong br class='autobr' /
i200 Quai de Valmy, métro Jaurès, 10e arrondissement/i/p
pstrongAu programme :/strongbr class='autobr' / - Un concert par la chorale l'Ut en chœurbr class='autobr' / - Un quiz pour tester nos connaissances sur les thématiques d'Attacbr class='autobr' / - Une playlist pour danser jusqu'au bout de la nuit (enfin soyez raisonnables, les ateliers commencent à 9h le lendemain !)/p
pAfin de nous aider à nous organiser et si vous pensez participer à cette soirée, ce serait sympa de a href="https://vie-interne.attac.org/formulaires/article/inscription-a-la-soiree-attac-le-23-septembre-2023?var_mode=calcul" class='spip_out' rel='external'remplir le formulaire suivant/a/p
pOn demandera une participation à prix libre à la soirée (prévoyez du cash)/p
pAlors n'hésitez plus, inscrivez-vous !/p
pPar ailleurs, l'UEMSS recherche toujours des bénévoles pour que l'événement se déroule au mieux, a href="https://www.uemss.org/Benevoles-25" class='spip_out' rel='external'n'hésitez pas à vous porter volontaires/a/p
pRDV à Bobigny puis au Point Éphémère mercredi pour faire le plein d'énergies militantes !/p/div
jeu, 2023-08-03 10:00
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH107/arton6688-6b929.jpg?1691051918' width='150' height='107' /
div class='rss_chapo'pLe 23 mars 2019, Geneviève Legay, alors porte-parole d'Attac 06, était gravement blessée lors d'une manifestation à Nice, dans le cadre du mouvement des Gilets Jaunes./p
pQuatre ans après, un procès historique se tiendra à Lyon le vendredi 13 octobre 2023. Depuis 70 ans, c'est la première fois qu'un donneur d'ordre devra rendre des comptes devant la justice./p
pNous faisons appel à votre solidarité pour financer les frais juridiques et organiser un événement militant en soutien à Geneviève le 13 octobre à Lyon. Aidez-nous à faire le procès des violences policières, pour toutes les victimes n'ayant pas la chance d'avoir un procès !/p/div
div class='rss_texte'pDès 2019, Attac s'était portée en soutien de Geneviève, afin qu'elle n'ait pas à supporter les frais juridiques. Grâce à votre solidarité, 13 000 euros avaient alors été collectés./p
p4 ans après, nous avons notamment obtenu le dépaysement de l'affaire à Lyon, la mutation-sanction du procureur de Nice, et un procès, qui aura lieu vendredi 13 octobre 2023./p
pCe sera un procès historique car c'est la première fois depuis 70 ans qu'un donneur d'ordre devra rendre des comptes devant la justice : le commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la charge policière ayant blessé Geneviève./p
pMais toutes ces démarches ont un coût : ce sont déjà 25 000 euros qui ont été dépensés par Attac pour permettre à Me Arié Alimi et Me Mireille Damiano d'obtenir ce procès, et d'autres frais sont à prévoir./p
pAussi, nous faisons appel à votre solidarité pour financer les frais juridiques et organiser un événement militant en soutien à Geneviève le 13 octobre à Lyon./p
pAidez-nous à faire le procès des violences policières, pour toutes les victimes n'ayant pas la chance d'avoir un procès./p
link rel="stylesheet" href='https://france.attac.org/local/cache-less/campagnodon_objectif-cssify-7ca67a9.css?1693214813' type="text/css" / div class="campagnodon_objectif_barre " div class="campagnodon_objectif_barre_avancement " style="width:3.69%;"/div div class="campagnodon_objectif_barre_libelle" div922 € / 25000 €/div div3.69%/div /div /div
link rel="stylesheet" href='https://france.attac.org/local/cache-less/campagnodon-cssify-bdd4191.css?1693214812' type="text/css" / div class="campagnodon" div class="ajax" divspan class="base64php109870256964edb5433330b0.36128725" title="PD9waHAgCmluY2x1ZGVfb25jZSgiLi8iIC4gX0RJUl9SQUNJTkUgLiAiZWNyaXJlL2JhbGlzZS9mb3JtdWxhaXJlXy5waHAiKTsKaWYgKCRsYW5nX3NlbGVjdCA9ICJmciIpICRsYW5nX3NlbGVjdCA9IGxhbmdfc2VsZWN0KCRsYW5nX3NlbGVjdCk7Cmluc2VyZXJfYmFsaXNlX2R5bmFtaXF1ZShiYWxpc2VfRk9STVVMQUlSRV9fZHluKGFyZ3VtZW50c19iYWxpc2VfZHluX2RlcHVpc19tb2RlbGUoJ0ZPUk1VTEFJUkVfQ0FNUEFHTk9ET04nKSwgJ2RvbicsICc2MycsICczMCw1MCwxMDAsMjAwLGxpYnJlJywgJycsICcxJywgJzYsMTUsMzAsNTAsbGlicmUnKSwgYXJyYXkoJycsICcnLCAnJywgJycsICdmcicsICcxJykpOwppZiAoJGxhbmdfc2VsZWN0KSBsYW5nX3NlbGVjdCgpOwo/Pg=="/span/div /div /div
pPour plus d'informations :/p
ul class="spip"li a href='https://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/genevieve-legay-je-menerai-le-combat-jusqu-au-bout' class='spip_in'Geneviève Legay : « Je mènerai le combat jusqu'au bout »/a/lili a href='https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/genevieve-legay-a-bien-ete-renversee-par-des-policiers-attac-exige-la-demission' class='spip_in'Geneviève Legay a bien été renversée par des policiers : Attac exige la démission du ministre de l'Intérieur, du préfet des Alpes Maritimes et du procureur de la République de Nice/a/lili a href='https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/genevieve-legay-porte-parole-d-attac-06-grievement-blessee-par-une-charge' class='spip_in'Communiqué d'Attac France du 25 mars 2019/a/li/ul
pNous vous tiendrons informé⋅e⋅s des suites très prochainement./p/div
mar, 2023-08-01 12:43
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH64/arton8844-ba5e1.png?1691508406' width='150' height='64' /
div class='rss_chapo'pNous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d'autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques./p/div
div class='rss_texte'pLe meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau lastrong lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron/strong. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l'ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l'extrême-droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l'effondrement écologique./p
pEn première ligne des victimes de ces choix politiques, les habitant·es, et notamment les jeunes des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l'aggravation de toutes les inégalités sociales dans un contexte économique d'inflation, de hausse des loyers, des prix de l'énergie et de politiques d'urbanisme brutales. Les réformes de la Macronie accentuent la pauvreté en durcissant notamment l'accès aux prestations sociales. La scandaleuse réforme de l'assurance chômage en est un exemple significatif alors que la précarité au travail augmente./p
pLes révoltes dans les quartiers populaires ne peuvent s'analyser que dans ce contexte global. Les habitant·es de ces quartiers, et notamment les mères isolées, pallient bien souvent seul·es les carences de services publics dont la destruction s'accélère de jour en jour./p
pA côté de cela, de nombreuses violences sont perpétrées contre les populations : délocalisation et destruction de l'emploi, évasion et fraude fiscale, mode de vie des ultras riches écocidaire, supers profits des multinationales, modes de production hypers polluants responsables de la crise climatique. Et pour cela, l'État laisse faire ! De plus, les populations racisées et/ou issues des classes sociales défavorisées, des quartiers populaires, des zones rurales et périurbaines appauvries, des territoires ultramarins sont victimes de strongviolences institutionnelles et systémiques, notamment policières/strong./p
pLa politique répressive de l'État est encore renforcée par le dernier remaniement ministériel, qui a élargi les compétences du ministère de l'Intérieur à la ville, l'Outre-mer et la citoyenneté. strongLa répression s'étend /strong avec toujours plus d'intensité et de violences policières, d'interdictions de manifester, contre le mouvement social et écologiste, comme lors de la lutte contre la réforme des retraites rejetée par l'immense majorité des travailleur-ses et leurs syndicats et à Sainte-Soline. La liberté associative, directement et indirectement, est de plus en plus mise en cause./p
pCette situation est d'autant plus inquiétante que l'institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique. Des déclarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel aux déclarations du Directeur général de la police nationale et à celle du Préfet de police de Paris ainsi que le ministre de l'intérieur, c'est l'institution policière qui aujourd'hui remet en cause l'État de droit, plutôt que de mettre fin à l'impunité des auteurs de violences policières./p
pstrongNos organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières et partis politiques se mobilisent ensemble dans la durée pour la convergence des justices antiraciste, sociale et écologique, féministes et pour que cessent les politiques sécuritaires et anti sociales. /strong (Lire notre premier communiqué unitaire a href='https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/communique-unitaire-notre-pays-est-en-deuil-et-en-colere' class='spip_in'"Notre pays est en deuil et en colère"/a)/p
pLa crise démocratique, sociale, politique que nous traversons est très grave./p
pNous ne pouvons accepter qu'il y ait encore d'autres morts comme Nahel, ou d'autres blessé-es, victimes des violences policières./p
pstrongNous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d'autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques. /strong/p
pstrongNous exigeons des réponses immédiates et dans l'urgence : /strong/p
ul class="spip"li abrogation de la loi de 2017 sur l'assouplissement des règles en matière d'usage des armes à feu par les forces de l'ordre ;/lili une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d'intervention et de son armement/lili le remplacement de l'IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;/lili la création d'un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l'autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;/lili Un plan d'investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l'ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux/li/ul
pstrongMarchons toutes et tous ensemble le 23 septembre !/strong/p
pstrongPREMIÈRES ORGANISATIONS SIGNATAIRES/strong/p
pstrongCollectifs/comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières :/strongCoordination pour la Défense des habitants des Quartiers Populaires, Coordination nationale contre les violences policières, Coordination nationale "Marche 40 ans", Collectif Justice pour Claude Jean-Pierre, Comité Justice pour Othmane, Collectif Justice et Vérité pour Yanis, Comité Justice pour Alassane, Collectif Stop Violences Policières à Saint-Denis, Comité vérité et justice pour Safyatou, Salif et Ilan, Mémoire en marche Marseille./p
pstrongOrganisations syndicales : /strong CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Fédération Syndicale Étudiante (FSE), Mouvement national lycéen ( MNL ), L'Union étudiante./p
pstrongAssociations et autres collectifs : /strong Alternatiba, ANV-COP21, Attac France, Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), Coudes à Coudes, Dernière Rénovation, Droit Au Logement (DAL), FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s), Fédération nationale de la LIbre Pensée, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigré·es), Les Amis de la Terre France, La Révolution est en marche, Marche des Solidarités, Memorial 98, Planning familial, Réseau d'Actions contre l'Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), Association Stop Aux Violences d'État, Alternatiba Paris, Association Intergénérationelle de la Rabière (AIR-37), Association Naya (37), Association Nouveaux Souffle pour l'Insertion Sociale et Professionnelle (ANSIP-37)/p
pstrongOrganisations politiques :/strong EELV Europe Ecologie Les Verts, ENSEMBLE Mouvement pour une Alternative de Gauche, Écologiste et Solidaire, LFI - La France insoumise, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ( FUIQP), Gauche démocratique et sociale (GDS), La Gauche Ecosocialiste, Génération.s, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Nouvelle Donne, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Ouvrier Indépendant (POI), Révolution Écologique pour le Vivant (REV), Vivre Ensemble Solidaires en Métropole Tourangelle (VESEMT-37)/p
pstrongContact presse /strong : Youlie Yamamoto, porte-parole d'Attac France/p/div
mar, 2023-08-01 12:43
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH56/arton8844-a3365.png?1690894506' width='150' height='56' /
div class='rss_chapo'pNous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d'autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques./p/div
div class='rss_texte'pLe meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau lastrong lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron/strong. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l'ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l'extrême-droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l'effondrement écologique./p
pEn première ligne des victimes de ces choix politiques, les habitant·es, et notamment les jeunes des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l'aggravation de toutes les inégalités sociales dans un contexte économique d'inflation, de hausse des loyers, des prix de l'énergie et de politiques d'urbanisme brutales. Les réformes de la Macronie accentuent la pauvreté en durcissant notamment l'accès aux prestations sociales. La scandaleuse réforme de l'assurance chômage en est un exemple significatif alors que la précarité au travail augmente./p
pLes révoltes dans les quartiers populaires ne peuvent s'analyser que dans ce contexte global. Les habitant·es de ces quartiers, et notamment les mères isolées, pallient bien souvent seul·es les carences de services publics dont la destruction s'accélère de jour en jour.br class='autobr' /
A côté de cela, de nombreuses violences sont perpétrées contre les populations : délocalisation et destruction de l'emploi, évasion et fraude fiscale, mode de vie des ultras riches écocidaire, supers profits des multinationales, modes de production hypers polluants responsables de la crise climatique. Et pour cela, l'État laisse faire ! De plus, les populations racisées et/ou issues des classes sociales défavorisées, des quartiers populaires, des zones rurales et périurbaines appauvries, des territoires ultramarins sont victimes de strongviolences institutionnelles et systémiques, notamment policières/strong./p
pLa politique répressive de l'État est encore renforcée par le dernier remaniement ministériel, qui a élargi les compétences du ministère de l'Intérieur à la ville, l'Outre-mer et la citoyenneté. strongLa répression s'étend /strong avec toujours plus d'intensité et de violences policières, d'interdictions de manifester, contre le mouvement social et écologiste, comme lors de la lutte contre la réforme des retraites rejetée par l'immense majorité des travailleur-ses et leurs syndicats et à Sainte-Soline. La liberté associative, directement et indirectement, est de plus en plus mise en cause./p
pCette situation est d'autant plus inquiétante que l'institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique. Des déclarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel aux déclarations du Directeur général de la police nationale et à celle du Préfet de police de Paris ainsi que le ministre de l'intérieur, c'est l'institution policière qui aujourd'hui remet en cause l'État de droit, plutôt que de mettre fin à l'impunité des auteurs de violences policières./p
pstrongNos organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières et partis politiques se mobilisent ensemble dans la durée pour la convergence des justices antiraciste, sociale et écologique, féministes et pour que cessent les politiques sécuritaires et anti sociales. /strong (Lire notre premier communiqué unitaire a href='https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/communique-unitaire-notre-pays-est-en-deuil-et-en-colere' class='spip_in'"Notre pays est en deuil et en colère"/a)/p
pLa crise démocratique, sociale, politique que nous traversons est très grave./p
pNous ne pouvons accepter qu'il y ait encore d'autres morts comme Nahel, ou d'autres blessé-es, victimes des violences policières./p
pstrongNous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d'autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques. /strong/p
pstrongNous exigeons des réponses immédiates et dans l'urgence : /strong/p
ul class="spip"li abrogation de la loi de 2017 sur l'assouplissement des règles en matière d'usage des armes à feu par les forces de l'ordre ;/lili une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d'intervention et de son armement/lili le remplacement de l'IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;/lili la création d'un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l'autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;/lili Un plan d'investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l'ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux/li/ul
pstrongMarchons toutes et tous ensemble le 23 septembre !/strong/p
pstrongPREMIÈRES ORGANISATIONS SIGNATAIRES/strong/p
pstrongCollectifs/comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières :/strongCoordination pour la Défense des habitants des Quartiers Populaires, Coordination nationale contre les violences policières, Coordination nationale “Marche 40 ans”, Collectif Justice pour Claude Jean-Pierre, Comité Justice pour Othmane, Collectif Justice et Vérité pour Yanis, Comité Justice pour Alassane, Collectif Stop Violences Policières à Saint-Denis, Comité vérité et justice pour Safyatou, Salif et Ilan, Mémoire en marche Marseille./p
pstrongOrganisations syndicales : /strong CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Fédération Syndicale Étudiante (FSE), Mouvement national lycéen ( MNL ), L'Union étudiante./p
pstrongAssociations et autres collectifs : /strong Alternatiba, ANV-COP21, Attac France, Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), Coudes à Coudes, Dernière Rénovation, Droit Au Logement (DAL), FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s), Fédération nationale de la LIbre Pensée, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigré·es), Les Amis de la Terre France, La Révolution est en marche, Marche des Solidarités, Memorial 98, Planning familial, Réseau d'Actions contre l'Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), Association Stop Aux Violences d'État, Alternatiba Paris, Association Intergénérationelle de la Rabière (AIR-37), Association Naya (37), Association Nouveaux Souffle pour l'Insertion Sociale et Professionnelle (ANSIP-37)/p
pstrongOrganisations politiques :/strong EELV Europe Ecologie Les Verts, ENSEMBLE Mouvement pour une Alternative de Gauche, Écologiste et Solidaire, LFI - La France insoumise, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ( FUIQP), Gauche démocratique et sociale (GDS), La Gauche Ecosocialiste, Génération.s, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Nouvelle Donne, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Ouvrier Indépendant (POI), Révolution Écologique pour le Vivant (REV), Vivre Ensemble Solidaires en Métropole Tourangelle (VESEMT-37)/p
pstrongContact presse /strong : Youlie Yamamoto, porte-parole d'Attac France/p/div
jeu, 2023-07-20 16:53
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH89/arton8843-34347.png?1689864808' width='150' height='89' /
div class='rss_chapo'pL'été avance, l'édition 2023 de l'université d'été des mouvements sociaux et des solidarités se rapproche. Attac France co-anime le comité de pilotage de ces 5 jours à Bobigny où auront lieu rencontres, débats, ateliers, moments festifs… L'association porte également plusieurs dizaines d'activités dans un programme enfin dévoilé !/p/div
div class='rss_texte'pDes centaines de collectifs, associations et syndicats se retrouvent à Bobigny du 23 au 27 août pour échanger, se former, créer les synergies nécessaires aux luttes actuelles et futures./p
pAttac France co-organise de nombreux ateliers et modules parmi les quelques centaines d'activités proposées pendant ces 5 jours :/p
!--[if !IE]!--iframe src="spip.php?page=pdfjsid_document=17939" width="100%" height="600" class="lecteurpdf lecteufpdf-17939 spip_documents" allowfullscreen/iframe!--![endif]-- !--[if IE]iframe src="spip.php?page=documentid_document=0" width="100%" height="600" class="lecteurpdf lecteufpdf-17939 spip_documents" allowfullscreen/iframe![endif]--
pstrongLe programme complet est à retrouver ici : a href="https://www.uemss.org/spip.php?page=programmeedition=2023" class='spip_out' rel='external'https://www.uemss.org/spip.php?page=programmeedition=2023/a. /strong/p
pLes modules se focalisent sur une thématique avec des temps co-construits par au moins 5 organisations et ont lieu sur une journée entière pour permettre une exploration en profondeur du sujet. Les ateliers, quant à eux, sont organisés par 2 ou 3 organisations au moins et durent 2h30./p
pstrongCe sera l'occasion de se poser et approfondir certaines thématiques./strong Par exemple : alternatives face à l'austérité face aux discours sur la dette, les exactions de Total et ce qu'on peut faire pour amoindrir la multinationale, mieux comprendre l'extrême droite pour mieux la combattre, retrouver la joie des Rosies en faisant le point sur les formes efficaces de mobilisation et globalement un bilan du mouvement « retraites », divers sujets liés à l'urgence climatique (gestion de l'eau, jets privés, financement de la bifurcation sociale et écologique…/p
pMaisstrong cette université d'été se définit aussi comme internationale et altermondialiste/strong et permet ainsi de faire découvrir les luttes en dehors de France et d'Europe, en donnant leur places à celles qui les représentent. Vous pourrez participer aux réflexions sur les manières de ressemer l'internationalisme au cœur des mouvements sociaux, réfléchir à la (re)construction d'un cadre commun de luttes en Europe, vous organisez contre l'immigration jetable ou encore pour le contre-sommet mondial des mouvements sociaux aux AG du FMI et de la Banque mondiale à Marrakech./p
pPour lancer les festivités, strongune soirée Attac aura lieu le mercredi 23 août/strong, après l'assemblée plénière d'ouverture, au Point Éphémère (200 Quai de Valmy, 75010 Paris). Venez nous y rejoindre !/p
pLes stronginscriptions/strong sont ouvertes (a href="https://www.uemss.org/S-inscrire-a-l-Universite-d-ete" class='spip_out' rel='external'ici/a) et vous pouvez également proposer un peu de votre temps strongen devenant bénévole /strong (a href="https://www.uemss.org/Appel-a-benevoles-inscrivez-vous-ici" class='spip_out' rel='external'ici/a). Il est aussi possible de proposer des stronghébergements militants/strong ou d'en bénéficier (a href="https://www.uemss.org/Trouvez-un-hebergement" class='spip_out' rel='external'ici/a)./p
pPour toute question, vous pouvez écrire au groupe de coordination Attac-UE2023 : contact-ue2023@attac.org./p/div
jeu, 2023-07-13 19:17
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH64/arton8842-8ee83.png?1689268650' width='150' height='64' /
div class='rss_chapo'pNarendra Modi est devenu un partenaire majeur de la France de Macron qui en a fait l'une des pierres angulaires de sa stratégie géopolitico-diplomatique. Il l'a même convié en tant qu'invité d'honneur pour la fête nationale du 14 juillet 2023 ! Mais qui est exactement ce dirigeant depuis 2014 de l'Inde à qui la France à vendu 36 avions Rafale en février dernier ?/p/div
div class='rss_texte'piAlors que Narendra Modi, Premier Ministre de l'Inde, a été désigné comme l'invité d'honneur de la fête nationale du 14 juillet, comme représentant·es syndicaux et associatifs nous exprimons nos inquiétudes face à la restriction majeure de l'espace civique, aux atteintes aux droits humains et aux violences récurrentes en Inde. Nous demandons au gouvernement français de s'exprimer contre ces abus et ces discriminations et d'annuler la venue de Narendra Modi. a href="https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/120723/deterioration-des-droits-humains-en-inde-non-la-venue-de-narendra-modi-en-france" class='spip_out' rel='external'Lire notre tribune/a/i/p
pstrongNarendra Modi est un nationaliste hindouiste, autoritaire, et neo-libérale/strong, à la tete du Bharatiya Janata Party (BJP), un parti issu, comme lui, du pire mouvement de l'extrême droite indienne, la Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS). Les fondateurs de la RSS glorifiaient Mussolini et Hitler, ce groupe paramilitaire comptait aussi parmi ses rangs le tristement célèbre assassin de Gandhi./p
pstrongModi incarne donc à lui seul une dangereuse convergence entre l'extrême droite et les intérêts des puissants économiques du pays./strong Les principes fondamentaux d'égalité et de diversité sont piétinés au nom de cette vision exclusive d'une identité hindouiste indienne et d'une politique néolibérale prédatrice./p
pEn 2019, le gouvernement indien a décidé d'abroger l'autonomie du Cachemire, le seul État à majorité musulmane du pays. La même année, il a fait voter une loi sur la citoyenneté facilitant l'obtention de la citoyenneté indienne par les réfugiés d'Afghanistan, du Bangladesh et du Pakistan, à la condition qu'ils ne soient pas musulmans. Les manifestations contre cette loi abjecte ont été agressé par des milices du RSS armés de pierres, sabres et de pistolets. Ces attaques, qui ont été perpétrées suite à un appel de Kapil Mishra, un leader local du BJP, ont fait 32 morts et le gouvernement de Modi a tardé à déployer les forces de l'ordre pour les calmer. Enfin, une enquête officielle britannique accuse Narendra Modi d'avoir empêché, quand il était le chef du gouvernement du Gujarat, la police d'agir pour arrêter le pogrom anti-musulmans de 2002 qui a fait plus de 1000 morts./p
pstrongUn exercice total et brutal du pouvoir/strongbr class='autobr' /
Ses méfaits sont pourtant loin de le rendre infréquentable aux yeux des capitaines de l'industrie et des grands médias indiens, bien au contraire. Le gouvernement de Modi a facilité l'expansion économique des deux hommes les plus riches du pays, Gautam Adani (empêtré dans des escroqueries) et Mukesh Ambani, en leur accordant des avantages et des contrats lucratifs, et en leur bradant les biens et industries publics du pays. Ce n'est pas tout, bien que la libéralisation de l'économie indienne avait déjà été officiellement mise en œuvre par un gouvernement du Congrès en 1991, strongNarendra Modi plus que tout autre a brutalement utilisé la puissance de l'État indien pour mettre en œuvre des politiques néo-libérales brutales et déserter les services publics de la vie, comme la santé ou l'éducation/strong./p
pPour pouvoir maintenir cette politique, strongModi a dû prendre le contrôle des institutions publiques et des contre-pouvoirs (universités, justice, médias)/strong, même la Cour Suprême indienne, réputée pour être la garante impartiale et indépendante de la démocratie du pays, semble paralysée face aux pressions du gouvernement. strongLa répression et la violence d'État subies par la société civile, les journalistes, les avocat·e·s ou les syndicalistes ne cesse de croître /strong et se traduit de différentes façons : arrestations et intimidations de militant·e·s, « cas fabriqués » contre des leaders communautaires ou des défenseur·e·s des droits, assassinats de journalistes, traque des ONG critiques (Amnesty a du quitter le pays), multiplication des accusations de « sédition » et de « terrorisme », imposition d'un langage et d'un récit stigmatisant, marquant la volonté d'isoler ces forces citoyennes du reste de la nation en les accusant d'être des « traîtres à la patrie » ou autres « agent·e·s de l'étranger »./p
pPourtant, l'espoir existe, suite aux plus grandes mobilisations de l'histoire de l'humanité, les paysan·nes ont, après un an de lutte, fait reculer Modi qui essayait d'imposer une réforme ultralibérale de l'agriculture. Enfin, contre toutes attentes, le parti majoritaire d'opposition a très largement remporté les élections régionales au Karnataka, bastion du BJP, en mai 2023. À nous maintenant de nous montrer solidaire avec la société civile indienne, et mettre la pression sur le gouvernement français pour qu'il mette fin à sa complaisance avec Modi et sa politique mortifère./p/div
jeu, 2023-07-13 11:47
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH56/arton8841-00c65.png?1689242666' width='150' height='56' /
div class='rss_chapo'pL'initiative citoyenne européenne de deux eurodéputé·es a été validée par la commission européenne ce 11 juillet. Objectif ? Recueillir un million de signatures dans au moins sept pays et en un an pour l'élaboration d'une directive portant création d'un « impôt sur la fortune écologique et social » européen./p/div
div class='rss_texte'pCe mardi 11 juillet, la Commission européenne a publié un communiqué par lequel elle fait part de sa décision d'« enregistrer » l'initiative citoyenne européenne (ICE) de deux député·es européen·nes (Paul Magnette et Aurore Lalucq) « visant à taxer les grandes fortunes dans l'Union européenne (UE), pour financer la transition écologique et sociale ». a href="https://europa.eu/citizens-initiative/initiatives/details/2023/000006_fr" class='spip_out' rel='external'L'ICE/a permettra de consulter les citoyen·nes de l'Union européenne et doit recueillir strongun million de signatures/strong dans strongau moins sept pays/strong et en un an pour l'strongélaboration d'une directive portant création d'un « impôt sur la fortune écologique et social » européen/strong./p
pCette décision est une première étape. Elle permettra d'engager un débat sur l'utilité d'un tel impôt, destiné à réduire les inégalités et à dégager des recettes. Elle fait écho aux propositions de Gabriel Zucman de créer un tel impôt européen mais aussi à celles, en France, de création d'un ISF climatique (défendue par Greenpeace puis reprise par l'Alliance écologique et sociale et Attac), d'instauration d'une contribution sur les grandes fortunes (porté par le Conseil d'analyse économique) et globalement aux nombreuses demandes d'instaurer un impôt sur la fortune en France. Cette décision valide aussi l'idée selon laquelle strongles riches, et notamment les « ultra riches » sont en réalité sous imposés/strong, ainsi que la dernière étude de l'Institut des politiques publiques l'a démontré (voir le a href="https://obs-justice-fiscale.attac.org/actualites/article/quels-impots-pour-les-milliardaires-une-etude-chiffree-edifiante" class='spip_out' rel='external'billet d'Attac à ce sujet/a). Elle constitue enfin un « caillou dans la chaussure » du pouvoir, qui s'arc-boute sur son refus dogmatique de créer un tel impôt./p
pLe constat des promoteurs de l'ICE est simple : les 10 hommes les plus riches du monde ont doublé leur richesse depuis la pandémie alors que les revenus de 99% de la population ont baissé. Et de manière générale, « iles inégalités n'ont eu de cesse de se creuser, au point qu'aujourd'hui, les 1 % les plus riches de la planète possèdent près de la moitié des richesses mondiales et que ces mêmes 1 % émettent également plus de CO2 que la moitié la plus pauvre de la planète/i ». Un constat que partage l'association Attac. strongTaxer les ultra-riches ne serait au fond que justice et permettrait de réaliser « iun investissement dans notre bien commun et un avenir meilleur /i ». /strong/p
pConcrètement, si le a href="https://www.tax-the-rich.eu/" class='spip_out' rel='external'site de la campagne Tax the riche/a à l'initiative de l'ICE est peu précis sur les aspects techniques du projet défendu, le projet se rapproche toutefois de l'idée défendue par 130 député·es (dont les deux auteur·es de la proposition de l'ICE) et économistes dans une tribune publiée en mars 2023 selon laquelle il faudrait imposer à 1,5% les patrimoines de 50 millions d'euros. À l'échelle européenne, il serait ainsi possible de dégager plusieurs dizaines de milliards d'euros./p
pCertes, un tel impôt ne résoudrait pas tous les défis. Pour Attac, strongc'est bien une réforme d'ensemble du système fiscal qu'il faut engager, afin de le rendre plus juste/strong, ce qui passe notamment par accroître sa progressivité. Toutefois, cette proposition a le mérite de rouvrir un débat sur la justice fiscale, sociale et écologique. Attac y prendra toute sa part./p/div
ven, 2023-07-07 12:59
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8840-2605d.jpg?1688727562' width='150' height='79' /
div class='rss_chapo'pLes organisations syndicales, politiques, associatives, les collectifs militants des quartiers populaires, dénoncent l'arrêté d'interdiction de la marche du Comité vérité et justice pour Adama./p/div
div class='rss_texte'pLes organisations syndicales, politiques, associatives, les collectifs militants des quartiers populaires, dénoncent l'arrêté d'interdiction de la marche du Comité vérité et justice pour Adama.br class='autobr' /
Cette mesure constitue une véritable provocation et une nouvelle atteinte à la liberté de manifester, en étant également un évident signe d'autoritarisme.br class='autobr' /
Nous dénonçons avec force cette tentative de museler l'expression politique des quartiers populaires./p
pLes organisations soussignées exigent que cette marche puisse se tenir./p
h3 class="spip"Signataires/h3h3 class="spip"***Syndicats : /h3ul class="spip"li CGT/lili Fédération Syndicale Étudiante (FSE)/lili FSU/lili Syndicat des Avocats de France (SAF)/lili Union étudiante/lili Union syndicale Solidaires/lili UNEF le syndicat étudiant/li/ulh3 class="spip"***Associations : /h3ul class="spip"li Alternatiba/lili Alternatiba Paris/lili Attac France/lili ANV-COP21/lili Collectif National pour les Droits des Femmes/lili DAL - Droit Au Logement/lili FASTI (Fédération des Associations de solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s)/lili Femmes Egalité/lili Fondation Copernic/lili Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigré·es)/lili La Fabrique décoloniale/lili La ligue des droits de l'homme/lili Les Amis de la Terre France/lili Memorial 98/lili Réseau d'Actions contre l'Antisémitisme et tous les Racismes-RAAR/lili SOS Racisme/lili La Fédération Nationale de la Libre Pensée/lili 350.org/li/ulh3 class="spip"***Collectifs :/h3ul class="spip"li Alliances et Convergences/lili Collectif enfants de Lallia/lili Collectif Justice pour Claude Jean-Pierre/lili Collectif Justice pour Othmane/lili Collective des mères isolées/lili Comité Lumière pour Sabri/lili Comité Local des Soulèvemente de la Terre en Île-de-France/lili Comité Vérité et Justice pour Ali Ziri./lili Comité vérité et justice pour Mahamadou/lili Coordination Nationale Contre les Violences Policières./lili Coordination des comités pour la défense des quartiers populaires/lili Dernière Rénovation/lili La Révolution est en marche/lili Le Peuple Uni/lili Collectif Vérité pour Alassane/lili Réseau pour la Grève Générale/li/ulh3 class="spip"***Organisations politiques :/h3ul class="spip"li ENSEMBLE ! – Mouvement pour une Alternative de Gauche, Écologiste et Solidaire/lili EELV/lili FUIQP, Front Uni des Immigrations et des quartiers populaires/lili Génération.s/lili La France insoumise/lili Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)/lili NPA Jeunes/lili Parti Ouvrier Indépendant (POI)/lili PCOF Parti communiste des ouvriers de France/lili Révolution Écologique pour le Vivant (REV)/lili Révolution Permanente (RP)/li/ul/div
mer, 2023-07-05 12:18
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8839-f84ab.jpg?1688552379' width='150' height='79' /
div class='rss_chapo'pNotre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L'escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l'évolution législative de 2017 sur l'usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes./p/div
div class='rss_texte'pLes tensions entre population et police viennent de loin et s'inscrivent dans une histoire marquée d'injustices, de préjugés, de violences, de discriminations, de sexisme... et d'un racisme systémique qui traverse l'ensemble de la société et qui n'est toujours pas éradiqué./p
pLes habitant·es des quartiers concernés et notamment les femmes pallient bien souvent seul·es les carences en termes de services publics. C'est bien la régression de ceux-ci, l'école, les lieux de partage et de culture, sportifs, la poste, les administrations etc. et le recul du soutien de l'État au tissu associatif qui ont largement contribué à marginaliser ces quartiers et des territoires entiers bien au-delà, particulièrement dans les Outre-mer./p
pL'abandon de ces populations de quartier est aggravé par le contexte économique d'appauvrissement, d'inflation, de hausse des loyers, des prix l'énergie et la réforme de l'assurance chômage. Les inégalités sociales touchent particulièrement les enfants et les mères isolées. C'est ce que montrent les révoltes qui ont secoué les quartiers populaires depuis quelques jours en réaction à la tragédie de Nanterre./p
pEn plus de décennies de dérives d'une politique du maintien de l'ordre, de lois sécuritaires (loi sécurité globale, loi séparatisme...) et de mesures d'exception, nous assistons depuis quelques jours à des pressions du gouvernement pour mettre en place une justice expéditive. Le prononcé de mises en détention préventives systématiques avec des peines de plus en plus lourdes n'est pas acceptable !/p
pL'urgence n'est pas celle de la répression qui ne fera que renforcer l'extrême-droite et fera reculer une fois de plus les droits et libertés./p
pL'apaisement durable n'est possible que si le gouvernement prend les mesures nécessaires pour répondre à l'urgence de la situation et aux exigences des populations concernées./p
pL'ONU a critiqué à plusieurs reprises les politiques sécuritaires et les problèmes institutionnels de racisme en France, en particulier dans les forces de l'ordre./p
pCe sont les discriminations qui sont un poison toxique qui décrédibilise l'idée même d'égalité et sème le désespoir./p
pL'extrême droite en fait son lit pour diviser toujours davantage la société. Nous dénonçons l'appel à la guerre civile contre les quartiers populaires et la qualification des personnes qui en sont issues de « nuisibles » par des syndicats de policiers./p
pNous condamnons la constitution d'une cagnotte de soutien au policier qui a tué Nahel à l'initiative d'un membre de l'extrême droite et l'absence de toute action du gouvernement, mettant ainsi de l'huile sur le feu./p
pTout est à repenser et construire. Il faut partir de bases nouvelles, créer des espaces de discussions larges et tirer les leçons des erreurs des politiques publiques depuis des décennies, en respectant les histoires, parcours, cultures et singularités dont se nourrit notre aspiration collective à l'égalité. Il est plus que temps d'écouter et de prendre en compte les demandes des habitant·es des quartiers populaires et en particulier sa jeunesse !/p
pstrongLa situation nécessite que le gouvernement prenne ses responsabilités et apporte des réponses immédiates pour sortir de l'affrontement :/strong/p
ul class="spip"li abrogation de la loi de 2017 sur l'assouplissement des règles en matière d'usage des armes à feu par les forces de l'ordre ;/lili une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d'intervention et de son armement ;/lili le remplacement de l'IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;/lili la création d'un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l'autorité/lili administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police./li/ul
pRien ne peut cependant se faire sans un autre partage des richesses, sans lutter contre les inégalités sociales. Rien ne peut se faire sans la lutte contre la pauvreté et la précarité, aggravées par le dérèglement climatique, la hausse des loyers et des charges, et sans le renforcement des services publics et de l'éducation populaire. C'est à ces chantiers que le gouvernement devrait s'attaquer au lieu de mener des politiques publiques régressives qui font le lit de l'extrême droite./p
pNos organisations syndicales, associations, collectifs, comités et partis politiques sont mobilisés pour le maintien des libertés publiques et individuelles.br class='autobr' /
strongbr class='autobr' /
Dans l'immédiat, nous appelons à rejoindre tous les rassemblements et marches autour de ces revendications, partout dans le pays à partir du mercredi 5 juillet, à l'exemple de la marche organisée par le Comité Vérité et Justice pour Adama le 8 juillet, à Beaumont-sur-Oise, et de celle de la Coordination Nationale contre les violences policières du 15 juillet.br class='autobr' /
Nous appelons à des marches citoyennes le samedi 8 juillet dans toute la France et les territoires ultra-marins./strong/p
pNous construirons ensemble les suites de ces mobilisations./p
h3 class="spip"SIGNATAIRES DE L'APPEL/h3
pSyndicats : CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, Fédération Syndicale Étudiante (FSE), FSU, Solidaires Étudiant-e-s, Syndicat des Avocats de France, UNEF le syndicat étudiant Union, Syndicale Solidaires, Union Étudiante,br class='autobr' /
Associations : 350.org, Adelphi'Cité, Amnesty International France, Alternatiba, Alternatiba Paris, Les Amis de la Terre France, ANV-COP21, ATTAC France, Bagagérue, Conscience, Coudes à Coudes, DAL Droit au Logement, La Fabrique Décoloniale,FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigrés-e-s), Fédération Nationale de la Libre Pensée, Fédération nationale des maisons des potes, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigré·es), Greenpeace France, Jeune Garde Antifasciste, LDH (Ligue des droits de l'Homme), Memorial 98, Observatoire nationale de l'extrême-droite, Organisation de Solidarité Trans (OST), Planning familial, Réseau d'Actions contre l'Antisémitisme et tous les racismes-RAAR, REVES Jeunes, SOS Racisme,br class='autobr' /
Collectifs : Alliances et Convergences, Assemblée des Gilets Jaunes de Lyon Environs, Colère Légitime, Collectif civgTENON, Collectif des Écoles de Marseille (le CeM), Collectif national pour les Droits des Femmes, Collectif Nouvelle Vague, Collectif Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan, Collective des mères isolées, Comité des Soulèvements de la Terre Sud-Essonne, Comité Local de Soutien aux Soulèvements de la Terre Aude, Comité Soulèvement Bas-Vivarais, Comité les Soulèvements de la Terre Lyon et environs, Comité local de soutien aux Soulèvements de la Terre Villefranche, Comité local de soutien aux Soulèvements de la Terre Romans-sur-Isère, Comité nîmois de soutien aux Soulèvements de la Terre, Comité de soutien à Moussé Blé, Comité justice et vérité pour Mahamadou, Comité Les Lichens Ardéchois, Comité Vérité et Justice pour Adama, Coordination des comités pour la défense des quartiers populaires, Démocra'psy, Dernière Rénovation, En Gare, Justice pour Othmane, La Révolution est en marche, La Terre se soulève en Corrèze, Le Peuple Uni, Les Soulèvements de la Terre - comité Île-de-France, Les Soulèvements de l'Entre2Mers (33), Lyon en lutte, Lyon Insurrection, Nîmes Révoltée, Réseau GBM, Rejoignons-nous, Collectif du 5 novembre - Noailles en colère (Marseille), Syndicat des quartiers populaires de Marseille, Collectif Justice pour Claude Jean-Pierre, Youth for Climate IDF,br class='autobr' /
Organisations politiques : ENSEMBLE ! – Mouvement pour une Alternative de Gauche, Écologiste et Solidaire, Europe Ecologie Les Verts (EELV), La France insoumise (LFI), Front Uni des Immigrations et des quartiers populaires (FUIQP), Gauche Ecosocialiste (GES), Génération.s (G.s), Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG), Pour une Écologie Populaire et Sociale (PEPS), Parti Ouvrier Indépendant (POI) Réseau Bastille, Révolution Écologique pour le Vivant (REV), Union communiste libertaire (UCL)./p/div
hr /
div div class='rss_ps'pCrédit image : Arnaud Vilette César/p/div
lun, 2023-07-03 10:57
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8837-c2af0.png?1688375830' width='150' height='79' /
div class='rss_chapo'pLa mort dramatique de Nahel à Nanterre a mis en lumière les tensions toujours très fortes dans les quartiers populaires de France qui dépassent le seul cadre des violences policières et sont liées aux injustices et discriminations subies au quotidien. Elles nécessitent une réponse politique de court et de long terme./p/div
div class='rss_texte'pNous, signataires de cette tribune, sommes convaincu-es que strongl'avenir de la société se joue dans la place qu'elle parvient à faire, notamment à toutes les jeunesses/strong. Nous exigeons un plan ambitieux qui permette de sortir par le haut d'une situation que les gouvernements actuels et passés ont contribué à créer et ont laissé dégénérer./p
pUne stronggrande partie de la jeunesse subit le racisme au quotidien/strong, victime de préjugés, de discriminations, et de violences. Un climat idéologique d'ensemble stigmatise en particulier les musulman·es ou celles et ceux qui sont perçu·es comme tel·les et notamment les jeunes. C'est cette situation-là qui ne peut plus durer./p
pDans les quartiers populaires notamment, les rapports entre la police et la population, particulièrement les jeunes, sont conflictuels et discriminants. Il est prouvé, par exemple, que les jeunes hommes perçus comme arabes ou noirs ont 20 fois plus de probabilité d'être contrôlés par la police que les autres./p
pstrongNous demandons l'abrogation de la loi de 2017 sur l'assouplissement des règles en matière d'usage des armes à feu par la police./p
pNous demandons la fin de la seule réponse répressive par la police dans les quartiers./p
pNous nous prononçons également pour la création d'un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l'autorité administrative présidée par le Défenseur des droits./p
pNous revendiquons la création d'un organisme indépendant de contrôle, en remplacement de l'IGPN, et nous sommes favorables à la création et la promotion d'une plateforme en ligne permettant de déposer images et vidéos de potentielles violences policières./p
pNous demandons le retour des services de prévention spécialisés avec l'embauche massive d'éducateurs et d'éducatrices de prévention (dit « de rue ») diplomé·es et formé·es pour prévenir les conflits entre jeunes, entre les jeunes et le reste de la population, et faire de l'accompagnement éducatif./strong/p
pLa relégation sociale de la jeunesse populaire est le résultat de politiques qui ont trop souvent oublié la jeunesse et participé à sa marginalisation. Les services publics, en premier lieu, l'École, ont subi des années de suppressions d'emplois qui ont aussi touché les établissements les plus défavorisés. Derrière les discours prétendument volontaristes, l'Éducation prioritaire a été démantelée dans les lycées. En collège, elle a été diluée dans une série de mesures dans des politiques territoriales académiques qui ont mis à mal l'ambition initiale de l'Éducation prioritaire. strongLa crise économique n'a cessé de creuser les inégalités sociales/strong dans le pays, multipliant le nombre d'établissements qui pourraient relever des critères sociaux de l'éducation prioritaire. Et pourtant, le chantier de la révision et l'élargissement de la carte de l'Éducation prioritaire n'a même pas été entamé !/p
pLes autres services publics ont aussi disparu des quartiers populaires alimentant un sentiment légitime d'abandon : strongcomment croire à l'égalité quand des quartiers se retrouvent sans services publics /strong ? Quand les quartiers restent enclavés faute de transports accessibles, sans médecins, sans hôpital de proximité ? Quand le logement est profondément dégradé dans ces quartiers, accentuant le sentiment de relégation ? Quand l'accès à l'emploi est plus difficile pour les jeunes de ces quartiers, comme l'ont démontré de multiples études ? Cette jeunesse se retrouve assignée à résidence sociale et géographique : c'est un renoncement mortifère pour la démocratie ! Comment ne pas voir qu'en assignant des jeunes à leur origine sociale, en enfermant cette jeunesse populaire dans des destins tout tracés, s'opère alors une rupture amère et pleine de rancœurs avec les promesses du modèle républicain ?/p
pLes quartiers populaires ont eux aussi besoin de services publics qui permettent de créer du lien social, de la solidarité, de la proximité, de l'égalité. Ils font du commun dans une société et, plus particulièrement dans des quartiers qui n'en ont plus. strongL'espoir d'un avenir meilleur pour la jeunesse populaire passe par un grand plan d'investissement pour l'École, les transports, le logement, l'emploi./strong/p
pLes associations de proximité ont subi toutes ces dernières années les coupures de subvention, et un contrôle de plus en plus renforcé sous prétexte du respect des principes républicains./p
pLes moyens nécessaires doivent être attribués aux programmes de prévention et de lutte contre les discriminations dans les établissements scolaires, où des agent·es formé·es doivent servir de personnes ressources missionnées en tant que telles pour accompagner et orienter les élèves qui en sont victimes. Par ailleurs, une évaluation et une réflexion autour des programmes scolaires est nécessaire pour aboutir à une prise en compte satisfaisante de l'histoire, des études et des notions liées à l'esclavage, à la colonisation, au racisme, à l'oppression des femmes et des minorités sexuelles et aux combats divers pour l'égalité qui s'y rapportent. Une école qui promeut l'égale dignité de tous et toutes les élèves, futur·es citoyen·nes, à la préoccupation constante de garantir que ses contenus d'enseignement ne comportent ni oublis ni angles morts sur ces questions et transmettent des savoirs utiles à la compréhension des origines et des mécanismes de discriminations pour contribuer efficacement à leur disparition à plus long terme./p
pSignataires : Attac France, CGT, FSU, Solidaires, MRAP, Coudes à coudes, Fondation nationale de la libre pensée/p
figure class='spip_document_17906 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_png'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH211/capture_d_e_cran_2023-07-03_a_10.50_57-0971f.png?1688374893' height='211' width='500' alt='PNG - 528.7 ko' //figure/div
ven, 2023-06-30 11:28
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8835-f363c.png?1688117345' width='150' height='79' /
div class='rss_chapo'pCe jeudi 29 juin était organisée une marche blanche en hommage à Nahel, tué à bout portant par un policier le 27 juin. Massivement suivie, cette marche blanche portait également un message : plus jamais ça./p/div
div class='rss_texte'pLa première pensée de l'association Attac va aux proches des victimes à qui nous exprimons notre émotion. Ce drame n'aurait jamais dû se produire. À l'instar des réactions suscitées par la mort de Zyed et Bouna, poursuivis par la police, en 2005, la mort de Nahel a provoqué des réactions, qualifiées d'émeutes. Celles-ci sont d'ores et déjà instrumentalisées par une partie de la classe politique, notamment au sein de la droite et de l'extrême droite, dans une surenchère particulièrement choquante et préoccupante./p
pEn réalité, cette situation n'est pas une surprise. Dans de nombreux quartiers relégués, le quotidien est rythmé par des interpellations régulières perçues comme des humiliations par les jeunes qui en sont l'objet. Le contrôle au faciès par exemple, est de facto devenu la règle. Quant à la répression policière, si souvent impunie, son caractère raciste apparait une nouvelle fois clairement à travers cet assassinat inacceptable./p
pSi elle n'est, hélas, pas la première du genre, cette exécution s'est par ailleurs produite dans un contexte de net durcissement de l'attitude des forces de l'ordre et d'une dérive de plus en plus intolérante et autoritaire du pouvoir vis-à-vis des jeunes de quartiers délaissés mais aussi, et de plus en plus, du mouvement social. Certes, cette dérive avait été engagée depuis plusieurs années, avec notamment l'article 435-1 voté début 2017 sous le quinquennat Hollande et quelques années auparavant, la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy./p
pEn 2019, la haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU avait critiqué la France dans un rapport qui dénonçait l'usage excessif de la police lors des manifestations des "gilets jaunes". Au printemps dernier, la France avait à nouveau été critiquée par des membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour les discriminations, les violences policières et plus précisément le recours à la force jugé excessif envers les manifestant·es opposé·es à la réforme des retraites./p
pPar ailleurs, de nombreuses organisations du mouvement social, dont Attac, ont dénoncé la dérive répressive et les violences policières. Le gouvernement a beau tenter de montrer qu'il veut calmer le jeu, il a refusé d'entendre ces alertes. Sa responsabilité est d'autant plus engagée qu'il s'est arrogé le monopole d'une légitimité qui lui échappe et s'est engagé dans une politique de répression inédite du mouvement social./p
pLes violences policières ne sont pas un fantasme ou une formule : elles sont une réalité. En les niant et en niant les causes des colères exprimées dans les quartiers ou au sein d'une grande partie de la population face aux mesures de régression sociale, le pouvoir et les responsables politiques de droite et d'extrême droite attisent les tensions et jettent de l'huile sur le feu. Ce faisant, ils se comportent comme des pompiers pyromanes./p
pDans ce contexte social explosif, la stratégie de répression systématique de toute opposition mise en œuvre par le ministre de l'Intérieur est un échec et n'a qu'une seule issue : une société toujours plus fracturée, plus injuste et plus violente. L'apaisement ne se décrète pas, contrairement à ce que voudrait penser le président de la République, il se construit./p
pPour cela, nous demandons un changement radical de la politique du maintien de l'ordre avec en premier lieu la démission du ministre de l'Intérieur, l'interdiction d'utilisation d'armes de guerre, des techniques de maintien de l'ordre et d'interpellation au risque létal, et l'abrogation de l'article 435-1 du Code de la sécurité intérieure qui permet l'usage des armes en cas de refus d'obtempérer./p/div
hr /
div div class='rss_ps'pCrédit photo Arnaud Vilette - Collectif DR ©/p/div
mer, 2023-06-28 10:56
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH77/arton8834-b436e.jpg?1688026645' width='150' height='77' /
div class='rss_chapo'pChaque mois, l'association Attac vous donne rendez-vous autour d'un sujet d'actualité avec des invités pour en débattre, et vous présente un panorama du mouvement social./p/div
div class='rss_texte'h3 class="spip"Podcast/h3iframe style="border-radius:12px" src="https://open.spotify.com/embed/episode/4DFKApUtxlv0GU98fM3nAc?utm_source=generatortheme=0" width="100%" height="152" frameBorder="0" allowfullscreen="" allow="autoplay; clipboard-write; encrypted-media; fullscreen; picture-in-picture" loading="lazy"/iframeh3 class="spip"À propos/h3
pAprès la manifestation de Lure sur les services publics, Du Mouvement Social, l'émission d'Attac sur Radio Aligre poursuivait le débat mardi 30 mai à 18h : strongcomment défendre et améliorer les services publics alors que leur légitimité est aujourd'hui menacée par les forces néo-libérales ?/strong/p
h3 class="spip"Avec/h3ul class="spip"li strongClaire Lemercier/strong, historienne, co-autrice avec Julie Gervais et Willy Pelletier, de i strongLa Valeur du service public/strong /i, La Découverte, 2021 (ouvrage coordonné par la fondation Copernic)/lili strongMichel Antony/strong, du collectif strongNotre Santé en danger/strong/lili strongNicolas Galepides/strong, salarié de la Poste, strongancien secrétaire national de SUD-PTT/strong, et membre du CA d'Attac./li/ulul class="spip"li Animation : Jean-François Guillon (Attac)/li/ul/div
lun, 2023-06-26 17:31
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8831-f3f3c.jpg?1687795165' width='150' height='79' /
div class='rss_chapo'pVendredi 23 septembre 2022, une trentaine d'activistes d'Attac et d'Extinction Rebellion investissaient le terminal 1 du Bourget pour dénoncer la responsabilité des ultra-riches dans la crise climatique, en les empêchant de prendre leurs jets privés pour le week-end. Suite à cette action, 12 d'entre elles et eux sont convoqué·es au tribunal de Bobigny le 31 août à 13h et poursuivi·es pour dégradations en réunion, organisation d'une manifestation interdite et refus de se disperser après sommations./p/div
div class='rss_texte'pAttac, Extinction Rebellion ainsi que d'autres organisations citoyennes et scientifiques seront présentes devant le tribunal de Bobigny pour soutenir les activistes et alerter sur l'impunité des ultra-riches dont le mode de vie participe activement au saccage de la planète./p
pAlors que les impacts de la crise climatique s'accentuent, l'industrie des jets privés est en plein essor : entre 2021 et 2022, les vols au départ de la France ont augmenté de 55%. Pourtant, ce mode de transport utilisé par une minorité de privilégiés est extrêmement polluant : une seule heure de vol en jet correspond aux émissions annuelles moyennes d'une voiture en France./p
pEn 2022, strongla France était le pays de l'UE qui comptait le plus grand nombre de vols en jets privés. Une performance insuffisante selon Christophe Béchu/strong, ministre de la Transition Écologique pour qui i« Vouloir interdire les jets-privés au nom du réchauffement climatique relève d'une forme de buzz »./i/p
pExclusion des jets privés de la Loi Climat et Résilience qui interdit certains vols courts, rejet en niche parlementaire d'une loi visant à interdire les jets privés... Le refus du gouvernement de réglementer l'aviation privée ne fait qu'encourager ces pratiques climaticides et accentuer l'injustice sociale et climatique entre la population et les plus privilégiés./p
pIl est insupportable de constater que comme sur l'ensemble des sujets liés à l'environnement et au climat, la seule réponse concrète de l'État est toujours la même : strongréprimer et criminaliser l'action des activistes qui dénoncent les crimes climatiques/strong. Ainsi, en 2021, après une série de procès contre des activistes ayant dénoncé les impacts de l'aviation, l'Assemblée nationale a adopté une loi visant à sanctionner le i« délit d'intrusion dans un aéroport »/i./p
pLes 12 activistes en procès le 31 août ont déjà subi presque 30 heures de garde à vue suite à cette action et risquent maintenant des peines pouvant aller jusqu'à 1 an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende./p
pi« Ces poursuites visent à nous faire peur, à nous décourager alors que nous ne faisons qu'accomplir notre devoir de citoyen.nes. Nous en arrivons là parce que l'État ne prend pas ses responsabilités et que nous n'avons pas d'autre choix que d'agir »/i, strongdéclare Héloïse militante chez Extinction Rébellion.br class='autobr' /
/strong/p
p« Aujourd'hui, nous espérons que la justice prenne ses responsabilités, reconnaisse que ces actions relèvent de l'état de nécessité et de la liberté d'expression, et acquitte les activistes », strongaffirme Lou Chesné, porte-parole d'Attac.br class='autobr' /
/strong/p
pEn soutien aux activistes, et afin de rappeler qui sont les véritables criminels climatiques, Attac et Extinction Rébellion appellent ainsi à un rassemblement le 31 août dès 11h30 devant le tribunal judiciaire de Bobigny, avant l'audience des activistes à partir de 13h./p
pAfin de mettre à la sobriété les ultra-riches, strongexigeons l'interdiction des jets privés et l'acquittement des activistes !br class='autobr' /
/strong/p/div
lun, 2023-06-26 17:31
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH79/arton8831-f3f3c.jpg?1687795165' width='150' height='79' /
div class='rss_chapo'pVendredi 23 septembre 2022, une trentaine d'activistes d'Attac et d'Extinction Rebellion investissaient le terminal 1 du Bourget pour dénoncer la responsabilité des ultra-riches dans la crise climatique, en les empêchant de prendre leurs jets privés pour le week-end. Suite à cette action, 12 d'entre elles et eux sont convoqué·es au tribunal de Bobigny le 31 août à 13h et poursuivi·es pour dégradations en réunion, organisation d'une manifestation interdite et refus de se disperser après sommations./p/div
div class='rss_texte'pAttac, Extinction Rebellion ainsi que d'autres organisations citoyennes et scientifiques seront présentes devant le tribunal de Bobigny pour soutenir les activistes et alerter sur l'impunité des ultra-riches dont le mode de vie participe activement au saccage de la planète./p
pAlors que les impacts de la crise climatique s'accentuent, l'industrie des jets privés est en plein essor : entre 2021 et 2022, les vols au départ de la France ont augmenté de 55%. Pourtant, ce mode de transport utilisé par une minorité de privilégiés est extrêmement polluant : une seule heure de vol en jet correspond aux émissions annuelles moyennes d'une voiture en France./p
pEn 2022, strongla France était le pays de l'UE qui comptait le plus grand nombre de vols en jets privés. Une performance insuffisante selon Christophe Béchu/strong, ministre de la Transition Écologique pour qui i« Vouloir interdire les jets-privés au nom du réchauffement climatique relève d'une forme de buzz »./i/p
pExclusion des jets privés de la Loi Climat et Résilience qui interdit certains vols courts, rejet en niche parlementaire d'une loi visant à interdire les jets privés... Le refus du gouvernement de réglementer l'aviation privée ne fait qu'encourager ces pratiques climaticides et accentuer l'injustice sociale et climatique entre la population et les plus privilégiés./p
pIl est insupportable de constater que comme sur l'ensemble des sujets liés à l'environnement et au climat, la seule réponse concrète de l'État est toujours la même : strongréprimer et criminaliser l'action des activistes qui dénoncent les crimes climatiques/strong. Ainsi, en 2021, après une série de procès contre des activistes ayant dénoncé les impacts de l'aviation, l'Assemblée nationale a adopté une loi visant à sanctionner le i« délit d'intrusion dans un aéroport »/i./p
pLes 12 activistes en procès le 31 août ont déjà subi presque 30 heures de garde à vue suite à cette action et risquent maintenant des peines pouvant aller jusqu'à 1 an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende./p
pi« Ces poursuites visent à nous faire peur, à nous décourager alors que nous ne faisons qu'accomplir notre devoir de citoyen.nes. Nous en arrivons là parce que l'État ne prend pas ses responsabilités et que nous n'avons pas d'autre choix que d'agir »/i, strongdéclare Héloïse militante chez Extinction Rébellion.br class='autobr' /
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p« Aujourd'hui, nous espérons que la justice prenne ses responsabilités, reconnaisse que ces actions relèvent de l'état de nécessité et de la liberté d'expression, et acquitte les activistes », strongaffirme Lou Chesné, porte-parole d'Attac.br class='autobr' /
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pEn soutien aux activistes, et afin de rappeler qui sont les véritables criminels climatiques, Attac et Extinction Rébellion appellent ainsi à un rassemblement le 31 août dès 11h30 devant le tribunal judiciaire de Bobigny, avant l'audience des activistes à partir de 13h./p
pAfin de mettre à la sobriété les ultra-riches, strongexigeons l'interdiction des jets privés et l'acquittement des activistes !br class='autobr' /
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ven, 2023-06-23 15:50
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH85/arton8830-d5dd4.jpg?1687528238' width='150' height='85' /
div class='rss_chapo'pAprès un passage en force de la réforme des retraites, et une répression violente de ses opposant·es, le gouvernement, sa majorité parlementaire (relative) et ses alliés lancent une nouvelle attaque sans précédent contre les libertés associatives./p/div
div class='rss_texte'pComme deux autres organisations engagées pour la justice sociale et climatique (Extinction Rebellion et Dernière rénovation), Attac a reçu ces derniers jours une convocation de l'Assemblée nationale pour la date du 26 juin, dans le cadre d'une commission d'enquête./p
pCelle-ci porte « isur la structuration, le financement, les moyens et les modalités d'action des groupuscules auteurs de violences à l'occasion des manifestations et rassemblements intervenus entre le 16 mars et le 3 mai 2023 ainsi que sur le déroulement de ces manifestations et rassemblements/i »./p
pLa convocation d'Attac a finalement été repoussée au 11 juillet, les deux autres restent inchangées. Ces convocations s'ajoutent aux nombreuses tentatives d'intimidation et de criminalisation des mouvements sociaux et écologistes de la part du gouvernement./p
pGérald Darmanin avait déjà qualifié d'éco-terroristes les manifestant·es contre la méga-bassine de Sainte-Soline, puis remis en cause les subventions de la Ligue des droits de l'Homme. Le gouvernement a franchi une nouvelle ligne rouge en arrêtant une quinzaine de militants écologistes et en annonçant la stronga href='https://france.attac.org/se-mobiliser/justice-sociale-et-climatique/article/arrestations-et-dissolution-attac-france-soutient-les-militant-es-ecologistes' class='spip_in'dissolution des Soulèvements de la Terre/a/strong./p
pNous apprenons aujourd'hui que l'association Anticor se voyait retirer son agrément lui permettant de remplir sa mission de lutte contre la corruption et de porter plainte au nom de l'intérêt général./p
pCe sont désormais trois autres associations, Attac, Extinction Rebellion et Dernière rénovation, qui sont désormais également dans le viseur, étant associée de manière à peine voilée à l'organisation de « violences » lors des manifestations et rassemblements./p
pLe gouvernement semble déterminé à réprimer les mobilisations écologistes. Au point que plusieurs associations du mouvement écologiste dont Attac posent la question aujourd'hui dans une tribune publiée sur Politis : « stronga href="https://www.politis.fr/articles/2023/06/macron-repression-ecologistes-peut-on-encore-desobeir/" class='spip_out' rel='external'Peut-on encore désobéir ?/a/strong »./p
pDepuis 25 ans, notre association nourrit le débat public, livre ses propositions et agit pacifiquement pour la justice fiscale, sociale et écologique. Face aux menaces graves du gouvernement contre la démocratie et les mobilisations sociales, Attac reste déterminée pour défendre les libertés associatives et publiques et se donner tous les moyens d'organiser collectivement la riposte !/p
hr class="spip" /
pL'accentuation de la répression implique en effet, pour notre association, l'augmentation de certaines dépenses (frais d'avocat, conseil juridique, paiement d'amendes). Vous pouvez nous aider financièrement à y faire face. Nos ressources reposent sur les adhésions et les dons./p
pTous les soutiens sont les bienvenus !/p
div style="margin-top: 1em; margin-bottom: 1,5em;" div style="text-align: center;"a style="color: white;" href="https://france.attac.org/agir-avec-attac/faire-un-don"div style="display: inline-block; font-size: 110%; line-height: 110%; border-radius: 5px; padding: 10px; background-color: #DA1E48; margin: 0 auto; max-width: 40%; text-align: center; font-weight: 400"Je fais un don à Attac/div/a/div/div/br/div
hr /
div div class='rss_ps'pCrédit photo : les soulèvements de la terre./p/div
mer, 2023-06-21 19:07
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH88/arton8828-a8ff5.jpg?1687367444' width='150' height='88' /
div class='rss_chapo'pCe soir, des activistes d'Attac, Extinction Rebellion et Alternatiba Paris ont redécoré la place de Bourse devant le palais Brongniart avec des banderoles et visuels « Welcome to the Greenwashing Summit » et « Bienvenue au Greenwhasing Summit » ainsi qu'en repeignant en vert la place./p/div
div class='rss_texte'pLes 22 et 23 juin se tient à Paris le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui avait été appelé des vœux d'Emmanuel Macron lors de la dernière conférence climatique des Nations unies (COP27) en novembre 2022./p
pDerrière les beaux discours et les déclarations pleine d'emphase, ce sommet apparaît surtout comme un sommet du greenwashing et de l'imposture climatique. Retrouvez notre stronga href='https://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/les-impasses-et-impostures-du-sommet-pour-un-nouveau-pacte-financier-mondial' class='spip_in'analyse sur notre site/a/strong./p
pSous prétexte d'apporter des financements et des marges de manœuvre aux pays en difficulté, ce sommet met en avant des solutions de marché à la crise climatique qui vont davantage renforcer le pouvoir des institutions financières et des créanciers./p
pLe sommet n'aborde pas la question de la fin du financement des énergies fossiles ou de la transition énergétique, ni la question de la taxation des entreprises pétrolières. Il n'évoque pas non plus le financement du fond sur les pertes et dommages (loss and damage fund) décidé lors de la COP27./p
pIl s'agit par ailleurs d'une instance illégitime qui exclut de la prise de décisions les pays du Sud et les organisations de la société civile. Leur participation effective dans la programmation du sommet et les groupes de travail a été minimale. Pour certaines ONG, la mise en place de ces groupes de travail ne serait qu'un moyen de légitimer des conclusions écrites d'avance./p
pAlors même qu'il faudrait un changement de paradigme en matière de financement de la lutte contre le changement climatique pour permettre aux pays du Sud de faire face aux urgences, le sommet s'en tient ainsi à des effets de manche ou à des mécanismes de marché : rien qui soit à la hauteur des enjeux./p
blockquote class="spip"
pA l'inverse, ce sont strongdes annulations massives de dettes/strong qui sont nécessaires ainsi que des financements directs pour permettre aux pays du Sud de faire face au changement climatique (adaptation mais aussi réparations)./p
pDes mesures pour stronglutter contre l'évasion fiscale/strong doivent être mises en œuvre pour permettre à ces pays de dégager des marges de manœuvre budgétaire, en empêchant les fuites de capitaux. Cela pourrait passer par un échange automatique d'information, sans exemption, réciproque et multilatéral, un registre mondial des sociétés écran, un cadastre financier mondial.../p
pLa strongremise en cause des traités de libre-échange/strong et des strongtraités d'investissement/strong permettrait de mettre un coup d'arrêt au pillage des pays les plus pauvres par les multinationales./p
pEnfin il est nécessaire d'en finir avec les effets d'annonce sur les taxes internationales. Une strongtaxe sur les transactions financières/strong ou une strongtaxe carbone/strong ambitieuses pourront abonder les fonds à destination des pays les plus vulnérables au changement climatiques (comme le fond de pertes et dommages)./p
pDe manière générale, la strongtaxation des pollueurs/strong doit être un principe de base pour générer de nouveaux financements et le strongfinancement des projets fossiles doit être interdit/strong./p
/blockquotefigure class='spip_document_17897 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg'img src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L500xH375/msg-973024821-66104-e8db6.jpg?1687367277' height='375' width='500' alt='JPEG - 251.1 ko' //figure/div
mer, 2023-06-21 17:18
img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://france.attac.org/local/cache-vignettes/L150xH84/arton8827-33c0d.jpg?1687360725' width='150' height='84' /
div class='rss_chapo'pDerrière les beaux discours et les déclarations pleine d'emphase, le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, organisé ces prochains jours par Emmanuel Macron à Paris, apparaît surtout comme un sommet du Greenwashing et de l'imposture climatique. Voici notre analyse sur les enjeux qu'il soulève./p/div
div class='rss_texte'pLes 22 et 23 juin se tient à Paris le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui avait été appelé des vœux d'Emmanuel Macron et de Mia Mottley, la première ministre de la Barbade, lors de la dernière conférence climatique des Nations unies (COP27) en novembre 2022./p
pSur le papier, cette initiative se donne pour vocation de rassembler de nombreux gouvernements et représentants du secteur privé à Paris pour discuter des financements à destination des pays les moins avancés et des pays les plus vulnérables au changement climatique./p
pNombre de ces pays subissent de plein fouet une crise multiple dans un contexte post-pandémie : une crise budgétaire liée aux difficultés économiques mondiales et à la hausse des taux directeurs des grandes banques centrales, qui se traduit par un surendettement chronique de nombreux pays à faible revenu. Selon un rapport des Nations unies, en novembre 2022, deux tiers de ces pays étaient soit à haut risque soit déjà en situation de surendettement. Au point de faire resurgir la menace d'une crise de la dette des pays du Sud./p
pAux difficultés budgétaires majeures de ces pays s'ajoute la menace du réchauffement climatique qui affecte déjà de nombreux pays à faible revenu, alors même qu'ils ne disposent pas de marges de manœuvre budgétaire pour y faire face./p
pLe sommet organisé par Emmanuel Macron s'inscrit dans ce contexte, et se présente comme un lieu de discussion pour faire face à ces enjeux. Pourtant loin des grands discours, ce sommet apparaît surtout comme un sommet du greenwashing et de l'imposture climatique./p
h4 class="spip"Des solutions de marché pour lutter contre le changement climatique/h4
pSous prétexte d'apporter des financements et des marges de manœuvre aux pays en difficulté, ce sommet met en avant des solutions de marché à la crise climatique qui vont davantage renforcer le pouvoir des institutions financières et des créanciers./p
pLe sommet met l'accent sur l'implication et le rôle du secteur privé dans la lutte contre le changement climatique. Il s'agit ainsi de mettre en place des instruments pour « dérisquer » (sur fonds publics) le financement des entreprises dans les pays en difficulté pour les fonds d'investissement et investisseurs des pays du Nord. Il s'agit également d'accroître le financement par les fonds d'investissement des « infrastructures vertes » dans les pays du Sud, à travers de nouveaux instruments financiers ou l'apport de fonds publics. Deux des quatre groupes de travail du sommet sont dédiés à ces questions./p
pLe sommet aborde également la question de la dette des pays du Sud, dont certains font face à un surendettement qui asphyxie les budgets publics et empêche toute politique d'adaptation au changement climatique. Mais les propositions abordées se refusent à remettre en question un système inique d'endettement qui organise le transfert continu de ressources du Sud vers le Nord, exacerbant la pauvreté et les inégalités. Comme le souligne le CADTM, « Depuis 1980, les pays du Sud ont remboursé 18 fois ce qu'ils devaient en 1980 mais dans le même temps, leur niveau d'endettement a été multiplié par plus de 12 »span class="spip_note_ref" [a href='#nb1' class='spip_note' rel='appendix' title='CADTM, « Abolir les créances illégitimes et odieuses réclamées par les pays (...)' id='nh1'1/a]/span./p
pUne série d'innovations et de nouvelles clauses sont censées aménager le carcan de la dette pour les pays les plus touchés : clauses de catastrophes permettant d'alléger le poids des remboursements, nouveaux instruments de dette (debt for climate swaps) prévoyant un aménagement du poids de la dette en échange d'investissements « verts » et d'une forme de financiarisation des ressources naturelles. Toutes ces mesures prévoient de recourir à des prêts, donc accroître l'endettement des pays du Sud, pour leur apporter des marges budgétaires./p
pLe sommet n'aborde pas la question de la fin du financement des énergies fossiles ou de la transition énergétique, ni la question de la taxation des entreprises pétrolières. Il n'évoque pas non plus le financement du fond sur les pertes et dommages (loss and damage fund) décidé lors de la COP27./p
pDes propositions de nouvelles taxes internationales ont certes été avancées, comme la taxe carbone sur le transport maritime ou la taxe sur les transactions financières mais à défaut de réelles négociations et d'une véritable volonté politique, elles risquent de s'avérer de simples effets d'annonce sans réelle ambition./p
pAlors même qu'il faudrait un changement de paradigme en matière de financement de la lutte contre le changement climatique pour permettre aux pays du Sud de faire face aux urgences, le sommet s'en tient ainsi à des effets de manche ou à des mécanismes de marché : rien qui soit à la hauteur des enjeux./p
blockquote class="spip"
pA l'inverse, ce sont strongdes annulations massives de dettes/strong qui sont nécessaires ainsi que des financements directs pour permettre aux pays du Sud de faire face au changement climatique (adaptation mais aussi réparations)./p
pDes mesures pour stronglutter contre l'évasion fiscale/strong doivent être mises en œuvre pour permettre à ces pays de dégager des marges de manœuvre budgétaire, en empêchant les fuites de capitaux. Cela pourrait passer par un échange automatique d'information, sans exemption, réciproque et multilatéral, un registre mondial des sociétés écran, un cadastre financier mondial.../p
pLa strongremise en cause des traités de libre-échange/strong et des strongtraités d'investissement/strong permettrait de mettre un coup d'arrêt au pillage des pays les plus pauvres par les multinationales./p
pEnfin il est nécessaire d'en finir avec les effets d'annonce sur les taxes internationales. Une strongtaxe sur les transactions financières/strong ou une strongtaxe carbone/strong ambitieuses pourront abonder les fonds à destination des pays les plus vulnérables au changement climatiques (comme le fond de pertes et dommages)./p
pDe manière générale, la strongtaxation des pollueurs/strong doit être un principe de base pour générer de nouveaux financements et le strongfinancement des projets fossiles doit être interdit/strong./p
/blockquoteh4 class="spip"Un sommet illégitime/h4
pLe sommet pour un nouveau pacte financier mondial est par ailleurs un sommet illégitime qui exclut de la prise de décisions les pays du Sud et les organisations de la société civile. Leur participation effective dans la programmation du sommet et les groupes de travail a été minimale. Pour certaines ONG, la mise en place de ces groupes de travail ne serait qu'un moyen de légitimer des conclusion écrites d'avance./p
pCe sommet, qui se donne les apparences d'une prise en considération des voix du Sud, va en réalité consacrer les décisions prises entre gouvernements des pays les plus riches et les représentants du secteur privé. Il laisse encore moins de place pour la société civile et les pays du Sud que les conférences climat de l'ONU./p
pIl apparaît en définitive comme une opération de greenwashing à grande échelle, lancée opportunément par un Emmanuel Macron souhaitant « repeindre en vert » son image et se faire passer pour un héraut du climat sur la scène internationale./p
pSon seul horizon est de persévérer dans des orientations délétères - inaction climatique, solutions de marché - qui n'apportent aucune solution à l'urgence climatique à laquelle sont confrontés en première ligne les pays du Sud, sans jamais remettre en cause la logique même d'un modèle destructeur pour les peuples et la planète./p
blockquote class="spip"
pD'autres orientations sont pourtant possibles et nécessaires, pour changer de paradigme en matière de financement des urgences climatiques./p
pLe Climate Action Network propose stronga href="https://climatenetwork.org/2023/04/14/finance-system-transformation/" class='spip_out' rel='external'sept principes/a/strong pour une transformation du système financier : br class='autobr' / - stronginverser le flux de richesse/strong des pays en développement vers les pays à revenu élevé ; br class='autobr' / - strongabonder les fonds/strong destinés aux pays en développement pour faire face à la crise climatique ; br class='autobr' / - supprimer progressivement le strongfinancement des combustibles fossiles/strong ; br class='autobr' / - strongdémanteler les institutions financières internationales/strong d'inspiration néocoloniale et créer des institutions démocratiques et transparentes fondées sur les droits des personnes ; br class='autobr' / - strongannuler les dettes injustes/strong ; br class='autobr' / - strongmettre en place une véritable justice fiscale/strong, sur le principe strongpollueur-payeur/strong ; br class='autobr' / - veiller à ce que l'ensemble du financement de la lutte contre le changement climatique strongbénéficie aux pays et communautés vulnérables face au changement climatique/strong./p
pLa réforme de l'architecture financière mondiale, appelée des vœux du G77 et les mouvements pour la justice Nord/Sud, constitue une autre piste intéressante, ainsi que la mise en œuvre de la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU de novembre 2022, proposée par les représentants africains de 54 pays pour une a href="https://www.ohchr.org/en/press-releases/2022/11/human-rights-experts-support-call-un-tax-treaty" class='spip_out' rel='external'coopération et une convention fiscale internationales/a./p
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hr /
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pspan class="spip_note_ref"[a href='#nh1' class='spip_note' title='Notes 1' rev='appendix'1/a] /spanCADTM, a href="https://www.cadtm.org/Abolir-les-creances-illegitimes-et-odieuses-reclamees-par-les-pays-d-Europe-a" class='spip_out' rel='external'« Abolir les créances illégitimes et odieuses réclamées par les pays d'Europe à des tiers et donner la priorité absolue à la garantie des droits humains »/a, 2020./p
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