Il ne faudrait pas que ces correspondances deviennent un journal d'exploits alcooliques de bonhommes, testant la résistance de leurs corps de vieux avec des trucs de jeunes, noyant d'alcool autant leur joie éphémère que leurs passions tristes, alors je n'en rajouterais pas une... de toute façon, je ne me souviens plus très bien. Ce que je sais, c'est que je revenu une fois de plus de Paris fatigué mais sain et sauf, un peu moins saint quand même... il faut voir ce que l'on respire !
Il faut juste s'imaginer, accoudé au zinc du pub le shannon ce soir là... ce titre de la B.O d'American Hustle (excellent film, pas une arnaque) tombe à point.
La chanson originale est tirée de l'album Zoom d'Electic Light Orchestra [5]
Links:
[1] http://pochpower.org/audio/by/artist/electric_light_orchestra
[2] http://pochpower.org/audio/by/title/long_black_road
[3] http://pochpower.org/audio/by/album/zoom
[4] http://pochpower.org/audio/by/year/2001
[5] http://en.wikipedia.org/wiki/Zoom_(Electric_Light_Orchestra_album)
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[7] http://pochpower.org/petits-cailloux/rock
[8] http://pochpower.org/au_choix/alcool
[9] http://pochpower.org/user/login?destination=print/1142
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Commentaires
Elever le médiocre au sublime
Et si l'alcool était un moyen de donner du relief à une existence insipide de nanti décérébré, en lutte avec ses névroses? La musique elle aussi à cela de particulier qu'elle élève le médiocre au sublime le temps que le feu passe au vert. J'ai personnellement passé quelques rares, trop rares après-midi à m'ennivrer doucement dans un troquet et à trouver ça chouette. Tout était nimbé d'une aura d'intérêt, les pensées prenaient des teintes vives, attrayantes, chatoillantes. Les conversations devenaient soudain plus lumineuses, enflammées, le ton était celui de la conviction. Il est primordial dans ces moments là de ne rien avancer d'inconsidéré qui vous lie, une quelconque promesse qu'on ne sera pas en mesure de tenir une fois dissipés les effets de la dive bouteille. On peut alors rentré chez soi heureux.
le zinc conducteur d'amitié
je ne sais plus qui disait le zinc est un conducteur d'amitié... Entièrement d'accord avec toi ce qui peut élever le médiocre au sublime, même si la cause n'est pas uniquement l'alcool, l'eau, la musique, les arts, la poésie, le souffle ou que sais-je encore... je pense plutôt à un ensemble de rapports, et la connaissance de ces rapports (c'est là que me rattrape la théorie des corps de Spinoza), qui mène tout droit à la connaissance des essences, porte entre-ouverte sur le sublime, et qui n'est pas incompatible avec un état de conscience modifié par la douce ivresse provoquée par la substance. Cela se produit rarement, la plupart du temps cela survient sans même l'avoir rechercher et heureusement, pas que sous l'effet de substances. Dans toute chose, il y a du médiocre et du sublime, question de point de vue ou de rapports aux choses (effectués ou pensés, cela revient au même selon spinoza : la connexion des idées sont les mêmes que l'ordre et la connexion des choses)