De l'eau, de Dieu !

Coté poch (Alcool et dilution dans l'eau), les fêtes de Bayonne sont un moment fort des vacances. Comme un pélerinage que tout poch devrait faire au moins une fois dans sa vie, même si c'est pas très glorieux.... C'est donc avec sérieux et recul qu'on s'est immergé avec Nical dans la big fiesta. On s'est rapidement rendu compte que l'on était pas plus poch qu'un autre, loin d'être au top... par rapport à tous ceux (les poch) qui nous entouraient ! Oh les Poch la-bas :) c'est n'importe nawak, alors qu'est ce qu'on s'marre ! .. Ca aurait mérité un sujet spécial filmé par nical notre envoyé spécial sur place :) : pour CPP internationnal, la chaine des poch et des poch. Si l'on se fie aux apparences, de l'eau là-bas, , il n'y en avait pas beaucoup (plutôt très peu diluée dans les consommables et stand ou l'on s'approvisionne en jacqueline et autres boissons agissant sur les corps).. Mais finalement, vu le nombre de poch au m2, on peut dire que l'eau  était partout présente et en très grande quantité et concentration dans les corps présents (à 60 % constitué d'eau) ! Et la laisse tomber les dégâts ! la mémoire de l'eau, bien bourré ! :) mais heureusement sans heurts.. Bref, Des phénomènes il y en avait tout les 5 mètres, à chaque coin de bar.

Ce qu'il faut ajouter, c'est que pour des poch, ils n'ont jamais autant parler d'eau de leur vie, au point de la visionner dans sa nature propre et de la faire couler tranquillement dans son corps, d'en faire des bulles, de la délirer, d'imaginer films ou bouquins, de la prendre en photo,  ou d'en faire le thème d'une expo :). C'est sans doute que l'eau possède des caractéristiques "essentielles" que l'on ne maitrise pas encore tout à fait. [1].  Ce qui est sûr c'est qu'ellle semble purifier les 3 autres P ... aux amateurs de slogans ! Présente partout, elle y est aussi dans les nuages et dans l'expression de ses formes ou de son étendue [2]... jolis sentiments de joie vécus, et puissants ! comme une essence douée de puissance infinie ou divine. Impernanence, interdépendance, Liberté et Vacuité, et essence : ca c'était les thèmes extrapolés des enseignements du Dalaî-Lama qui se tenait au Zénith de Nantes, ou j'ai passé le reste de mes vacances, 5 jours à studieusement écouter les textes du philosophe érudit Nagarjuna [3] et son concept de la réalité."les stances de la voie du milieu", largement et simplement expliqué par sa sainteté, drôle et attachant, vrai .,.

J'ai retrouvé cette voix magnifique d'Ani Chöying Drolma [4] et la chanson que la régie passait pendant les intermèdes des enseignements du Dalaï Lama au Zénith de Nantes... Je trouvais qu'elle accompagnait bien mes pensées et coulait comme de l'eau pure : de l'eau de Die [5]u... :).. alors je vous la partage ici

[...] La philosophie de Nagarjuna repose sur deux aspects. D'une part sur une exposition de son propre concept de réalité [pratityasamutpada et sunyata] selon lequel la réalité fondamentale n'a pas de noyau dur et ne base pas sur des éléments indépendants mais sur des systèmes comportant deux parties mutuelles et interdépendantes. Ce concept est opposé à une des expressions clef de la métaphysique traditionnelle existante en Inde: svabhava [être propre]. D'autre part elle comporte de nombreuses indications à des contradictions internes de 4 concepts extrêmes, qui ne sont pas présentés dans tous les détails mais seulement dans leurs principes. On peut cependant aisément reconnaître à quels modes de pensée ces principes font référence et c'est important, car il s'agit de nos modes de pensée qui ne nous permettent pas de connaître la réalité comme elle est [...]

Il a fallut se contrôler ou plutôt rester poch, pour pas tomber non plus dans le panneau de la croyance et du refuge, et discerner les idées et pensées de sagesse et d'éthique de celles à forte connotation religieuse ou dogmatique (de la crainte et la superstition, même si ca sert à beaucoup)... A force de réfléchir à ces idées : De l'eau, l a vie, amour, joie, essence, méditation, la Nature, nuages, les production de la Nature, les choses et leurs formes, leurs images, la conscience, les sens, ses perceptions, les fabrications, imagination et inspiration avant expiration, souffle, l'instant, la vacuité des choses, leurs causes et effets, bon, mauvais, le soi, le non-soi, immanence,   la réalité, intérdépendance, physique quantiique, benveniste, impermanence, vacuité, un, tout indivisible, Dieu est la nature, substance divine, spinoza,  affects, connaissances, passion et Désir, perfection, dépendance à la connaissance, idée, idée de l'idée, réflexion, détachement, libération, éthique et sagesse, liberté, calme et  POCH ! :) Bon c'est un peu vite résumé et pas forcément dans l'ordre

Beaucoup d'autres semblait agir dans en pleine puissance de leur essence, Interessés, comprenant puis conquis, littéralement en accord, imaginant jusqu'à en  pleurer de l'eau du corps. Alors je pensais à en profiter pour méditer pendant ces 5 jours sur l'eau. Ca pourrait bien faire le sujet d'un billet en relation avec l'expo d'art plastique de Poch sur l'eau [1] :) De l'eau, De Dieu ! Pouquoi faire compliqué quand on peut faire simple, il suffit juste d'en boire pour y croire.

On finis par s'y retrouver plonger dedans sans même y avoir penser au départ (De Dieu), mais on y arrive tôt ou tard.. le sujet pas trop à la mode chez les poch, même si Edhel a mis sur la voie plusieurs de ces poch en conseillant la lecture de Spinoza et de son éthique. Comme beaucoup de ceux qui s'y mettent avec un peu d'attention, on y tombe dedans littéralement comme dans une grande piscine, un lagon puis dans la mer, comme océan de sagesse [6]:)

"Comment faire pour éviter qu'une goutte d'eau ne s'assèche au soleil ? - La jeter à la mer". Comme cela Tout se recoupe [7]:)

D'autres instants de nuages début Aoüt...

De l'effet arc en ciel, c est pas les optiques de l'appareil photo, c'était visible comme cela à l'oeil nu... sans verre.

Comme des coulées 

-- Topette

Commentaires

mar, 2008-08-26 16:52 — fabou

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Les fêtes de Bayonne, c'est du jambon

Ah les fêtes de Bayonne !! Un grand moment d’éthylisme collectif. Me souviens il y a quelques années y avoir fait un saut de retour d’Espagne ( Sentender ) à la recherche d’un rayon de soleil, désespéremment. Ce qui m’avait frappé alors c’était cet engouement collectif massif, ce pétage de plomb orchestré et généralisé, les pères de famille bourrés avec maman qui limite la casse et les gamins au milieu des dingues, les jeunes toujours à la recherche de la dose la plus massive d’alcool en un temps minimal… Autre fait marquant : le costume de rigueur : vêtements blancs avec foulard rouge et béret, comme à l’armée. Si tu l’as pas, tu es repéré, tu es l’étranger et il se trouvera toujours au moins une personne pour te le faire remarquer avec une feinte bienveillance qui en fin de nuit / début de matinée peut se transformer en hostilité ouverte. Quel doux mélange l’alcool et le régionalisme. Je me souviens aussi de la vache noire lachée sur la place qui fonce sur le rang de sardines des plus allumés du coin : broyage de testicules bien vivifiant. Je me souviens aussi de cette remontée de rue bondée à bloc, dans l’euphorie de l’alcool avec ces petits stands, chacun passant sa musique le plus fort possible –de toute façon la musique dominante qui se joue est d’une toute autre nature, c’est la musique de la frénésie-. On naviguait dans cette mer houleuse, dans ce mouvement brownien chaotique. Forte impression, délire collectivisé. C’est aujourd’hui qu’on pose le masque, tout le monde est dingue et puis c’est tout. Un ami qui me racontait une anecdote de sa fête de Bayonne : il se réveille péniblement de ce qui ressemblait étrangement à un coma éthylique pour s’apercevoir qu’un couple copule à ses côté sans plus aucune espèce de pudeur au milieu de la foule. Cela m’a remis en mémoire la dernière fois que j’ai aperçu des chiens s’accoupler. Emouvant.