Rendez vous ce soir mercredi 16 mars - notre poison quotidien

3 ans plus tard [1], on reprend à peu près les même et on recommence...

Un nouveau documentaire de Marie-Monique Robin sera diffusé ce soir mercredi 16 mars sur Arte "Notre poison quotidien". Après avoir traité, avec un certain succès, le thème des OGM dans le Monde selon Monsanto, la documentariste s’attaque maintenant à l’agroalimentaire en général. Elle a enquêté de manière approfondie et très documentée sur trois sujets en particulier : les pesticides, l’aspartame, le bisphénol A.

La suite ici : http://owni.fr/2011/03/15/notre-poison-quotidien-un-docu-difficile-a-digerer/ [2]

Encore un truc empoisonnant, au pire pour déprimer, au mieux pour s'informer et se faire son avis. Une bonne piqure de rappel d'auto-défense intellectuelle ne peut pas faire de mal

Je voudrais pas bercer dans le péssimisme ambiant, mais la terre tremble... Difficile de faire dans la pochade, la gaieté ou la joie dans ces moments là, avec une actualité (lybie, séisme et catastrophe nucléaire à venir, pétrole et marchés qui vacillent...) qui nous rattrape , de jour en jour s'accélère, avec tous les risques que cela implique de con-fusion du réacteur médiatique [3] ...

Dans la même veine catastrophiste à caractère informatif, France3 diffusait ce soir le documentaire : "Nucléaire en alerte [4]" ... qui va encore plus loin qu'un autre documentaire : "Déchets, le cauchemar du nucléaire" diffusé en 2009 sur Arte, mettant en scène cette fois différents scénarios catastrophes, de l'incident maitrisé à celui qui devient hors de contrôle : phénomène qui semble devenir réalité aujourd'hui au Japon et bientôt dispersé dans les airs et sols, au gré des vents ... Tout est dit dans ce documentaire à voir d'urgence. On respire même la cupidité d'un haut dirigeant d'Areva, le sourire en coin, annonçant un avenir "radieux" (terme qu'il utilise), pour l'économie de son entreprise

« C’est le malheur du temps que les fous guident les aveugles. » Shakespeare

Une note d'humour cynique quand même pour finir ce billet bien triste :